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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 23:50

Burn-out livre 01

 

Résumé du livre :

 

Un témoignage puissant, poignant et vrai, qui nous fait réfléchir à nos attitudes face à l'épuisement spirituel, psychique, intellectuel et physique. C'est ce que Georges Musy a vécu à 39 ans, entraîné dans le piège de l'activisme et du perfectionnisme, y compris l'activisme chrétien. Tout ce qui faisait sa vie professionnelle, familiale, amicale et ecclésiale, s'est effondré en même temps que lui.Le "burn-out" est bien plus courant qu'on ne le pense, et l'auteur montre quels sont les signes avant-coureurs qui doivent nous alerter.

 

Que ferons-nous si c'est à nous que cela arrive? Quel comportement aurons-nous si cela touche des membres de notre famille, des amis, des collègues de travail ou des personnes qui fréquentent la même église que nous? Serons-nous de ceux qui les enfoncent ou de ceux qui sauront tendre une main secourable et efficace?

 

Ce qu'a vécu Georges, et la manière dont il a pu s'en sortir nous concerne tous, car le "burn-out", de nos jours, rôde partout autour de nous.

 

Extrait de la préface de Michelle d'Astier de la Vigerie :

 

"Le livre de Georges Musy parle du piège de l'activisme, du surmenage dont il n'est pas question de se soucier puisque "en Dieu nous faisons des exploits", et d'une course pour être au top niveau spirituel, familial ou professionnel, et parfois les trois à la fois, ceci pour être conforme à ce que les autres attendent de vous et à l'idée que l'on s'est faite de ce que l'on devait être. Mais ce n'était pas ce que Dieu attendait de nous...

 

Ce témoignage nous interpelle aussi par rapport aux chrétiens qui exigent toujours des autres au-delà de ce qu'ils peuvent donner et qui n'acceptent pas qu'un responsable s'écroule: ils seront les premiers à lui enfoncer davantage la tête sous l'eau, par ce que ce frère n'est plus un fleuron de l'église locale et qu'ils en ont honte. D'ailleurs, puisqu'il déserte les cultes et les réunions de prières, c'est forcément un rétrograde, quelqu'un peut-être de dangereux car il pourrait en contaminer d'autres…"

 

 

(Format 14 x 21 cm, 152 pages, CHF 18.50 TTC, Éditions RDF Chailly/Montreux, 2006)

 

Si vous êtes intéressé(e) par cet ouvrage, vous pouvez le commander à l'adresse suivante :

 

Editions RDF, rue des Fontaines 2, CH-1816 Chailly/Montreux

Tél. +41 21 964 65 01 Internet : www.rdf.ch  e-mail : info@rdf.ch

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6 avril 2012 5 06 /04 /avril /2012 16:07

C’est le mot latin « pascal », autrement dit « passion » - en hébreu « pessa’h » ou « pésah », ce qui signifie passage - qui a donné « Pâques » dans les langues romanes comme l’espagnol et le français.  Le passage dont on parle est celui que vécut Jésus en passant de la mort (crucifixion) à la vie (résurrection).

 

qu-est-ce-que-passa-h-ou-la-paque-juive

 

Par contre, en anglais le mot « Easter » vient d’une déesse anglo-saxonne du printemps et de la fertilité : Eoster.

 

A noter que la Pâque juive commémore la sortie de l’Égypte pour le peuple hébreu qui était retenu captif depuis 400 ans avant que Moïse le fasse sortir avec l’aide de Dieu (lire Exode 12 et Exode 13).

  

moise-10 

 

Bien avant cela, Dieu avait révélé à Abraham que son peuple serait esclave des égyptiens durant 4 siècles :

 

« L’Eternel dit à Abraham : Sache que tes descendants seront des immigrants dans un pays qui ne sera pas le leur ; ils y seront esclaves, et on les maltraitera pendant quatre cents ans. » (Genèse 15 ; 13)

 

Pâques faisait initialement partie de la Pâque Juive, étant donné que Jésus-Christ a été crucifié...

