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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 16:16
Civilisation islamique au début du xxie siècle. Carte des pays dont la communauté musulmane représente plus de 50 % de la population  (Source : Wikipédia)

Civilisation islamique au début du xxie siècle. Carte des pays dont la communauté musulmane représente plus de 50 % de la population (Source : Wikipédia)

Le monde musulman se divise

Actuellement, l’Arabie saoudite et les Etats du golfe se sentent eux aussi menacés par l’Iran. C’est la prise de conscience de l’existence de ce danger qui a, entre autres, poussé certains Etats arabes à conclure les accords d’Abraham avec Israël. De nombreux Etats modérés reconnaissent qu’Israël a raison de s’opposer aux menaces de l’Iran.

 

Ce que l’on croyait impossible il y a quelque temps se produit véritablement : Israël s’allie avec des pays musulmans contre la menace que représente l’Iran.

Drapeaux : Arabie Saoudite et Iran
Drapeaux : Arabie Saoudite et Iran

Drapeaux : Arabie Saoudite et Iran

Pourquoi les Etats-Unis soutiennent-ils autant Israël ?

Les Etats-Unis savent qu’Israël est le seul partenaire fiable au Proche-Orient. Combien de milliards de dollars ont-ils investis en Irak et en Afghanistan ? Cela a-t-il permis de régler les problèmes ? Pas le moins du monde. Au contraire, cela a renforcé le rejet de l’Occident.

 

Nous voyons aujourd’hui qu’il y a une faille dans le monde musulman entre les musulmans modérés et les musulmans radicaux. Elle s’étend jusqu’en Europe, aux Etats-Unis et partout où les musulmans vivent. Le spectre d’un embrasement mondial se renforce à l’horizon. Les Etats-Unis essaient d’apaiser les choses. Mais on ne sait pas s’ils y parviendront encore longtemps.

Drapeau américain

Drapeau américain

Pourquoi les musulmans n’immigrent-ils pas dans les pays musulmans ?

Il existe 22 pays arabes et musulmans et au moins autant de pays musulmans, mais pas arabes. Pourquoi est-ce que les réfugiés ne sont pas accueillis par ces Etats-là ? Et pourquoi est-ce que les musulmans n’immigrent-ils pas vers ces pays en priorité ?

 

Par ce qu’ils n’y sont en général pas les bienvenus. C’est pour cela qu’ils préfèrent aller habiter dans les pays occidentaux libéraux. Mais en fin de compte, ils conservent leur mentalité extrémiste et radicale. Et cela commence à poser un problème majeur au monde occidental.

Extension géographique de la langue arabe contemporaine : Comme seule langue officielle : vert, Comme langue co-officielle majoritaire : bleu foncé, Comme langue co-officielle minoritaire : bleu-ciel (Source : Wikipédia)

Extension géographique de la langue arabe contemporaine : Comme seule langue officielle : vert, Comme langue co-officielle majoritaire : bleu foncé, Comme langue co-officielle minoritaire : bleu-ciel (Source : Wikipédia)

Que va-t-il se passer à Gaza ?

Après les crimes abominables commis par le Hamas le 7 octobre 2023 dans les localités jouxtant la bande de Gaza, Israël a compris qu’il fallait en finir une fois pour toutes avec cette organisation criminelle.

 

Nous prions et nous espérons qu’il parviendra à l’éliminer. Mais même s’il y parvenait, nous devons nous souvenir que la menace qui pèse sur Israël vient de l’Iran et du reste du monde musulman radical. Cette menace devient graduellement une menace pour le monde entier. La seule consolation que nous avons est le fait que rien ne se produit sans que Dieu l’ai permis et qu’il est le juge ultime.

