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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 10:00

Ce sketch de Roland Magdane est l'un de mes préférés... Je m'y suis reconnu à 100%. Et vous ?

 

Roland Magdane 09

 

Je ne sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je vais dans une grande surface, je tombe toujours sur le chariot qui couine... Le chariot avec la roue bloquée par la feuille de salade. Je me fais toutes les allées en dérapage et plus je charge mon chariot et moins j'arrive à le diriger.

 

Au bout d'un moment ça devient la lutte de l'homme contre la machine et là d'un coup je vise l'allée des surgelés et j'ai tout le train arrière qui part dans les fruits et légumes ; et là je me retrouve bloqué par les quatre feuilles de salades, sur les quatre roues. Impossible de faire marche arrière, obligé, pour revenir à la caisse qui est à deux mètres derrière, de refaire tout le tour du magasin tout en crabe.

 

Allons-y hein, t'arrives à la caisse, à la file d'attente, et là, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les magasins il y a une grande loi :

 

peu importe la file d'attente que tu choisis, c'est toujours celle d'à-côté qui avance plus vite !

 

Celle que t'as choisie avant que tu arrives elle avançait super bien depuis qui tu y es elle avance plus. Y a comme un blocage. Finalement tu fais la queue pendant une heure, il ne reste plus qu'une personne devant toi et là y a une autre loi dans les supermarchés :

 

le mec qui est devant toi c'est toujours le plus mou du monde !

 

Il y a un truc aussi : il a toujours un article où il n'y a pas le prix dessus... Il y avait 400 fourchettes en promotion il en a pris une. Il a juste pris celle sur laquelle n'y avait pas d'étiquette !

 

Bon finalement c'est à toi. Il s'en va, c'est à toi ! Tu sors ton petit merdier tu le mets devant la caissière. Et là la caissière elle te fait : « Non, non, non, non, non »
« Comment ça : « Non, non, non, non, non ? »
« Non, non, non, non, non, ici c'est la caisse 5 articles maximum »
« Oh non !!! »
« Faut que vous fassiez demi-tour »
« Il faut que je fasse demi-tour ? Oh non ! »

 

Là tu commences à faire ton demi-tour avec ton chariot dans un couloir de 80 centimètres de large avec un chariot qui doit bien faire 1 mètre 20 et tout en faisant ton demi-tour tu te promets de revenir un petit peu plus tard, pour poignarder la caissière avec une des 400 fourchettes en promotion !

 

Alors là tu te retrouves dans la bonne file d'attente, 50 personnes devant toi, 50 chariots bourrés à mort et là y a ta femme qui est allée chercher du pain qui revient ! Elle t'avait laissé à 5 minutes avant t'es à 50 centimètres de la caisse elle te retrouve t'es à 50 mètres derrière et dans une autre file, et là ça commence ! « Non mais ça va pas non ! Tu crois que j'ai que ça à faire ? Attendre mon mari qui recule dans les files ? Bon moi je m'en vais ! »

« C'est ça casse-toi, laisse-moi dans la merde va le bouffer à la maison ton pain étouffe toi avec ! »

Faut voir dans quel état de nerf on finit les courses.

 

Bon, une heure après, ton état de nerf s'est considérablement amélioré ! « Grrra » et là tu ouvres un oeil y a plus qu'une personne devant toi. Et tu te dis avec le pot que j'ai aujourd'hui ils vont fermer la caisse juste derrière elle. C'est très sympa aussi.

 

Tu fais deux heures de queue : « Changement de caisse » « Oh non ! »

 

Remarquez un jour y aura plus de caisse, plus de caissière, plus de supermarché. On ferra les courses chez nous devant la télé et y aura un bras électronique qui nous prendra le pognon directement dans la poche. Là pour l'instant, on en est à la caisse électronique, très sympa.

« biiip biiip » Très sympa pour savoir le prix de ce que tu achètes.
« Combien ça coûte mademoiselle ? »
« Biiip biiip »
« Ça drôlement augmenté ! »

 

Et ça va très vite. D'ailleurs maintenant quand tu poses tes affaires, commence un concours de vitesse, entre la caissière et son tapis roulant d'un coté, et toi, et tes sacs en plastiques de l'autre.