  

Jésus crucifié 04 

 

et est ressuscité (500 témoins peuvent le confirmer selon 1 Corinthiens 15; 6-7 en plus de plusieurs femmes et disciples) durant la semaine de la Pâque (Matthieu 26 ; 1-30).

 

Jésus réssuscité 04 

 

Les chrétiens considèrent que Christ est l’Agneau de la Pâque dont parle le livre de l’Exode, puisqu’il est devenu le sacrifice parfait et sans péché (Hébreux 4 ; 15), capable de pardonner les péchés de tous les hommes et de toutes les femmes.

 

Initialement, les chrétiens qui choisirent de suivre Jésus honorèrent le jour de Pâques au cours des années qui suivirent l’événement. Mais avec l’expansion du christianisme dans des nations non chrétiennes, la célébration de Pâques s’est progressivement mélangée avec les rites païens de la fête du printemps. De ce fait, les célébrations modernes telles que le lapin de Pâques...

 

lapin 

l’arbre de Pâques...

 

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et les œufs...

 

dyn002 original 430 323 pjpeg 2631944 04e58586edf46afc5e5c5 

 

sont le résultat de ce compromis. Autrement dit, dans ce cas particulier, de par son laxisme la religion a fait un choix entre plusieurs solutions dont aucune n’est totalement satisfaisante aux yeux des véritables disciples de Christ.   

 

A noter que l’œuf contient la vie et, depuis l’ère chrétienne, la vie (petit poussin) qui jaillit de l’œuf est devenue une grossière substitution de la résurrection de Jésus-Christ. D’autre part, au printemps, plus particulièrement à la période de Pâques, la nature (les animaux, les fleurs) se réveille ; elle revit. Comme l’œuf, le lapin est un symbole de vie. Pourquoi ? Parce que le lapin est le premier animal que l’on voit dans les prés et qui s’accouple. C’est pour cette raison qu’il est devenu le symbole de la vie qui réapparaît, du réveil de la nature.

 

lapin-paque

 

Pourtant, Pâques est souvent la fête que de nombreuses personnes choisissent pour se rendre à l’église et où, en principe, ils entendent la « Bonne Nouvelle » de la résurrection de Jésus-Christ.

 

Jésus ressuscité 01

  

C’est également lors de la fête de Pâques que l’on peut réunir toute la famille autour d’un bon repas et partager la joie de la résurrection de Jésus-Christ. Toutefois, du moins en Occident, cette tradition chrétienne s’est beaucoup perdue durant ces dernières décennies et à notre époque, le commun des mortels se réjouit d’avoir 4 jours de congé pour aller « s’éclater » une dernière fois sur les pistes de ski quand il y a encore de la neige ou aller se bronzer au soleil dans le Sud…

 

Nous sommes très loin des temps et de la manière où les premiers chrétiens célébraient la résurrection de Jésus le 14ème jour du mois de Nisan, soit en mars-avril pour nous, qui correspond à la date de la Pâque juive. Par la suite, certains commencèrent à célébrer la Pâques le premier jour de la semaine, donc le dimanche – jour où le Seigneur est ressuscité – le plus proche de la Pâque juive. Cette habitude s’installa surtout dans la partie occidentale de l’Empire romain. Toutefois, à Rome, on célébrait Pâques à des dates différentes, selon les congrégations.

 

Pendant les trois premiers siècles de l’Église, peu d’efforts furent faits pour uniformiser les dates des fêtes chrétiennes car les chrétiens étaient fortement persécutés. Cependant, l’empereur Constantin – lui-même converti -, qui légalisa le christianisme, souhaitait le séparer totalement du judaïsme. Il convoqua donc le Concile de Nicée en 325 et décida que Pâques serait célébré le dimanche suivant la première pleine lune de l’équinoxe du printemps, mais jamais lors de la Pâque juive.

 

Cette décision ne fut pas immédiatement acceptée partout. Finalement, l’Église accepta que la fête ait lieu entre le 22 mars et le 25 avril et au 16ème siècle, Grégoire XIII – pape qui succéda à Pie V le 14 mai 1572 - réforma le calendrier julien en Occident, d’où son nom : le calendrier grégorien. Les églises orientales et russes le conservèrent et Pâques fut à nouveau célébré à des dates différentes.