Fredi Winkler

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Missiles envoyés depuis la bande de Gaza sur Israël (2023)
Missiles envoyés depuis la bande de Gaza sur Israël (2023)
Missiles envoyés depuis la bande de Gaza sur Israël (2023)

Missiles envoyés depuis la bande de Gaza sur Israël (2023)

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 15:05
Menahem Begin, Jimmy Carter et Anouar el-Sadate lors des accords de Camp David en 1978 (Source : Wikipédia)
Menahem Begin, Jimmy Carter et Anouar el-Sadate lors des accords de Camp David en 1978 (Source : Wikipédia)

Menahem Begin, Jimmy Carter et Anouar el-Sadate lors des accords de Camp David en 1978 (Source : Wikipédia)

Le processus de paix avec les Palestiniens par l’entremise des Etats-Unis

Le processus de paix avec les Palestiniens a démarré le 17 septembre 1978 avec les fameux accords de Camp David signés par les présidents Jimmy Carter pour les Etats-Unis, Anouar el-Sadate pour l’Egypte et Menahem Begin pour Israël.

Signatures lors des accords de Camp David le 17 septembre 1978 avec Anouar el-Sadate, Jimmy Carter et Menahem Begin (Camp David : Catoctin Mountain Park, Maryland 21788, États-Unis)
Signatures lors des accords de Camp David le 17 septembre 1978 avec Anouar el-Sadate, Jimmy Carter et Menahem Begin (Camp David : Catoctin Mountain Park, Maryland 21788, États-Unis)
Signatures lors des accords de Camp David le 17 septembre 1978 avec Anouar el-Sadate, Jimmy Carter et Menahem Begin (Camp David : Catoctin Mountain Park, Maryland 21788, États-Unis)

Signatures lors des accords de Camp David le 17 septembre 1978 avec Anouar el-Sadate, Jimmy Carter et Menahem Begin (Camp David : Catoctin Mountain Park, Maryland 21788, États-Unis)

Ils ont été suivis par les accords d’Oslo, signés le 13 septembre 1993 par le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, Président de l'Autorité Palestinienne, en présence de Bill Clinton, Président des Etats-Unis, sur la pelouse de la Maison Blanche à Washington DC.

 

Le processus de paix s’est cependant enlisé, surtout à cause du fait que les Palestiniens n’ont pas respecté les obligations qui leur incombaient pour que le processus de paix puisse continuer.

Poignée de main historique lors de la signature des accords d'Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 13 septembre 1993 : encouragé par Bill Clinton, Yasser Arafat tend la main vers Yitzhak Rabin, qui la saisit après une brève hésitation. Pour renforcer la symbolique, la table où furent signés les accords d'Oslo est la même où furent signés les accords de Camp David 15 ans plus tôt (Source : Wikipédia)
Poignée de main historique lors de la signature des accords d'Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 13 septembre 1993 : encouragé par Bill Clinton, Yasser Arafat tend la main vers Yitzhak Rabin, qui la saisit après une brève hésitation. Pour renforcer la symbolique, la table où furent signés les accords d'Oslo est la même où furent signés les accords de Camp David 15 ans plus tôt (Source : Wikipédia)

Poignée de main historique lors de la signature des accords d'Oslo sur la pelouse de la Maison-Blanche, le 13 septembre 1993 : encouragé par Bill Clinton, Yasser Arafat tend la main vers Yitzhak Rabin, qui la saisit après une brève hésitation. Pour renforcer la symbolique, la table où furent signés les accords d'Oslo est la même où furent signés les accords de Camp David 15 ans plus tôt (Source : Wikipédia)

L’émergence d’un mouvement de résistance et de rejet

Les extrémistes palestiniens considèrent la véritable paix avec Israël comme une trahison, car la conclusion de la paix signifie la reconnaissance implicite d’Israël. C’est aussi la raison pour laquelle Yasser Arafat n’a finalement pas signé les accords négociés avec Bill Clinton et Ehud Barak. Il craignait de perdre son statut de héros national et d’être considéré par les extrémistes comme un traître à la cause palestinienne.

 

Depuis l’accès au pouvoir de l’ayatollah Rouhollah Khomeini, puis de son successeur, Ali Khamenei, les Palestiniens ont un puissant allié qui n’hésite pas à annoncer publiquement qu’Israël n’a pas le droit d’exister. L’ancien président Mahmoud Ahmadinejad a déclaré deux fois devant les Nations unies qu’Israël n’avait pas le droit d’exister et que l’Etat juif devait disparaitre. Le monde a entendu cette affirmation effrontée et est passé sans s’émouvoir au point suivant de l’ordre du jour.

