Nombreux sont les groupes de personnes qui sont exposés au burn-out. Comme vous pourrez le voir ci-après, il s'agit essentiellement de personnes qui s'investissent à 100%, voire même davantage, dans leur travail ou pour les autres ! Toutefois, je ne dis pas qu'elles ont toujours raison... ou tort ! Il s'agit de trouver le juste milieu et ce n'est pas toujours évident.
Je ne sais pas si vous faites partie de ces personnes, mais si c'est le cas, permettez-moi de vous suggérer de faire bien attention à vous !
Bien à vous !
Georges Musy
Quand vous traversez, donc lorsque vous êtes en pleine phase de burn-out, vous rencontrez forcément différents problèmes...
Le temps pour vous rétablir augmente en fonction du degré de la gravité de votre burn-out. Autrement dit, plus vous avez tiré sur la corde longtemps (donc plus vous êtes épuisé), plus votre convalescence sera longue. Et si d’aventure vous ne vous laissez pas suffisamment de temps pour vous sortir du burn-out, vous risquez de replonger dans un 2ème burn-out… et là, c’est encore plus difficile de vous en sortir... voire même impossible dans certains cas !
Mon prochain article traitera des groupes les plus exposés au burn-out !
Bien à vous !
Georges Musy
Source : Swiss Burnout
Les symptômes du burn-out ne sont pas aussi évidents qu’une jambe cassée ou une pneumonie. Comme pour la plupart des autres de formes de processus pathogéniques, on décrit plusieurs « stades » de burn-out.
Il s’agit d’une descente en spirale au fond d’un trou noir et la personne victime d’un burn-out peut expérimenter plusieurs de ces symptômes car ils peuvent se cumuler :
En ce qui me concerne, voici les symptômes que j’ai eu sur une durée de plus ou moins 3 années avec une nette détérioration durant les 6 derniers mois :
Comme vous pouvez le constater, ces symptômes sont révélateurs. Dans un prochain article je vous parlerai des conséquences du burn-out.
Vous pouvez également retrouver quelques explications complémentaires sur le site de Swiss Burnout.
Bien à vous !
Georges Musy
Le burn-out se soigne. Le repos seul ne suffit pas. J'ai aussi du prendre des médicaments (antidépresseurs et somnifères) pendant un certain temps pour m'aider à reprendre un rythme qui corresponde à ma personne...
En ce qui me concerne, j'ai mis environ 28 mois pour m'en sortir; certains mettent moins de temps, d'autres davantage... Nous sommes toutes et tous différents face à la maladie. Nos corps n'ont pas tous la même capacité de récupération, alors il est inutile de mettre la charrue avant les bœufs, même si c'est un moment douloureux à passer.
Certaines personnes sujettes à la dépression, au blues, à la déprime, à l'hypertension artérielle, etc., n'ont pas d'autre choix que de prendre des médicaments leur vie durant...
« S’assurer d’avoir bien compris les raisons qui ont mené à l’épuisement est essentiel. Prendre le temps nécessaire pour refaire son énergie et soigner son corps l’est tout autant.
S’entourer de toute l’aide nécessaire et poser ses exigences lorsque l’on se connaît mieux est un acte de prévention qui tiendra loin toute récidive.
Travailler jour après jour à garder une bonne estime de soi est une sorte de passeport pour le mieux-être.
Et surtout il faut rester vigilant à tous les signes physiques comme psychologiques qui sont autant de « lumières rouges » invitant à agir avant qu’il ne soit trop tard. » (Marie Bérubé, psychologue)
Bien à vous !
Georges Musy
Au moins 785 cas d'abus d'enfants ont été recensés dans les cliniques pédiatriques suisses en 2009. Dans 80% des cas, l'abuseur est un membre de la famille. Plus de la moitié des victimes ont moins de 6 ans.
Ces chiffres sont tirés d'une statistique réalisée auprès des 14 plus importantes institutions pédiatriques du pays, a indiqué la Société suisse de pédiatrie. On diagnostique quatre fois plus de cas d'abus que de nouveaux cas de cancers chez les enfants.
Sur les 785 abus recensés en 2009, 229 (29,2% de l'ensemble des cas) étaient des violences physiques, 219 (27,8%) des abus sexuels, 213 (27,2%) des négligences et 121 (15,4%) des abus psychiques.
Dans 48% des cas, un traitement stationnaire a été nécessaire. Sur les 785 enfants, 322 étaient des garçons (41%) et 461 des filles. Les victimes d'abus sexuels sont des filles dans 75,4% des cas. Plus de la moitié des enfants abusés ont moins de 6 ans, près de 20% ont moins d'un an.
Dans 619 cas (79,2%), l'abuseur est un membre de la famille et dans 111 (14,1%) une connaissance. Dans 53 cas seulement (6,7%), l'auteur est un inconnu. Dans 89,5% des cas, l'agresseur a plus de 18 ans et c'est le plus souvent un homme (environ 60%).
La Société suisse de pédiatrie veut améliorer sa statistique pour 2010. De ce fait, le nombre de cas va certainement être plus élevé qu'en 2009, a estimé le docteur Markus Wopmann, médecin-chef de la clinique pédiatrique de l'hôpital cantonal à Baden (AG).
Toutes les cliniques pédiatriques du Tessin ont fourni leurs chiffres. En Suisse alémanique, seules deux établissements n'ont pas donné de renseignements. En Suisse romande, le canton de Genève a été le seul à livrer des statistiques.