 

« Biiip, biiiip », « Non attendez je suis pas prêt là, non, non », « Biiip, biiip », « Stop, stop », « Biiip, biiip », « Vous avez pas un petit sac ? », « Biiip,biiip », « un petit carton ? », « Biiip, biiip », « C'est pas la peine, tout est en train de se casser la gueule au bout du tapis roulant »

Là elle te fait l'addition d'un montant total de : « Biiip, biiip » et des poussières.
Tu lui donnes un chèque qu'elle rempli elle-même ce qui fait que quand tu sors de là tu ne sais même pas combien ça t'as coûté. T'es fatigué. Oui quand on fait les courses on est fatigué. D'ailleurs j'ai trouvé pourquoi. C'est une histoire de manipulation.

 

Tu prends ton produit tu le mets dans ton panier : 1 fois.
Arrivé à la caisse tu le ressors du panier : 2 fois.
Tu paies tu le remets dans ton panier : 3 fois.
Après tu le mets dans ta voiture : 4 fois.
Tu arrives chez toi, tu le descends de ta voiture : 5 fois.
Tu le rentres chez toi et tu le sors du sac : 6 fois.
Tu le mets dans ton placard. 7 fois.
Quand tu sors une boîte de petits pois le soir même ça fait déjà 8 fois qu'elle te passe dans les mains.
Tu la mets dans une casserole, 9 fois.
Tu la mets sur la table 10.
Ta boîte de petits pois elle pèse 10 kilos ! T'as le bras comme ça !
Et là y a toujours un con autour de la table qui dit : « Des petits pois c'est tout ce qu'il y a à bouffer ce soir ? »

(c) Roland Magdane

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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 07:00

Un vieil Arabe vit depuis plus de 40 ans dans les montagnes des Alpes de Haute Provence. Il aimerait bien planter des pommes de terre dans son jardin, mais il est tout seul, vieux et faible.

 

Quelques mois auparavant, il a eu la chance de participer à des séances d’initiation à l’informatique. Il envoie alors un e-mail à son fils qui étudie à Paris pour lui faire part de son problème :

 

« Cher Ahmed, je suis très triste car je suis trop âgé, mon dos me fait souffrir et je ne peux pas planter des pommes de terre dans mon jardin. Je suis sûr que si tu étais ici avec moi, tu aurais pu m’aider à retourner la terre. Ton père qui t’aime. Jamil. »

 

Le lendemain matin, le vieil homme reçoit cet e-mail de la part de son fils:

 

« Cher Père, s’il te plaît, ne touche surtout pas au jardin ! J’y ai caché ce que tu sais. Moi aussi je t’aime. Ton fils Ahmed. »

 

À 4 heures du matin débarquent chez le vieillard, la brigade anti-terroriste, le GIGN, les RG, le FBI, la CIA  et même TF1, France 2, France 3 Marseille. Ils fouillent tout le jardin, millimètre par millimètre et repartent bredouilles.

 

Quelques heures plus tard, le vieil homme reçoit un nouvel e-mail de son fils :

 

« Cher Père, je suis certain que la terre de tout le jardin est désormais retournée et que tu peux planter tes pommes de terre. Je ne pouvais pas faire mieux. Ton fils qui t’aime, Ahmed. »

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 13:00
C'est comme pisser dans un violon !
C'est comme pisser dans un violon !

Voilà une expression très imagée... c'est le moins qu'on puisse dire, n'est-ce pas ?

 

Pourquoi avoir choisi d'associer l'action de "pisser" au terme "violon" pour dire "ça ne sert à rien" ? Vaste question !

 

Il semblerait qu'on ait dit autrefois "souffler" ou "siffler dans un violon" pour signifier que quelque chose était inefficace ou inutile.

 

En effet, le violon étant un instrument à cordes, il n'en sortira jamais aucun son si l'on souffle ou si l'on siffle dedans... Il semblerait qu'on ait ensuite utilisé le verbe "pisser" pour donner un effet comique à la locution, son sens premier restant le même.

 

En résumé, on est passé de "siffler" à "pisser" dans un violon... et c'est cette expression que nous utilisons en 2011. 

 

Cela revient au même que de déclarer : "C'est comme prêcher dans le désert !"