 

L’Iran est devenu le moteur du mouvement de rejet d’Israël et le principal soutien du Hamas dans la bande de Gaza. Aujourd’hui, Israël combat un terrorisme étatique encouragé ouvertement par l’Iran et motivé par son interprétation de l’Islam.

Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad (Source : Wikipédia)
Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad (Source : Wikipédia)
Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad (Source : Wikipédia)

Rouhollah Khomeini, Ali Khamenei et Mahmoud Ahmadinejad (Source : Wikipédia)

La question des réfugiés palestiniens

Des comités de l’ONU ont été tout spécialement créés pour résoudre le problème des réfugiés palestiniens. Mais actuellement, il faut reconnaître que ces institutions contribuent plutôt à pérenniser le problème des réfugiés qu’à trouver une solution pour le résoudre.

 

Il y a déjà eu de nombreux problèmes avec les réfugiés de par le monde, mais ils ont été résolus. Prenons par exemple le cas de l’Allemagne. A la fin de la Seconde guerre mondiale, une vague de quinze millions de réfugiés venus des régions perdues après les traités de paix (Silésie, Poméranie, Varmie, Mazurie) est arrivée en Allemagne. Il ne viendrait actuellement à personne en Allemagne l’idée de réclamer ces territoires, car tout le monde sait comment ils ont été perdus. L’Allemagne a déclenché la guerre et l’a perdue. Tout le monde sait qu’elle doit supporter les conséquences de ses actes.

 

Qu’en est-il des Palestiniens ? Ils ont déclenché la guerre et ils l’ont perdue. Mais une majorité d’entre eux refusent de le reconnaître et d’en supporter les conséquences.

Réfugiés palestiniens (Source : ONU)
Réfugiés palestiniens (Source : ONU)

Réfugiés palestiniens (Source : ONU)

La composante islamique et religieuse du conflit en Palestine

Le troisième lieu saint de l’islam se trouve à Jérusalem. En conséquence, le conflit actuel en Palestine n’est pas une simple dispute entre les Palestiniens et Israël. En effet, les Palestiniens sont parvenus à transformer ce conflit en un conflit avec tout le monde musulman.

 

Israël n’est pas le seul à être menacé par l’attitude radicale anti-israélienne de l’Iran : tous les Etats musulmans modérés sont dans le collimateur de l’Iran – en particulier l’Egypte et la Jordanie, qui ont signé un traité de paix avec Israël. Aux yeux des extrémistes radicaux musulmans, ce sont des traitres à la cause musulmane, qui a pour tâche d’arracher les lieux saints de l’islam aux griffes des occupants juifs.

Fredi Winkler

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Jérusalem, mosquée du Rocher
Jérusalem, mosquée du Rocher

Jérusalem, mosquée du Rocher

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 14:30
Camions militaires égyptiens franchissant le canal de Suez sur un ponton le 7 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour (Source Wikipédia)

Camions militaires égyptiens franchissant le canal de Suez sur un ponton le 7 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour (Source Wikipédia)

La guerre du Kippour (du 6 au 24 octobre 1973)

La revanche intervint à peine six ans plus tard. Différentes personnes et organisation signalèrent à Israël l’imminence d’une attaque, mais celui-ci ne prit pas ces avertissements au sérieux. La victoire éclatante contre les Arabes durant la guerre des Six Jours était montée à la tête des dirigeants israéliens qui ne croyaient tout simplement pas que les Arabes étaient capables de faire une chose pareille. Le célèbre service de renseignements israéliens, le Mossad, a complètement failli à sa tâche. La Jordanie eut assez de bon sens pour s’abstenir de participer à la guerre.

 

Le jour de Yom Kippour, alors que presque tous les soldats israéliens étaient en vacances dans leurs familles respectives, Israël fut attaqué à la fois au nord et au sud. Les environs du canal de Suez et le plateau du Golan furent le théâtre des plus grandes batailles entre chars d’assaut de l’époque moderne entre Israël et l’Egypte, d’une part, et Israël et la Syrie d’autre part.

T-62 syriens hors de combat sur les hauteurs du Golan (Source : Wikipédia)

T-62 syriens hors de combat sur les hauteurs du Golan (Source : Wikipédia)

Cette fois-ci, Israël n’obtint pas de franche victoire, mais la situation se solda en quelque sort par un match nul. Si les Etats-Unis n’avaient pas fourni à Israël des armes et des munitions, l’issue de la guerre aurait pu être fatale à Israël. L’Egypte put restaurer son honneur, ce qui est très important pour cette nation.