Les cliniques pédiatriques de Suisse ont enregistré 923 cas d'enfants maltraités en 2010. Cela représente une augmentation de 17% par rapport à 2009. On ignore si cette hausse reflète une aggravation réelle ou si elle résulte d'un meilleur recensement. Sur les 923 cas recensés, 271 concernaient des violences physiques, 233 des sévices sexuels, 291 de la négligence, 123 des violences psychologiques.
Dans trois quarts des cas, l'auteur des violences est un membre de la famille. Et dans 474 cas, ces enfants victimes de maltraitance ont moins de 6 ans (219 ont moins d'une année).
Sources : https://www.keystone-sda.ch/fr/ et http://www.tsr.ch/info/
Après avoir lu ces lignes, à mon avis il est important de méditer au fait que ce ne sont pas seulement des prêtres, des évêques ou autres hommes d'église qui sont des pédophiles même si certains médias ne cessent de s'acharner sur l'église catholique depuis plusieurs mois...
Toutefois, même si ces chiffres sont profondément révoltants, il est également inutile de tomber dans la sinistrose propagée par les médias (toujours eux !) car la grande majorité des personnes (y compris les hommes d'église cités plus haut) n'entre pas forcément dans la catégorie des pédophiles ou des parents indignes...
De nos jours, il devient de plus en plus difficile de s’occuper des enfants (entraîneurs, profs de gym, mamans de jour, etc.) car il est quasi interdit de les toucher même lorsqu’ils se blessent sous peine d'être dénoncé pour attentat à la pudeur...
Comprenons-nous bien, je ne dis pas qu'il faut taire les abus et/ou ne pas les punir. Cependant, chacun est prié de balayer devant sa porte avant d'accuser les autres, notamment certains journalistes !
Par contre, je dis MERCI à celles et ceux qui ont le courage de témoigner de leur abus, qu'il soit d'ordre sexuel, spirituel ou autre. MERCI aussi à celles et ceux qui écoutent ces témoignages et qui aident ces personnes, enfants ou adultes à s'en sortir !
Enfin, je plains celles et ceux qui sont témoins (directs ou indirects) d'abus et qui n'osent pas les dénoncer. Je plains aussi celles et ceux qui refusent de croire leur enfant, leur conjoint, leur ami ou leur collègue quand ils disent avoir été abusé sexuellement, moralement (mobbing) ou spirituellement... Si tel est votre cas, sachez que vous êtes complice et que votre position n'est pas meilleure que celle de l'abuseur...
Si vous êtes ou avez été victime d'un abus, peu importe lequel, l'Association ESPAS à Lausanne peut vous aider. Il vous suffit de téléphoner directement en composant le 0848 515 000 ou encore d'envoyer un e-mail à contact@espas.info.
Il y a également des antennes en Valais (Sion) et à Fribourg que vous retrouvez sur le site ESPAS..contact@espas.info contact@espas.info
Bien à vous !
Georges Musy
Un homme s'énerve à la mairie :
- Mais enfin, mademoiselle, voilà une demi-heure que je suis devant votre guichet !
- Et alors ? Moi cela fait quinze ans que je suis derrière !
Non seulement il y a une issue, ou plutôt devrais-je dire, différentes issues au burn-out, mais il y a également une (nouvelle) vie après le burn-out car rien ne sera plus jamais comme avant !
C'est ce que nous confie, sur son blog, une jeune femme, Steph-Anne, qui a été victime d'un burn-out, il y a quelques années déjà, à l’âge de 34 ans.
Personnellement, j'ai été très impressionné par l'excellente qualité du blog de Steph-Anne...
Je vous encourage à lire son témoignage, qui m'a personnellement beaucoup touché, en cliquant sur le lien suivant :
http://stephanne.over-blog.com/
Je souhaite sincèrement que vous pourrez éviter le burn-out en parcourant ce blog... et si, hélas, vous êtes en plein dedans en cet instant, j'espère que ce sera le début de votre reconstruction, de votre nouvelle vie !
Bien à vous !
Georges Musy
On appelle « dormance » en botanique la période de repos, en général l’hiver, que la végétation doit traverser avant la reprise active, accélérée, de la croissance du printemps. C’est une époque de paisible préparation pour faire face aux exigences impérieuses d’une nouvelle étape de développement. Il se fait une reconstruction des cellules épuisées et une remise en forme des tissus fatigués. Tout cela dans l’attente d’un réveil impétueux du printemps.
Le même principe s'applique à la vie entière du chrétien, spirituelle, mentale et émotionnelle. Une idée courante, mais erronée, fait croire à beaucoup de chrétiens que, pour être efficace, il faut toujours être en action. Dieu est alors souvent obligé de permettre que nous soyons arrêtés pour un temps par un repos forcé. Une maladie, des problèmes inattendus, des circonstances pénibles s'abattent sur nous comme les glaces de l'hiver. Nous sommes alors contraints de cesser toute activité.
Et nous nous plaignons peut-être : « Pourquoi est-ce que cela m’arrive ? Quel est le but de toute cette souffrance ? Pourquoi ne puis-je pas continuer à travailler pour Dieu ? »
Honnêtement, je dois reconnaître que Dieu peut très bien accomplir sans moi Son œuvre dans ce monde. Mais je dois être prêt à obéir quand Il veut et où Il veut m’employer.
Ce texte est tiré des Editions Bibles et traités chrétiens – CH 1800 Vevey – Calendrier 2001 « La Bonne Semence »