 

L’origine de Pâques peut également être retracée dans la cérémonie de la Pâque Juive. Les théologiens bibliques considèrent que Christ est caché dans l'Ancien Testament, alors qu’Il est révélé dans le Nouveau Testament. On peut comparer les éléments de la Pâque Juive à la lumière de la vie de Christ. Traditionnellement, on choisissait l’agneau pour le sacrifice de la Pâque quatre jours avant de le sacrifier. Jésus est entré dans Jérusalem quatre jours avant qu’Il ne soit crucifié.

 

Jésus crucifié 05

 

D’autre part, il était de coutume d’égorger l’agneau à 3 heures de l’après-midi lors de la Pâque. Jésus, quant à lui, a prononcé les mots « tout est accompli » (Jean 19 ; 30) et il est mort sur la croix à 3 heures de l’après-midi (traditionnellement reconnu comme vendredi Saint ; mais de nombreux chrétiens ont déterminé que la crucifixion a probablement eu lieu le mercredi ou le jeudi, soit la veille du Grand Sabbat qui eut lieu cette année-là).

 

En effet, La fête des « Pains sans levain » commençait au coucher du soleil. Un des rituels était de faire le sacrifice d’une offrande de céréales, ce qui représentait les premiers fruits de la récolte. Dans son épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit ceci : « Mais maintenant, Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. » (1 Corinthiens 15 ; 20).

 

Jésus 15

 

Pâques, (également appelé Jour de la Résurrection) est l’élément pivotant de la foi chrétienne. L’apôtre Paul, initialement appelé Saul, un juif qui persécutait les chrétiens, s’est converti quand il a rencontré Jésus sur le chemin de Damas (Actes 9 ; 1-30). En tant que témoin oculaire de Christ, Paul a affirmé très clairement que sans la résurrection, la foi en Christ n’a pas de fondement :

 

« Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15 ; 12-14).
 

Par sa naissance, Jésus-Christ a accompli plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant le Messie. Et au moment de sa crucifixion, de sa résurrection et de son ascension auprès du Père, plus de 300 prophéties avaient trouvé leur accomplissement. Ces chiffres à eux seuls apportent l’évidence que Jésus est le Messie promis. C’est donc avec raison que les chrétiens du monde entier considèrent Pâques comme un événement très spécial.

 

Au début de l’Église, les premiers chrétiens étaient, pour la plupart, des Juifs convertis. Et parce que Jésus a été crucifié et est ressuscité durant la période de la Pâque juive, leur célébration de la résurrection de Christ était marquée durant l’observance de la délivrance de l’esclavage en Égypte.

 

Les Juifs chrétiens (ou les Juifs Messianiques) considèrent la Pâque comme un temps symbolique de libération. Christ a libéré de l’oppression du péché (par sa mort sur la croix) tous ceux qui croient et il les a aussi libérés de la mort éternelle (par sa résurrection d’entre les morts).

 

Le mot fête signifie réjouissance. C’est un événement pour fêter quelque chose ou quelqu’un. De ce fait, Pâques (résurrection de Jésus-Christ) et Pentecôte (descente du Saint-Esprit sur les hommes) sont deux fêtes chrétiennes qui ont vraiment une immense valeur pour tous les chrétiens répartis dans le monde.

 

Le Vendredi-Saint commémore la crucifixion de Jésus-Christ. Donc ce n’est pas une réjouissance en soi, excepté le fait que Jésus est mort pour le pardon de nos péchés.

 

Le sang que Jésus a versé pour vous et pour moi est l’accomplissement de la promesse du Père pour notre salut éternel.

 

Jésus 14

 

La vie éternelle, ce n’est pas seulement la vie après la mort. C’est la vie du Royaume de Dieu, déjà présente en nous qui croyons, et qui ne cessera jamais.