Le Commandement régional du Nord, en réunion durant la guerre du Kippour le 10 octobre 1973. On reconnait le chef d'état major David Elazar, qui a ses deux mains sur la table, Rehavam Zeevi, adjoint spécial du chef d'état major, debout avec des lunettes de soleil, ainsi que le général Yitzhak Hofi, qui montre du doigt un lieu sur la carte (Source : Wikipédia)

Le Commandement régional du Nord, en réunion durant la guerre du Kippour le 10 octobre 1973. On reconnait le chef d'état major David Elazar, qui a ses deux mains sur la table, Rehavam Zeevi, adjoint spécial du chef d'état major, debout avec des lunettes de soleil, ainsi que le général Yitzhak Hofi, qui montre du doigt un lieu sur la carte (Source : Wikipédia)

La guerre du Kippour marqua le début de la dépendance d’Israël par rapport aux Etats-Unis. À la suite de cela, l’Egypte, et plus tard la Jordanie conclurent la paix avec Israël par l’entremise des Etats-Unis. Elles reconnaissaient ainsi implicitement l’existence de l’Etat d’Israël – un acte impensable pour les extrémistes.

 

Le président égyptien, Anouar el-Sadate, qui avait osé conclure la paix avec Israël, fut pour ce motif assassiné plus tard (le 6 octobre 1981) par un extrémiste.

Anouar el-Sadate, président de la république arabe d'Egypte du 28 septembre 1970 au 6 octobre 1981 (Source : Wikipédia)
Anouar el-Sadate, président de la république arabe d'Egypte du 28 septembre 1970 au 6 octobre 1981 (Source : Wikipédia)

Anouar el-Sadate, président de la république arabe d'Egypte du 28 septembre 1970 au 6 octobre 1981 (Source : Wikipédia)

Pour rester objectif, il ne faut pas oublier de rappeler qu’il y avait aussi des extrémistes parmi les Juifs.

 

Le Premier ministre israélien Yitzhak Rabin fut, pour sa part, assassiné (le 4 novembre 1995) par un Juif extrémiste, car il envisageait de conclure la paix avec les Palestiniens.

 

Fredi Winkler

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Yitzhak Rabin, Premier ministre d'Israël du 13 juillet 1992 au 4 novembre 1995 (Source : Wikipédia)
Yitzhak Rabin, Premier ministre d'Israël du 13 juillet 1992 au 4 novembre 1995 (Source : Wikipédia)

Yitzhak Rabin, Premier ministre d'Israël du 13 juillet 1992 au 4 novembre 1995 (Source : Wikipédia)

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 13:35
 Exode : des femmes et des enfants palestiniens récupèrent certains biens alors qu'ils fuient Jaffa en 1948 (Source : Institute for Palestine Studies, Photograph Collection)
 Exode : des femmes et des enfants palestiniens récupèrent certains biens alors qu'ils fuient Jaffa en 1948 (Source : Institute for Palestine Studies, Photograph Collection)

Exode : des femmes et des enfants palestiniens récupèrent certains biens alors qu'ils fuient Jaffa en 1948 (Source : Institute for Palestine Studies, Photograph Collection)

La guerre pour la possession de la Palestine

Les dirigeant arabes palestiniens n’étaient pas en mesure de mener la guerre seuls et ils se sont donc associés aux pays voisins (l’Egypte, la Syrie, la Jordanie et le Liban) ainsi qu’à l’Irak et à l’Arabie saoudite.

 

Du point de vue humain, les Juifs n’avaient aucune chance de gagner cette guerre contre un ennemi tellement supérieur numériquement. Mais nous pouvons dire que Dieu voulait qu’ils la gagnent.