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 10:00

Dans le droit sur la circulation routière, les enfants bénéficient d’une protection spéciale, en particulier les moins de sept ans en raison de leurs capacités de coordination encore réduites et d'une perception déficitaire de leur environnement. En effet, le risque d’accidents est plus élevé chez les enfants de cette catégorie d’âge que chez les autres. C’est d’ailleurs justement pour cette raison qu’ils sont depuis longtemps déjà soumis à des règles de circulation spéciales. Ces règles ont en maintes occasions prouvé leur efficacité et il n’y a aucune raison de les changer, selon l’OFROU. La seule proposition de modification touchant le fond est la suivante : ces dispositions seront désormais applicables aux enfants de moins de sept ans et plus aux enfants en âge préscolaire.

 

Faits

 

Dans l'actuelle ordonnance sur les règles de la circulation routière, les piétons et les utilisateurs de trottinettes (engins assimilés à des véhicules tels que trottinettes, patins à roulettes, etc.) sont traités séparément dans deux chapitres différents.

La nouvelle ordonnance réglera l'utilisation des engins assimilés à des véhicules dans le chapitre concernant les piétons.

Sur le fond, la seule modification par rapport à l'ordonnance en vigueur actuellement portera sur le terme « enfants en âge préscolaire », qui sera remplacé par « enfants de mois de sept ans », en raison de l'abaissement de l'âge de l'école obligatoire.

Il n'y aura aucune autre modification des règles applicables aux enfants et aux engins assimilés à des véhicules (trottinettes).

 

est-il/sera-t-il permis de rouler en trottinette ?

 

Les enfants pourront, également à l'avenir, continuer à rouler en trottinette sans l'accompagnement d'un adulte sur les trottoirs, sur les chemins pour piétons, dans les rues piétonnes et dans d'autres zones prévues pour les piétons. Ils pourront également continuer à jouer sans surveillance (pas uniquement avec une trottinette) sur toute la chaussée des routes secondaires à faible circulation (par ex. dans les quartiers d'habitation), sans toutefois gêner ou mettre en danger les autres usagers de la route.

 

Néanmoins, il existe déjà des restrictions applicables aux enfants qui utilisent la trottinette comme moyen de locomotion pour se rendre d'un point A à un point B (par ex. de la maison à la boulangerie) et qui utilisent la CHAUSSÉE. Désormais, les enfants qui souhaitent rouler en trottinette sur la chaussée (et non sur le trottoir) devront avoir au moins sept ans ou être accompagnés d'un adulte.

 

Source : OFROU

 

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 12:00

Bien que ce soit l'hiver, un belge décide d'aller à la pêche. Il arrive sur la glace, pose son matériel et entreprend de creuser un trou...

 

Pêche sur la banquise 01

 

A ce moment-là, une voix hurle dans le haut parleur :

 

- IL N'Y A PAS DE POISSON ICI !

 

- Mais, qui parle une fois ? demande le belge en se retournant.

 

- LE RESPONSABLE DE LA PATINOIRE !

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 11:30
La citation du jour

"Si rien n'est moins sûr que l'incertain, rien n'est plus certain que ce qui est aussi sûr."

  

Pierre Dac

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 13:15

J'habite en bas de chez vous

 

Une femme SDF témoigne : « Je le sais d’expérience, on peut avoir des papiers en règle, un travail, des amis, une famille et dormir dehors. »

 

À 42 ans (en décembre 2003), Brigitte se retrouve dans la rue pour ne pas mourir sous les coups d’un homme. Elle qui, jusque-là, avait une vie comme les autres, s’enfuit. Elle ne le sait pas encore, mais elle vient de devenir SDF.

     

Brigitte va rester deux ans dehors, sans abri. La rue devient son territoire. Seule, elle subit la faim, le mépris, la solitude, le froid, la peur et la violence omniprésente... Tout est pire quand on est une femme dans la rue. Brigitte voit ses semblables sombrer dans la dépression, parfois dans l’alcool ou dans la drogue, disparaître parce qu’ils ont changé de quartier, ou parce qu’ils sont morts.

 

Elle s’accroche. Survit. Refuse. La rue l’endurcit et la fragilise à la fois. Durant deux longues années, elle est tour à tour rejetée et aidée. Il lui faudra une force colossale pour s’en sortir.

 

Le témoignage de Brigitte est bouleversant parce qu’il montre ce que nous voulons ignorer : Brigitte nous ressemble. Elle le dit elle-même, « Dans la rue il y a beaucoup de gens normaux à qui le ciel est tombé sur la tête. »

 

Plus d’un sans-abri sur trois est une femme. Un livre qui changera à jamais notre regard sur les SDF.