 

Il nous appartient de notre vivant de faire le choix d’accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie. Une fois mort, nous ne pouvons plus faire ce choix et personne d’autre ne peut le faire pour nous car Dieu nous a créé libre.

 

« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14 ; 6)

 

« Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvé. » (Actes 4 ; 12)

 

« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous… » (1 Timothée 2 ; 5-6)

 

 

Permettez-moi donc de vous souhaiter Joyeuses Pâques car Jésus-Christ est vraiment ressuscité !

 

jesus11om

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

  

Sources :

 

Christian History Institute, Glimpses no 100

 

Journal de Payerne (avril 1995)

 

A propos de l'origine de Pâques

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27 août 2011 6 27 /08 /août /2011 09:05

Il y a déjà plus de 11 ans que j'ai vécu l'une des plus terribles épreuves de ma vie... Rassurez-vous, je m'en suis bien sorti par la grâce de Dieu !

 

Un journaliste chrétien, Serge Carrel, a su transmettre, à travers son article que je vous invite à découvrir ci-dessus, ce que j'ai vécu pendant 27 mois, soit du 5 mai 2000 à mi-septembre 2002...

 

Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à Serge pour sa gentillesse, sa douceur, sa patience et sa compréhension.

  

Je profite également de cette occasion pour remercier le photographe, Michel Jeandupeux www.mesimages.ch/ pour les bonnes photos réalisées dans les locaux de l'église du TEEN à Neuchâtel en septembre 2007 avec Bob Cole lors de son enseignement et de mon témoignage sur le burn-out :

 

Georges Musy 09.09.2007 01

 

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 18:12

Il y a déjà un peu plus de 2 ans, une chaîne de télévision privée basée à Yverdon-les-Bains, DeltaVision, m'a proposé de faire une émission sur le burn-out en y apportant mon témoignage...   

J'ai tout de suite accepté et mon ex-conseiller AI de l'époque, M. Marco Lepori, qui est devenu adjoint de direction depuis, a également pu s'exprimer quant aux mesures de réadaptation professionnelles proposées par l'AI.       

Vous pourrez également entendre Mme Cristina Heierli, psychiatre, commenter mon témoignage et apporter quelques précisions très instructives quant au burn-out.      

Je profite de cette occasion pour remercier chaleureusement M. Serge Carrel, journaliste de l'émission, pour son tact, sa gentillesse et son empathie.    

Vous pouvez également lire son article, toujours sur le même sujet, en vous rendant sur le site de la FREE.

Si vous êtes intéressé(e), je vous laisse le soin de visionner cette vidéo et de me faire part de vos éventuels commentaires.

Bien à vous !

Georges Musy

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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 08:20
Joyeuses Pâques !
Joyeuses Pâques !
Joyeuses Pâques !

Pour les chrétiens, dont je suis, Pâques est la fête qui commémore la résurrection de Jésus-Christ 3 jours et 3 nuits après sa crucifixion ! (Matthieu 12; 40) 

 

Toutefois, à l'origine, la Pâque - de l'hébreu Pessa'h - est une fête juive qui commémore la sortie de l'Egypte pour le peuple hébreu qui était retenu captif. (Exode 12 et Exode 13).

 

Le dimanche de Pâques, ainsi que les fêtes qui y sont liées - comme par exemple l'ascension (40 jours après Pâques) - se déroulent à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches suivants :

  • 24 avril 2011,
  • 8 avril 2012,
  • 31 mars 2013,
  • 20 avril 2014,
  • 5 avril 2015,
  • 27 mars 2016,
  • 16 avril 2017,
  • 1er avril 2018,
  • 21 avril 2019,
  • 12 avril 2020,
  • 4 avril 2021,
  • 17 avril 2022,
  • 9 avril 2023,
  • 31 mars 2024.

Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du soleil et les saisons. En fait, elles sont basées sur le calendrier lunaire, comme celui utilisé par les Juifs, pour fixer notamment la date de la Pâque juive.

 

Pour moi, Pâques, c'est la résurrection de Jésus-Christ !