 

Les dirigeants palestiniens étaient convaincus que cette folle idée d’un Etat juif serait reléguée aux oubliettes de l’histoire en moins de deux semaines. Ils conseillèrent donc à leurs compatriotes de quitter les villes comme Jaffa et Haïfa, où Juifs et Arabes cohabitaient, car durant la guerre, les armées n’auraient pas le loisir de faire la distinction entre Juifs et Arabes. De nombreux Palestiniens arabes ont cru cette propagande, mis dans leurs valises leurs effets les plus précieux, fermé à clé leurs maison ou leurs appartements, et se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Liban, en Syrie, en Jordanie ou dans la bande de Gaza contrôlée à ce moment-là par l’Egypte. On leur a dit qu’ils pourraient rentrer chez eux au plus tard dans deux semaines, dans le sillage de leurs armées victorieuses. Mais les Arabes palestiniens, trompés par leurs propres dirigeants, n’ont jamais pu retourner dans leurs foyers.

Bande de Gaza
Bande de Gaza

Bande de Gaza

Qui est responsable de la tragédie palestinienne ?

Est-ce que les Juifs en sont responsables ? Pas du tout ! Les Palestiniens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes et à leurs dirigeants, car ils ont refusé d’accepter le partage à l’amiable de la Palestine proposé par l’ONU.

 

On peut aussi attribuer une certaine part de cette responsabilité aux Etats voisins et à ceux qui ont déclaré la guerre à Israël avec eux. Certains Palestiniens font des reproches à l’ONU, car celle-ci a accepté la création d’un Etat juif. Ce n’est pas pour rien que l’ONU doit s’occuper du problème palestinien depuis la création de l’Etat d’Israël. Et les Palestiniens accusent les Juifs d’avoir accaparé leurs terres. Mais en fin de compte, ils sont responsables de ce qui est arrivé, car ils ne voulaient pas faire de compromis et voulaient avoir tout le territoire. Malheureusement, c’est toujours ce que veulent les extrémistes aujourd’hui.

 

Dieu soit loué, les Juifs gagnèrent la guerre, qui dura une année entière. Et non seulement ils furent victorieux, mais à la fin de la guerre, la situation avait largement tourné à leur avantage. Une fois encore, nous pouvons dire que c’est parce que Dieu le voulait ainsi, parce que le temps était venu. Israël n’a pas permis aux fuyards palestiniens de revenir, sauf dans certains cas exceptionnels : toute autre décision aurait été un suicide national.

Soldats juifs dans le quartier Katamon de Jérusalem durant la guerre de 1947-1948 (Source : Wikipédia)

Soldats juifs dans le quartier Katamon de Jérusalem durant la guerre de 1947-1948 (Source : Wikipédia)

La création de l’Etat juif d’Israël

Après la guerre d’indépendance de 1949, un armistice fut signé avec les pays voisins, et l’Etat d’Israël fut érigé dans les nouvelles frontières définies par l’armistice, avec Jérusalem comme capitale.

 

Que serait-il arrivé si les Arabes avaient gagné la guerre ? Est-ce qu’un Etat palestinien aurait vu le jour ? Il est presque certain que cela n’aurait pas été le cas. Les Etats voisins qui ont participé à la guerre contre Israël n’avaient aucunement de créer un Etat palestinien : ils voulaient plutôt agrandir leurs territoires respectifs en annexant des portions de la Palestine. S’ils avaient obtenu la victoire, il y aurait probablement eu une guerre au sujet de la répartition du butin.

 

Les Palestiniens auraient pu fonder un Etat en 1949 sur la portion du territoire qui leur restait Mais ils étaient incapables de le faire et ont préféré vivre en Cisjordanie sous administration jordanienne et dans la bande de Gaza sous administration égyptienne.    

Debout derrière un bureau, David Ben Gourion lit une page de la déclaration d'indépendance en 1948 (Source :  International Center of Photography / Magnum photos)

Debout derrière un bureau, David Ben Gourion lit une page de la déclaration d'indépendance en 1948 (Source : International Center of Photography / Magnum photos)

Le rejet d’Israël se poursuit

Israël était un corps étranger au milieu du monde arabe qui l’entourait : celui-ci le considérait comme une tumeur cancéreuse à éliminer. Le rejet d’Israël devenait de plus en plus manifeste. Israël s’aperçut en 1967 que les Arabes se préparaient sérieusement à reprendre les armes. Il se dit que l’attaque était la meilleure défense et c’est ainsi que débuta la fameuse guerre des Six Jours (du 5 au 10 juin 1967).

