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La guerre pour la possession de la Palestine

Les dirigeant arabes palestiniens n’étaient pas en mesure de mener la guerre seuls et ils se sont donc associés aux pays voisins (l’Egypte, la Syrie, la Jordanie et le Liban) ainsi qu’à l’Irak et à l’Arabie saoudite.

Du point de vue humain, les Juifs n’avaient aucune chance de gagner cette guerre contre un ennemi tellement supérieur numériquement. Mais nous pouvons dire que Dieu voulait qu’ils la gagnent.

Les dirigeants palestiniens étaient convaincus que cette folle idée d’un Etat juif serait reléguée aux oubliettes de l’histoire en moins de deux semaines. Ils conseillèrent donc à leurs compatriotes de quitter les villes comme Jaffa et Haïfa, où Juifs et Arabes cohabitaient, car durant la guerre, les armées n’auraient pas le loisir de faire la distinction entre Juifs et Arabes. De nombreux Palestiniens arabes ont cru cette propagande, mis dans leurs valises leurs effets les plus précieux, fermé à clé leurs maison ou leurs appartements, et se sont réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Liban, en Syrie, en Jordanie ou dans la bande de Gaza contrôlée à ce moment-là par l’Egypte. On leur a dit qu’ils pourraient rentrer chez eux au plus tard dans deux semaines, dans le sillage de leurs armées victorieuses. Mais les Arabes palestiniens, trompés par leurs propres dirigeants, n’ont jamais pu retourner dans leurs foyers.

Qui est responsable de la tragédie palestinienne ?

Est-ce que les Juifs en sont responsables ? Pas du tout ! Les Palestiniens ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes et à leurs dirigeants, car ils ont refusé d’accepter le partage à l’amiable de la Palestine proposé par l’ONU.

On peut aussi attribuer une certaine part de cette responsabilité aux Etats voisins et à ceux qui ont déclaré la guerre à Israël avec eux. Certains Palestiniens font des reproches à l’ONU, car celle-ci a accepté la création d’un Etat juif. Ce n’est pas pour rien que l’ONU doit s’occuper du problème palestinien depuis la création de l’Etat d’Israël. Et les Palestiniens accusent les Juifs d’avoir accaparé leurs terres. Mais en fin de compte, ils sont responsables de ce qui est arrivé, car ils ne voulaient pas faire de compromis et voulaient avoir tout le territoire. Malheureusement, c’est toujours ce que veulent les extrémistes aujourd’hui.

Dieu soit loué, les Juifs gagnèrent la guerre, qui dura une année entière. Et non seulement ils furent victorieux, mais à la fin de la guerre, la situation avait largement tourné à leur avantage. Une fois encore, nous pouvons dire que c’est parce que Dieu le voulait ainsi, parce que le temps était venu. Israël n’a pas permis aux fuyards palestiniens de revenir, sauf dans certains cas exceptionnels : toute autre décision aurait été un suicide national.

La création de l’Etat juif d’Israël

Après la guerre d’indépendance de 1949, un armistice fut signé avec les pays voisins, et l’Etat d’Israël fut érigé dans les nouvelles frontières définies par l’armistice, avec Jérusalem comme capitale.

Que serait-il arrivé si les Arabes avaient gagné la guerre ? Est-ce qu’un Etat palestinien aurait vu le jour ? Il est presque certain que cela n’aurait pas été le cas. Les Etats voisins qui ont participé à la guerre contre Israël n’avaient aucunement de créer un Etat palestinien : ils voulaient plutôt agrandir leurs territoires respectifs en annexant des portions de la Palestine. S’ils avaient obtenu la victoire, il y aurait probablement eu une guerre au sujet de la répartition du butin.

Les Palestiniens auraient pu fonder un Etat en 1949 sur la portion du territoire qui leur restait Mais ils étaient incapables de le faire et ont préféré vivre en Cisjordanie sous administration jordanienne et dans la bande de Gaza sous administration égyptienne.    

Le rejet d’Israël se poursuit

Israël était un corps étranger au milieu du monde arabe qui l’entourait : celui-ci le considérait comme une tumeur cancéreuse à éliminer. Le rejet d’Israël devenait de plus en plus manifeste. Israël s’aperçut en 1967 que les Arabes se préparaient sérieusement à reprendre les armes. Il se dit que l’attaque était la meilleure défense et c’est ainsi que débuta la fameuse guerre des Six Jours (du 5 au 10 juin 1967).

Elle se conclut par la victoire presque incroyable d’Israël sur l’Egypte, la Jordanie et la Syrie. Israël conquit toute la péninsule du Sinaï, la Cisjordanie dirigée par la Jordanie, et le plateau du Golan dominé par la Syrie. Cette victoire éclatante fut une humiliation cinglante pour les pays voisins, y compris pour l’Egypte. Ceux-ci refusèrent d’en rester là et planifièrent leur vengeance en secret.

Fredi Winkler

Source : Nouvelles d’Israël, Décembre 2023 / 5784, No 12, pages 4 à 9

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