 

En effet, Jésus-Christ a vaincu la mort en se sacrifiant pour chacun/e d'entre nous. Il a payé notre dette pour que nous puissions nous aussi vaincre la mort et passer notre éternité à ses côtés...

 

Ce choix, qui est personnel, se fait de notre vivant et je vous encourage à le faire maintenant car c'est aujourd'hui le jour du salut !

 

Jésus dit : "Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour." (Jean 6; 40)

 

Joyeuses Pâques à vous toutes et à vous tous !

 

Georges Musy

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 08:32
Burn-out : le travail rend fou !

En fichier annexé, un article publié le 23 juin 2010 dans le magazine Terrafina que je vous invite à lire.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 14:00
La foi en Dieu et en Jésus-Christ = La foi qui sauve !
La foi en Dieu et en Jésus-Christ = La foi qui sauve !
La foi en Dieu et en Jésus-Christ = La foi qui sauve !

La base pour la vie chrétienne est la repentance et la foi en Dieu et en Jésus-Christ.

 

La repentance est comme le volant d’une automobile : elle me met dans la bonne direction.

 

La foi en Dieu et en Jésus-Christ est comme le moteur : s’il ne fonctionne pas, je ne peux pas aller très loin…

 

Avoir la foi, c’est croire ! Il ne s’agit pas de croire comme le monde croit en y rajoutant l’incertitude et le doute, mais de croire dans le sens de se confier à Dieu, d’adhérer à la Parole, de mettre sa confiance en Jésus-Christ !

 

Avoir la foi ne signifie pas seulement de croire en l’existence de quelque chose ou de quelqu’un car les démons ont aussi ce type de foi.

 

«Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi et ils tremblent. » (Jacques 2 ; 19)

 

La foi est une attitude de confiance qui se manifeste dans des actions très précises. Par exemple, quand je prends le train, je ne vais pas vérifier si le conducteur de la locomotive a bien son permis. Je lui fais confiance. J’ai également confiance que le train ne va pas dérailler, même si cela arrive de temps à autre. Et quand je place mon argent dans une banque, je m’attends à recevoir des intérêts. Je fais confiance à mon banquier. Enfin, lorsque je m’assieds sur une chaise, je ne pense pas qu’elle va se casser parce que je vais m’asseoir dessus, même si cela peut aussi parfois se produire. J’ai confiance dans le fait qu’elle va supporter mon poids...

 

Chaque jour qui passe, je mets et vous mettez votre confiance dans des personnes, des engins mécanisés (voiture, train, bus, avion, etc.), du matériel informatique, etc.

 

Il ne s’agit pas non plus de confondre la foi en Jésus-Christ (nature spirituelle) avec la croyance, qui a une nature intellectuelle.

 

La foi vient de Dieu. La mesure de foi est donnée, départie à chacun(e) par Notre Père. (Romains 12 ; 3)

 

Nous recevons aussi une mesure de foi en entendant la Parole de Dieu :

 

« Ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la Parole du Christ. » (Romains 10 ; 17)

 

La foi, c’est croire du cœur et confesser de la bouche. Donc, croire et proclamer c’est la réalisation de la foi.

 

Dans Romains 10 aux versets 9 et 10, nous pouvons lire : « Si tu confesses de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. Car en croyant du cœur on parvient à la justice, et en confessant de la bouche on parvient au salut. »

 

« Or la foi, c’est l’assurance (substance, garantie) des choses qu’on espère, la démonstration (conviction) de celles qu’on ne voit pas. » (Hébreux 11 ; 1)

 

Dans ce verset, le mot assurance vient du grec « hypostasis » qui signifie fondation ou fondement. Ce mot, qu’on peut aussi traduire par substance ou par garantie, exprime ici que le chrétien possède déjà, par la foi, la réalité des biens à venir.

 

La foi implique l’action, la mise en pratique.

 

La foi c’est avoir la confiance de demander des choses au Nom de Jésus et croire que nous l’avons reçu.

 

« C’est pourquoi je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et cela vous sera accordé (litt. : cela sera à vous). » (Marc 11 ; 24)

 

Pour vous donner une explication plus concrète, j’aimerai vous laisser cette image : si je plante des graines en terre dans mon jardin, je dois patienter quelques jours, parfois quelques semaines avant de voir un résultat. Pour certains arbres, il faut attendre même des années.