Du 5 au 10 juin 1967, la guerre des Six Jours : la victoire d'Israël en 6 jours
Du 5 au 10 juin 1967, la guerre des Six Jours : la victoire d'Israël en 6 jours
Du 5 au 10 juin 1967, la guerre des Six Jours : la victoire d'Israël en 6 jours

Du 5 au 10 juin 1967, la guerre des Six Jours : la victoire d'Israël en 6 jours

Elle se conclut par la victoire presque incroyable d’Israël sur l’Egypte, la Jordanie et la Syrie. Israël conquit toute la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie dirigée par la Jordanie, et le plateau du Golan dominé par la Syrie. Cette victoire éclatante fut une humiliation cinglante pour les pays voisins, y compris pour l’Egypte. Ceux-ci refusèrent d’en rester là et planifièrent leur vengeance en secret.

Fredi Winkler

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Les territoires pris par Israël lors de la guerre des Six Jours (Source : Wikipédia)

Les territoires pris par Israël lors de la guerre des Six Jours (Source : Wikipédia)

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27 décembre 2023 3 27 /12 /décembre /2023 07:17
Israël et les territoires palestiniens
Israël et les territoires palestiniens

Israël et les territoires palestiniens

Brève introduction

Les Palestiniens auraient pu avoir depuis longtemps leur propre Etat et la paix. Nous allons analyser pourquoi ce n’est pas encore le cas.

 

Pour comprendre le conflit en Israël et les Palestiniens, nous devons connaître ses racines historiques et remonter dans le temps. Comme ce conflit dure depuis au moins 75 ans, beaucoup de gens ignorent pourquoi il a éclaté. Et de nombreuses soutiennent unilatéralement les Palestiniens et affirment que les Juifs auraient volé leurs terres. Nous allons brièvement présenter ici les faits historiques.

Levée du Drapeau à l'encre par le capitaine Avraham Adan à Umm Rashrash (Eilat depuis 1950), signalant la fin de la guerre le 10 mars 1949 (Source : Wikipédia)

Levée du Drapeau à l'encre par le capitaine Avraham Adan à Umm Rashrash (Eilat depuis 1950), signalant la fin de la guerre le 10 mars 1949 (Source : Wikipédia)

Le mandat qui a expiré

Le territoire d’Israël, qu’on appelait alors la Palestine, est resté pendant 400 ans sous domination turque, jusqu’au moment où toute la zone comprise entre le golfe Persique et l’Egypte fut conquise par les Britanniques à la fin de la Première guerre mondiale. La Grande-Bretagne reçut un mandat de la Société des Nations sur la Palestine et l’administra pendant trente ans.

 

En 1948, le mandat prit fin, mais le sort de la Palestine n’avait toujours pas été définitivement réglé : que faire de ce territoire ? Le mandat devait-il être prolongé ou bien le pays devait-il obtenir l’indépendance ?

 

Les Nations unies ont réuni une commission pour trancher la question. Cette dernière a recommandé de ne pas prolonger le mandat et de diviser la zone en deux Etats distincts, l’un juif, l’autre arabe, car les différences entre les Arabes et les Juifs étaient trop fondamentales. C’était, selon elle, la meilleure solution.

Soldats Bédouins de Tsahal pendant une parade militaire à Rumat al-Heib en 1949 (Source : Wikipédia)

Soldats Bédouins de Tsahal pendant une parade militaire à Rumat al-Heib en 1949 (Source : Wikipédia)

Le refus Arabe

Les Arabes palestiniens s’opposèrent dès le début au partage du pays. Les Juifs réagirent également tout d’abord avec circonspection. David Ben Gourion fut l’homme-clé du côté israélien. Pour lui, ce partage était une chance unique de créer un Etat Juif. Il réussit à convaincre la majorité des dirigeants juifs de l’époque d’accepter le partage du territoire.

 

L’étape suivante consistait à obtenir la majorité des deux tiers de l’Assemblée générale de l’ONU, car c’est cette majorité qualifiée qui était nécessaire pour légaliser la création d’un nouvel Etat.

David Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948
David Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948

David Ben Gourion, fondateur de l'Etat d'Israël en 1948

Israël – Une création des Nations Unies

Les chances d’obtenir la majorité nécessaire pour créer l’Etat juif étaient minces. Mais un miracle se produisit, car c’était le temps fixé par Dieu.

 

Andreï Gromyko, l’envoyé soviétique auprès des Nations unies, déclara : « il ne serait pas juste de refuser aux Juifs d’avoir un Etat après tout ce qu’ils ont subi durant la Seconde Guerre mondiale. » Et ainsi, de nombreux pays soviétiques votèrent en faveur de la proposition, ce qui permit d’atteindre la majorité des deux tiers.

Andreï Gromyko
Andreï Gromyko

Andreï Gromyko

Le plan de partage de l’ONU pour la Palestine

Le plan de partage de l’ONU prévoyait d’attribuer aux Arabes une portion plus importante du territoire de la Palestine, puisqu’ils étaient plus nombreux que les Juifs. Les Arabes auraient donc pu dès le début avoir une Etat, mais cela ne leur convenait pas : ils voulaient avoir tout le territoire et non pas uniquement une partie, et refusaient d’accepter l’existence d’un Etat juif. Ils ont dit NON. Et cette attitude signifiait que la guerre allait éclater. Les Juifs l’ont compris tout de suite.

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Le plan de partage de l'ONU pour la Palestine en 1947 qui a été refusé par les Arabes (Source : Wikipédia)

Le plan de partage de l'ONU pour la Palestine en 1947 qui a été refusé par les Arabes (Source : Wikipédia)

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26 décembre 2023 2 26 /12 /décembre /2023 10:01
Magazine mensuel : Nouvelles d'Israël (décembre 2023)

Magazine mensuel : Nouvelles d'Israël (décembre 2023)

Avant-Propos

Depuis quelques temps déjà, j’ai à cœur de partager avec vous quelques informations importantes sur Israël, son histoire, la création de l'Etat d'Israël, le conflit israélo-palestinien et surtout sur l’importance d’Israël aux yeux de Dieu ainsi qu’à mes propres yeux en tant que chrétien.

Il y a plusieurs années que je suis abonné au magazine « Nouvelles d’Israël » édité par l’œuvre missionnaire « Appel de Minuit » qui est une mission protestante évangélique indépendante et qui a comme objectif d’annoncer à tous la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ et son prochain retour sur la terre.

Le nom de cette mission est tiré de l’Evangile de Matthieu 25 ; 6 où Jésus dit en se référant à son retour : « Mais à minuit, un appel retentit :  Voici l’époux, allez à sa rencontre ! »  

Chaque mois, je reçois ce magazine qui reflète particulièrement bien ce qui se passe en Israël et je vais donc, entre autres, sélectionner plusieurs articles que je vais partager avec vous au fil des semaines et mois à venir.

Que Son Shalom soit sur vous !

Georges Musy

Magazine mensuel : Appel de Minuit (décembre 2023)

Magazine mensuel : Appel de Minuit (décembre 2023)

Analyse de la situation actuelle en Israël 

 

On peut affirmer sans se tromper que le monde a changé depuis le 7 octobre 2023. Les actes barbares du Hamas commis dans les localités juives jouxtant la bande de Gaza sont tellement épouvantables, affreuses, qu’il est insoutenable de voir les vidéos filmées par les terroristes eux-mêmes. Mais il faut en parler et les montrer au monde entier pour que chacun comprenne qui est vraiment le Hamas, et que personne ne continue à éprouver de la sympathie pour lui. Le Hamas doit être détruit tout comme le régime nazi devait être détruit, et toute sympathie à son égard doit être passible de sanctions juridiques.

 

Le fait que les Etats-Unis aient immédiatement envoyé des porte-avions et des navires de guerre au Proche-Orient montre qu’il y a plus de choses en jeu que simplement le Hamas. L’Iran chiite, dirigé par un régime religieux été fanatique, prête main-forte au Hamas et le soutient à coup de milliards, tout comme il soutient le Hezbollah au Liban. Israël craint que le Hezbollah ouvre un deuxième front sur la frontière nord. Apparemment, seules de sévères menaces de la part des Israéliens et la présence des forces armées américaines ont, pour l’instant, dissuadé le Hezbollah de participer au conflit.

