Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 07:00

C'est une conversation entre une maîtresse d'école et l'une de ses jeunes élèves :

 

Maîtresse d'école 01

 

L'élève :

- Madame, madame, est-ce que je peux être punie pour quelque chose que je n'ai pas fait ?

 

La maîtresse :

- Mais bien sur que non, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait.

 

L'élève :

- Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier !

Partager cet article
Repost0
11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 06:00

Jacques Chessex 02

 

Né en 1934 à Payerne, Jacques Chessex avait 8 ans quand les faits qu'il décrit dans son livre "Un Juif pour l'exemple" se sont déroulés.

 

"Les faits ? Nous sommes en 1942, l’Europe est à feu et à sang, la Suisse quoique neutre et sanctuarisée, est travaillée de sombres influences. A Payerne, rurale, cossue, ville de charcutiers " confite dans la vanité et le saindoux ", le chômage aiguise les rancœurs et la haine ancestrale du Juif. Autour d’un " gauleiter " local, la garagiste Fernand Ischi, sorti d’une opérette rhénane, et d’un pasteur sans paroisse, proche de la légation nazie à Berne, le pasteur Lugrin, s’organise un complot de revanchards au front bas, d’oisifs que fascine la virilité germanique. Ils veulent du sang, du sang juif de préférence, et une victime expiatoire. Ce sera Arthur Bloch, marchand de bestiaux, homme pieux et père de famille, qui visite la foire au bétail de Payerne le 16 avril 1942.

 

Un juif pour l'exemple 01 

 

A deux pas de l’abbatiale, dans l’ombre odorante d’une étable, Rue-à-Thomas, il tombe dans le piège. On l’assomme, on l’achève et on le découpe en morceaux, dans une scène d’anthologie décrite par Chessex. Bien sûr, les coupables, dont un semi-débile apprenti-tueur, seront vite retrouvés. Mais le crime, dans toute sa sombre gloire, son dégoûtant théâtre, aura délivré les uns et les autres, qui ne plaignent pas la mort du Juif pour l’exemple.

 

A la suite du Vampire de Ropraz, c’est un autre chef-d’œuvre, le mot n’est pas trop fort, d’exactitude et de description, d’atmosphère et de secret, que Jacques Chessex nous donne."

 

En tant que payernois ce livre me permet de mieux comprendre l'histoire de la Suisse, de la ville où je suis né en particulier, et de sa situation pendant cette période. Et je trouve que Jacques Chessex explique particulièrement bien les circonstances de ce drame, n’en déplaise à certains payernois qui ne partagent pas cet avis...

 

Certes, si je me réfère aux leçons d'histoire que j'ai étudiées en son temps au Collège de Payerne, je me souviens que la Suisse était assez tiraillée entre se rallier à l'Allemagne et rester neutre dans le conflit. Nous pouvons dire merci à des hommes comme le général Guisan et certains autres moins connus qui ont permis que la Suisse n'entre pas en guerre. Cette dramatique histoire, qui s'est déroulée dans une petite ville de 5000 habitants à l'époque, ne doit pas être oubliée...

 

Jacques Chessex 01

 

Je vous recommande donc la lecture de cet excellent récit. Merci à vous M. Chessex pour votre courage, votre détermination et votre manière unique d'écrire et de décrire ces événements. Dommage que vous nous ayez quitté si subitement ce 9 octobre 2009 à l'aube de votre 76ème année !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 13:00
La citation du jour

"Pourquoi contredire une femme ?

Il est tellement plus simple d'attendre qu'elle

change d'avis !"

 

Jean Anouilh

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 06:00

Un père parle à sa fille:
- Pourquoi traites-tu ton frère d’idiot ? Tu vas lui dire tout de suite que tu regrettes !
Elle se tourne vers son frère et lui dit:
- Simon, je regrette que tu sois un idiot !!!

 

Comme quoi en matière de communication il y a encore du chemin à faire, n'est-ce pas ?

 

Bien à vous !

 

Georges Musy 

Partager cet article
Repost0
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 17:00
Rater le coche

Aujourd'hui, "rater le coche" signifie rater une (belle) occasion.

 

Au XVII et au XVIII siècles, les "coches" étaient des moyens de transport fluviauxdont les départs et les arrêts dépendaient d'horaires précis.

 

Le coche d'eau était le moyen de transport le plus utilisé. Cependant, emprunter ce type d'embarcation restait une aventure.

 

Ainsi, lorsqu'on dit d'une personne qu'elle a "raté le coche", cela signifie qu'elle a raté une bonne occasion de vivre un événement particulier qui aurait pu être palpitant ou fructueux pour sa vie professionnelle ou privée.

 

En 2011, nous utilisons également l'expression "rater le train !"... C'est plus actuel !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Rater le coche
Partager cet article
Repost0
6 septembre 2011 2 06 /09 /septembre /2011 08:00
La citation du jour

"Vous avez trois sortes d'amis : vos amis qui vous aiment, vos amis qui ne se soucient pas de vous,

et vos amis qui vous haïssent."

 

Sébastien-Roch Nicolas de Chamfort

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 13:00

Les paroles que vous allez lire sont vraies ; elles se trouvent dans la Bible.

 

La lettre d'Amour du Père 01

 

Elles vont changer votre vie si vous les acceptez, parce qu'elles viennent directement du cœur du Père.

 

Dieu vous aime tel que vous êtes.

 

Il est le Père que vous avez désiré avoir toute votre vie...

 

Voici, une lettre d'Amour qui vous est personnellement destinée.

 

Que Dieu vous bénisse !