 

J’arrose mes petites graines, je les entretiens afin qu’elles donnent les légumes que j’attends. Il en va de même avec la foi; je dois l’entretenir, confesser des paroles positives, croire dans mon cœur et le résultat que j’attends sera là.

 

« De la même bouche sortent la bénédiction et la malédiction. » (Jacques 3 ; 10)

 

Avec ma langue, avec mes paroles, je peux faire autant le bien que le mal. Quelle est mon attitude par rapport à ces petites graines que j’ai semées ? Vais-je bénir ou vais-je maudire ?

 

Il ne s’agit pas par là d’étaler une foi triomphaliste qui risquerait de blesser des chrétiens dans leur parcours. Le fait d’être malade ne signifie pas forcément qu’il y a du péché dans ma vie.

 

Dieu peut utiliser une situation (handicap, maladie, infirmité) pour sa gloire car « toutes choses concourent (coopèrent) au bien de ceux qui aiment Dieu. » (Romains 8 ; 28)

 

J’ai un frère en Christ qui est en chaise roulante depuis sa plus tendre enfance; en fait il est né avec une malformation des vertèbres (Spina Bifida) qui l’a empêché de marcher et, à travers ce grave handicap, Dieu l’utilise pour témoigner à sa gloire tant aux gens bien portants qu’aux handicapés. Ce frère rayonne de l’amour et de la paix de Dieu et cela touche des cœurs encore inconvertis.

 

J’ai un autre frère qui avait un collègue de travail qui était très malade. Il était à l’hôpital et sa maladie était très grave. Pourtant, ce frère avait reçu du Seigneur qu’Il devait aller prier pour lui. Il a mis plusieurs jours ou semaines avant de le faire, avec l’accord de la famille. Résultat, un mois plus tard, soit après ses prières, ce collègue est mort ! Imaginez le doute qui est venu s’installer dans son esprit avec cette question « Pourquoi ? » Il avait pourtant obéi à Dieu et le résultat était plutôt décourageant, voire même révoltant !

 

Plusieurs hommes de Dieu ou femmes de Dieu ont passé par ces étapes. Il a fallu pour certains qu’ils prient pour des dizaines de malades avant de voir des miracles ou des guérisons... Mais pour les autres, la prière leur a certainement été salutaire. Ils sont morts, mais sans doute sauvés ! Faisons confiance à Dieu !

 

Ces expériences sont là pour nous rappeler que Dieu est souverain et qu'en premier lieu nous devons lui obéir, peu importe les circonstances. Mais l’Ennemi rôde et souvent il vient nous décourager : « Tu vois, ton Dieu n’était pas avec toi ! Ta vie n’est pas en ordre alors tu n’as pas pu le guérir ! Tu n’as pas prié correctement ! Tu n’es pas capable ! Etc. »

 

La foi est semblable à un muscle, elle doit être entraînée. Je me souviens que, dans ma jeunesse, j’allais souvent m’entraîner au foot sur le grand terrain du FC Payerne. A ce jour ce serait inimaginable car le terrain est réservé exclusivement aux matches. Ma maison se trouvait à environ 300 mètres de là, donc je n’avais pas un trop grand trajet à effectuer, souliers de foot avec crampons aux pieds. Je passais des heures à tirer des corners, des coup-francs ou des penalties tout seul, sans gardien, sans autre joueur. Cela impliquait que je devais vraiment m’appliquer pour mettre le ballon dans les buts car personne n’allait le chercher si je tirai à côté. Parfois, il n’y avait pas de filet dans les buts, alors même si je tirai bien, j’étais quitte pour aller chercher le ballon à chaque tir. Je ne vous dis pas les kilomètres que je faisais à chaque séance. Mais ceci m’a appris la volonté, la persévérance, la précision, la concentration et l’endurance. Ma force mentale et ma résistance physique ont progressé très rapidement. Et je voyais le fruit de mon travail lors des matches où j’arrivais à mettre de magnifiques buts en tirant un corner directement dans la première ou deuxième lucarne sans que le gardien ou un défenseur puisse l’attraper ou en tirant des coups-francs très précis. D’autre part, pour m’améliorer techniquement, je jonglais régulièrement de longues minutes avec une balle de tennis devant chez moi. Avec des copains, nous faisions même des concours et des petits matches en jouant uniquement avec une balle de tennis. Au début, c’était assez laborieux, mais avec le temps, je vous assure que les résultats se voyaient aussi sur le terrain.