 

Pour comprendre ce qui se passe au Proche-Orient, il faut comprendre la stratégie et la politique inspirée par l’Islam chiite que pratique l’Iran. Les dirigeants de l’Iran sont convaincus que l’Islam finira par s’imposer dans le monde entier. La guerre entre l’Iran et l’Irak, alors dirigé par Sadam Hussein, a duré huit ans. Depuis lors, l’Iran n’a plus participé lui-même à une guerre, mais a créé un réseau d’intermédiaires qui combattent pour lui.

 

 

Drapeaux israélien et palestinien
Drapeaux israélien et palestinien
Drapeaux israélien et palestinien

Drapeaux israélien et palestinien

Les houtistes, les marionnettes de l’Iran au Yémen, ont également tiré en direction de la ville israélienne d’Eilat. Heureusement, ceux-ci n’ont pas atteint leur cible. Les houtistes ont également mené une guerre contre l’Arabie saoudite et ont causé de grands dommages à l’industrie pétrolière saoudienne. C’est la raison principale qui pousse les Saoudiens à chercher à conclure une alliance avec Israël, car ils considèrent qu’aujourd’hui, l’Iran représente la menace principale pour la paix mondiale.

 

Les houtistes pourraient bloquer le détroit de Bab-el-Mandeb et empêcher ainsi les navires d’emprunter le canal de Suez et la mer Rouge. Les Etats-Unis sont apparemment au courant de ce danger, car ils se sont immédiatement rendus sur place pour éviter qu’un conflit supplémentaire n’éclate à cet endroit.

 

Le Maroc est le seul Etat arabe à avoir conclu une alliance avec Israël, bien que la reprise des relations bilatérales entre les deux pays soit récente. Pourquoi ? Le Maroc se trouve lui aussi dans une position stratégique près d’un détroit, celui de Gibraltar. L’Iran soutient les rebelles du Front Polisario dans le Sahara occidental. Ceux-ci veulent obtenir leur indépendance et se séparer du Maroc. L’Iran est ainsi également secrètement en train de mettre en place près de ce détroit, une voie navigable très fréquentée, un de ses substituts qui pourra, le moment venu, conquérir le détroit et empêcher les navires de passer.

 

Tout cela est décourageant, mais il y a quand même des lueurs d’espoir. Dans l’armée israélienne, des Arabes musulmans, des Druzes, des Bédouins et d’autres encore, dont une partie occupe des postes à responsabilité, combattent à côté des Juifs. Certains d’entre eux ont perdu la vie en affrontant le Hamas. Et leurs familles ont exprimé leur fierté, car ces soldats ont contribué au combat contre cette barbarie inouïe. Et elles ont ajouté : « Nous soutiendrons ce combat jusqu’à la victoire finale ! ».

 

On entend régulièrement des déclarations dans les médias d’Israël : « C’est une guerre de la lumière contre les ténèbres, et la lumière vaincra. »

 

Nous voyons réellement des signes qui montrent que l’on se dirige vers les guerres apocalyptiques dont la Bible parle. Que Dieu donne à son peuple, Israël, et à tous ceux qui sont du côté du Seigneur, la force et l’endurance de défendre sa cause et de le confesser.

 

Unis les uns aux autres par cette prière, je vous salue chaleureusement avec Shalom.

Fredi Winkler

 

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

https://www.appeldeminuit.ch/magazines/nouvelles-disrael-decembre-2023/

Fredi Winkler, auteur de l'islam et son rôle au temps de la fin
Fredi Winkler, auteur de l'islam et son rôle au temps de la fin

Fredi Winkler, auteur de l'islam et son rôle au temps de la fin

Fredi Winkler vit à Haïfa, en Israël, depuis 1973 et dirige avec sa femme l'hôtel Beth-Shalom à Haïfa. Il est père de 9 enfants. Il a suivi une formation de guide touristique en Israël et guide de manière experte les groupes de touristes majoritairement germanophones à travers le pays.

Il est également l'auteur de L'islam et son rôle au temps de la fin.

On le retrouve souvent comme conférencier invité lors de diverses conférences de l'organisation missionnaire Midnight Call ou, en français Appel de Minuit.

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17 octobre 2019 4 17 /10 /octobre /2019 07:19

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