 

Aujourd’hui, grâce à l’aide d’une association Brigitte est logée dans un appartement. Elle a recommencé à travailler avec des enfants. Un rêve qu’elle n’a jamais abandonné.

 

J'ai également été profondément choqué et bouleversé par ce puissant témoignage (268 pages) de Brigitte, cette femme qui a le même âge que moi, soit 50 ans en 2011.

 

Désormais, je peux témoigner que je ne vois plus les SDF de la même façon. Je suis sincèrement rempli de compassion envers ces hommes et ces femmes, parfois très jeunes, qui vivent dans la rue (y compris ici, en Suisse) et j'espère que je pourrai, à ma façon, en aider dorénavant... avec un regard, du respect, une parole aimable, un sandwich, un café, de l'écoute...

 

Bonne lecture !

 

Georges Musy

     

Source : J'habite en bas de chez vous, Oh ! Editions, 2007.

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:00

C'est une conversation entre une maîtresse d'école et l'une de ses jeunes élèves :

 

Maîtresse d'école 01

 

L'élève :

- Madame, madame, est-ce que je peux être punie pour quelque chose que je n'ai pas fait ?

 

La maîtresse :

- Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait.

 

L'élève :

- Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier !

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 06:00

Jacques Chessex 02

 

Né en 1934 à Payerne, Jacques Chessex avait 8 ans quand les faits qu'il décrit dans son livre "Un Juif pour l'exemple" se sont déroulés.

 

"Les faits ? Nous sommes en 1942, l’Europe est à feu et à sang, la Suisse quoique neutre et sanctuarisée, est travaillée de sombres influences. A Payerne, rurale, cossue, ville de charcutiers " confite dans la vanité et le saindoux ", le chômage aiguise les rancœurs et la haine ancestrale du Juif. Autour d’un " gauleiter " local, la garagiste Fernand Ischi, sorti d’une opérette rhénane, et d’un pasteur sans paroisse, proche de la légation nazie à Berne, le pasteur Lugrin, s’organise un complot de revanchards au front bas, d’oisifs que fascine la virilité germanique. Ils veulent du sang, du sang juif de préférence, et une victime expiatoire. Ce sera Arthur Bloch, marchand de bestiaux, homme pieux et père de famille, qui visite la foire au bétail de Payerne le 16 avril 1942.

 

Un juif pour l'exemple 01 

 

A deux pas de l’abbatiale, dans l’ombre odorante d’une étable, Rue-à-Thomas, il tombe dans le piège. On l’assomme, on l’achève et on le découpe en morceaux, dans une scène d’anthologie décrite par Chessex. Bien sûr, les coupables, dont un semi-débile apprenti-tueur, seront vite retrouvés. Mais le crime, dans toute sa sombre gloire, son dégoûtant théâtre, aura délivré les uns et les autres, qui ne plaignent pas la mort du Juif pour l’exemple.

 

A la suite du Vampire de Ropraz, c’est un autre chef-d’œuvre, le mot n’est pas trop fort, d’exactitude et de description, d’atmosphère et de secret, que Jacques Chessex nous donne."

 

En tant que payernois ce livre me permet de mieux comprendre l'histoire de la Suisse, de la ville où je suis né en particulier, et de sa situation pendant cette période. Et je trouve que Jacques Chessex explique particulièrement bien les circonstances de ce drame, n’en déplaise à certains payernois qui ne partagent pas cet avis...

 

Certes, si je me réfère aux leçons d'histoire que j'ai étudiées en son temps au Collège de Payerne, je me souviens que la Suisse était assez tiraillée entre se rallier à l'Allemagne et rester neutre dans le conflit. Nous pouvons dire merci à des hommes comme le général Guisan et certains autres moins connus qui ont permis que la Suisse n'entre pas en guerre. Cette dramatique histoire, qui s'est déroulée dans une petite ville de 5000 habitants à l'époque, ne doit pas être oubliée...

 

Jacques Chessex 01

 

Je vous recommande donc la lecture de cet excellent récit. Merci à vous M. Chessex pour votre courage, votre détermination et votre manière unique d'écrire et de décrire ces événements. Dommage que vous nous ayez quitté si subitement ce 9 octobre 2009 à l'aube de votre 76ème année !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 13:00
La citation du jour

"Pourquoi contredire une femme ?

Il est tellement plus simple d'attendre qu'elle

change d'avis !"

 

Jean Anouilh

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