 

Avec la foi, en faisant des essais, j’ai le droit de me tromper. Je dois prendre des haltères qui correspondent à ce que je peux soulever. Je ne dois surtout pas vouloir brûler les étapes. C’est en forgeant que l’on devient forgeron ! Il en est de même avec la foi. Je dois essayer, remettre l’ouvrage sur le métier. Et je demande au Seigneur de m’aider, jour après jour, à progresser dans mon parcours de foi avec persévérance et... aussi avec sagesse !

 

La foi qui sauve vient du cœur. Ce n’est pas seulement accepter la Parole de Dieu car là il s’agit de la foi historique basée sur les récits bibliques. La véritable foi, c’est vivre, agir et obéir conformément à la Parole de Dieu. Sans cela, la foi est vaine.

 

"Mais, veux-tu comprendre homme vain, que la foi sans les œuvres est stérile ? Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, pour avoir offert son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres sa foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut compté comme justice ; et il fut appelé ami de Dieu. Vous le voyez, c’est par les œuvres que l’homme est justifié, et non par la foi seulement. " (Jacques 2; 20-24)

 

Croire en Jésus-Christ, c’est faire ce qu’il dit, c’est mettre sa confiance en lui, être dépendant de lui.

 

Un homme de Dieu, dont j’ai oublié le nom, a dit : « Ce n’est pas 5 minutes de foi qui nous sauve, mais une vie de foi ! »

 

Quelle est votre montagne dans votre vie ? Le rejet, la drogue, le sexe, l’alcool, la cigarette, vos dettes, votre avortement, votre divorce, votre travail, votre maladie ?

 

Je faisais partie de ceux qui ont foi dans les inepties créées, inventées par le diable pour déstabiliser l’homme (médiums, voyance, numérologie, graphologie, astrologie, magie, guérisseurs, magnétiseurs, ésotérisme, etc.). Les gens sont prêts à croire des guérisseurs, mais ils ne croient pas ou ne croient plus que Dieu peut guérir. Ils pensent ou disent: « C’était valable il y a deux mille ans, mais plus maintenant. » Hélas, c’est encore un mensonge car Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 ; 8) et ce qu’il a accompli dans le passé, il est capable de le faire aujourd’hui, pour vous, dans votre vie !

 

Les gens ne savent plus faire confiance en Dieu. Ils se considèrent souvent comme des incapables, des faibles et trouvent normal de souffrir ici bas, d’être à la limite de la pauvreté, d’être humiliés... mais ce n’est pas la volonté de Dieu pour votre vie !

 

Nous pouvons tous marcher sur la Parole de Dieu, comme Jésus-Christ a marché sur les eaux. Nous pouvons faire confiance, adhérer à la Parole de Dieu et croire que nous sommes transportés par Jésus et ainsi notre vie sera transformée de manière radicale.

 

Je me souviens d’un jour où j’étais en train de lire un livre intitulé « Miracles au Pluriel »[1] et que je devais aller trouver un client kurde, musulman, marié, père de 2 filles. Je disais au Seigneur : « Ce que cet homme témoigne dans son livre, je veux le vivre ! Je veux aussi me baser sur ta Parole pour guérir des malades en ton Nom ! »

 

Je me suis donc rendu chez un de mes clients, musulman non pratiquant, à l’heure convenue pour parler d’assurances. Quand il m’a ouvert la porte, son visage était fatigué, il tenait sa fille cadette dans ses bras et il m’a dit d’entrée : « Je suis désolé, mais la petite est malade. Elle ne dort plus depuis 2 nuits, elle pleure, elle crie et le médecin ne sait plus quoi faire. Il faudrait que tu passes un autre jour. »