 

Georges Musy

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 11:00
Partager la valeur de notre temps

Il y a quelque temps déjà, un ami m'a fait parvenir l'histoire ci-après. Elle m'a beaucoup touché et c'est pour cette raison que je désire également la partager avec vous...

 

Un jour, un homme revient du travail très tard le soir, fatigué par sa dure journée de labeur et agacé par plusieurs clients. Il trouve son fils de 5 ans qui l'attend sur le seuil de la porte d'entrée de sa maison.

 

- Papa, je peux te poser une question ? demande le fils à son père.

- Dis-moi..., répond son père.

- Je veux juste savoir... S'il te plaît, combien tu gagnes par heure ? 

- Je gagne 60 francs par heure !

- Ah ! répond le petit garçon en regardant le sol, l'air triste... Papa, tu peux me prêter 20 francs ?

 

Le père s'énerve et lui dit : C'est pour cette raison que tu me demandes cela ? Penses-tu que c'est de cette manière que tu peux obtenir de l'argent pour t'acheter des jouets ? Allez, va vite au lit et fiche-moi la paix, je suis très fatigué ! Tu penses que je travaille durement chaque jour pour gaspiller de l'argent ?

 

Le petit garçon reste silencieux, retient ses larmes, obéit à son père, file dans sa chambre et ferme sa porte.

 

Le père se dirige vers le frigo, prend une bière et s'énerve encore davantage avec sa femme. Comment ose-t-il poser ce genre de questions ? dit-il. Il ne pense qu'à s'acheter des jouets alors que nous avons des factures à payer !

 

Après avoir mangé sur le pouce, l'homme se ressaisit et dit à son épouse : Peut-être que le petit avait vraiment besoin d'acheter quelque chose avec ces 20 francs... et après tout ce n'est pas dans ses habitudes de demander de l'argent. Je vais aller voir s’il est encore réveillé et lui poser la question.

 

Le père se rend donc vers la chambre de l'enfant. Il frappe à la porte et entre : Tu dors mon fils ? demande-t-il.

- Non papa, je suis encore réveillé répond le petit avec une petite voix remplie de tristesse.

- Je pense que j'ai été trop dur avec toi tout à l'heure. Tu sais, j'ai eu une journée très difficile et j'ai déchargé ma colère sur toi. Je te demande de me pardonner. Voici les 20 francs que tu m'as demandés. 

Le petit garçon, tout fou, sourit et s'écrie : Merci papa ! Je te pardonne tu sais...

 

Sur ce, le fils se lève de son lit et va prendre une boîte dans son armoire. Et là, il se met à compter son argent.

 

Le père, qui constate que le gamin a déjà de l'argent commence de nouveau à s'énerver.

 

- Pourquoi voulais-tu davantage d'argent  si tu en avais déjà dans ta boîte ?

- Papa, c'est parce que je n'en avais pas assez ! répond le fils. A présent, j'ai exactement 60 francs... puis-je acheter une heure de ton temps ? S'il te plaît, demain, tu peux arriver plus tôt à la maison car j'aimerai tant manger avec toi !

 

Le père reste muet de surprise. Des larmes coulent de ses yeux, il se met à genoux devant son fils et le prend dans ses bras. Il l'embrasse tendrement et lui demande à nouveau pardon pour tout ce temps qu'il ne lui pas accordé depuis plusieurs mois...

 

Cette histoire est juste un petit rappel à toutes celles et ceux qui travaillent dur dans la vie.

 

Nous ne devons pas la laisser filer entre les doigts sans avoir passé du temps avec celles et ceux qui en ont vraiment besoin, celles et ceux qui sont proches de notre cœur !

 

N'oublions pas de partager ces 60 francs (la valeur de notre temps) avec une personne que nous aimons.

 

Si nous mourons demain, l'entreprise pour laquelle nous travaillons pourra facilement nous remplacer dans les prochaines heures (les cimetières ne sont-ils pas remplis de gens soi-disant irremplaçables ?). Mais notre famille et nos amis souffriront de ce manque de partage, parfois pour le reste de leur vie...

 

Rassurez-vous, ce message je le prends d'abord pour moi-même car je suis conscient que je dois encore m'améliorer dans ce domaine.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Partager cet article
Repost0
2 septembre 2011 5 02 /09 /septembre /2011 07:00
Boire à l'oeil
Boire à l'oeil

Quand on dit d'une personne qu'"elle a bu à l'oeil" ou "aux frais de la princesse", c'est qu'elle a consommé gratuitement.

 

Au 19ème siècle déjà, on disait "avoir un repas à l'oeil", pour signifier qu'on l'obtenait à crédit. Cette expression pourrait provenir de "ne payer que de sa personne",qui signifie que celui qui rendait un service ne le faisait sans aucune autre garantie que l'apparence de son client.

 

On disait également en provençal : "compra à l'uéti" qui signifiait "acheter sans peser", donc acheter en estimant seulement le poids. Ensuite est apparue l'expression "faire un oeil à quelqu'un" pour figurer qu'on lui faisait crédit. Par extension, "consommer à l'oeil" aurait pris le sens de "gratuitement".

 

De même, "boire aux frais de la princesse"a le même sens. La consommation est payée par une personne riche, une entreprise ou une administration. On emploie cette expression depuis 1828.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 09:05
La citation du jour

"On n'est jamais heureux que dans le bonheur qu'on donne. Donner, c'est recevoir."

 

Abbé Pierre

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Bienvenue sur notre blog !
  • : Blog familial où vous êtes toutes et tous les bienvenu(e)s ! Nous vous invitons, par exemple, à découvrir la Galice, ce qu'est le burn-out (avec des pistes pour s'en sortir), la traite des femmes en Suisse, qui est vraiment Jésus-Christ, quelques humoristes, etc.
  • Contact

Recherche