 

J’ai déposé mon attaché-case dans le couloir, puis je lui ai répondu : « Puis-je prier pour elle ? Peux-tu demander à ton épouse si elle est d’accord que je prie pour votre fille ? » Je lui avais déjà témoigné de ma foi auparavant et il avait vu l’intervention de Dieu dans ses propres finances suite à mes prières et là il demanda tout de suite à sa femme si je pouvais prier pour leur fille. Elle sortit de sa cuisine, me salua et répondit oui. Alors, j’ai imposé les mains sur le front de la petite fille, elle a cessé de pleurer, sa fièvre s’en est allée instantanément et sa maman l’a couchée dans son lit. Nous avons pu parler tranquillement avec mon ami et client et quand je suis parti, la petite dormait à poings fermés. Le lendemain, j’ai pris des nouvelles et cet ami m’a confirmé que sa fille était totalement guérie. Elle avait même réclamé à manger dès son réveil. Il louait Dieu au téléphone tellement il était heureux. Plus tard, cet homme s’est converti et je m’attends à ce qu’il en soit de même pour toute sa famille.

 

Dieu m’a pris au mot et quand je lui ai dit que je voulais vivre des miracles, prier pour les gens, témoigner de Christ à travers mon travail, il m’a ouvert les portes et j’ai pu vivre des expériences passionnantes et passionnées avec lui ! Et je désire que cela continue.

 

Enfin, je sais aussi également que je dois apprendre à rester humble et à gérer mes échecs tout en visualisant mes futurs succès par la grâce de Dieu…

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

 

[1] Miracles au pluriel, de Pierrot Fey, 1998, Éditions Porte Ouverte Chrétienne

 

Pierrot Fey - Miracles au pluriel

 

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 07:26
Burn-out : Mon témoignage en avril 2009 à Nancy
Burn-out : Mon témoignage en avril 2009 à Nancy

Le 30 avril 2009, j'ai eu l'occasion de donner mon témoignage pendant 44 minutes devant un parterre d'environ 450-500 professionnels de la santé sur l'invitation de plusieurs étudiant(e)s en médecine que je remercie infiniment encore aujourd'hui (voir l'attestation ci-dessus) et en particulier Mme Sandra Jérôme qui a osé me contacter et me demander si je pouvais témoigner de mon burn-out dans le cadre de ce colloque intitulé : "Entre épuisement et épanouissement professionnel".

 

A noter que ce colloque a été organisé en partenariat avec l'Association Nationale pour la Formation du personnel Hospitalier.

 

Ce témoignage a été le meilleur que j'ai pu donner à ce jour et ce, devant du personnel médical qui est très souvent confronté à la problématique du burn-out.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

   

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 18:30

Le 14 décembre 2006, j'ai été invité à dédicacer mon livre "Burn-out, il y a une issue !" chez Manor à Fribourg.

 

Au passage je tiens à remercier les responsables de cette soirée dédicaces pour leur gentillesse et l'excellente publicité qui a été faite pour mon ouvrage...

 

Burn-out livre dédicace 01 

 J'ai eu beaucoup de plaisir à dédicacer plusieurs exemplaires de mon livre...

 

Burn-out livre dédicace 02

 

à des personnes que je ne connaissais pas...

 

Burn-out livre dédicace 03 

Encore un grand Merci à la direction de Manor et aux responsables du rayon qui ont permis que cette soirée soit un bon tremplin pour faire connaître mon témoignage écrit sur la place de Fribourg !

 

Burn-out livre dédicace 04 

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

Burn-out livre 01

 

Si vous êtes intéressé(e) par cet ouvrage, vous pouvez le commander à l'adresse suivante :

 

Editions RDF, rue des Fontaines 2, CH-1816 Chailly/Montreux

Tél. +41 21 964 65 01 Internet : www.rdf.ch  e-mail : info@rdf.ch

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