Son Nom est Pardon
(Le Dieu qui pardonne)
« Qui est Dieu comme toi,
Pardonnant la faute et passant sur le crime
En faveur du reste de ton héritage ?
Il ne garde pas sa colère à toujours,
Car il prend plaisir à la bienveillance.
Il aura encore compassion de nous,
Il mettra nos fautes sous nos pieds ;
Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. »
(Michée 7 ; 18-19)
Comment peut-on différencier notre Seigneur de tous les autres dieux adorés dans le monde entier ? Bien entendu, Dieu est au-dessus de tout autre, différent en tout point, mais une des façons les plus claires de distinguer Dieu des autres est qu’Il est le Dieu qui pardonne !
L’Ecriture nous révèle notre Seigneur comme un Dieu qui pardonne, le seul Dieu qui ait la puissance nécessaire pour nous pardonner : « Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute ? » (Michée 7 ; 18)
Néhémie a déclaré :
« Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne (litt. le Dieu des pardons), qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » (Néhémie 9 ; 17)
Néhémie parlait ici de la désobéissance des Israélites. Même dans sa rébellion contre la Parole de Dieu, le Seigneur n’a pas rejeté son peuple. Au lieu de cela, Il a dit par ses actes : « Mon peuple m’a désobéi, mais il est dans ma nature de pardonner. Le pardon n’est pas seulement quelque chose que je pratique, c’est ce que je suis. Je suis un Dieu de grâce, un Dieu qui pardonne. Et je ne tournerai pas le dos à mon peuple. »
Quel était le nom de Dieu révélé à Moïse ?
« L'Éternel, L'Éternel, Dieu compatissant et qui fait grâce, lent à la colère, riche en bienveillance et en fidélité, qui conserve sa bienveillance jusqu’à mille générations, qui pardonne la faute, le crime et le péché. » (Exode 34; 6-7)
Tel était le nom sous lequel Dieu voulait être connu de ses enfants. Le Seigneur disait, en d’autres mots : « Si vous voulez connaître qui je suis, et à quoi je ressemble, voici ma gloire : je pardonne tous vos péchés, l’iniquité et la transgression. Vous demandez une révélation de ma nature ? Voilà comment je veux que vous me connaissiez ! »
David nous fait la même description de Dieu :
« Car toi, Seigneur, tu es bon et clément, riche en bienveillance pour tous ceux qui t’invoquent. » (Psaume 86 ; 5)
David décrit Dieu comme bon, prêt à pardonner, débordant de grâce. Et il a trouvé ces mots à travers une expérience personnelle difficile.
Après avoir péché contre Dieu, David a plongé dans une profonde dépression. Il était même pris de terreur à cause de son iniquité. Il a décrit cette expérience comme ayant sombré dans les profondeurs. David a passé plusieurs journées à désespérer de la vie. Finalement, au fond de son désespoir, David a crié à Dieu : « Des profondeurs de l’abîme je t’invoque, Éternel ! Seigneur, écoute ma voix ! Que tes oreilles soient attentives à la voix de mes supplications ! Si tu gardais le souvenir des fautes, Éternel, Seigneur, qui pourrait subsister ? » (Psaume 130; 1-3)
A travers le témoignage de ces trois hommes, Néhémie, Moïse et David, nous remarquons trois différentes révélations de la nature de notre Seigneur comme étant toujours prêt à pardonner.
Néhémie a proclamé la nature d’un Dieu prêt à pardonner à travers une révélation prophétique.
Moïse a décrit la nature d’un Dieu de pardon à travers une révélation qui lui a été donnée par Dieu Lui-même.
Et David a écrit sur la grâce de Dieu et son pardon à travers sa propre expérience personnelle.
David était comme beaucoup de chrétiens d’aujourd’hui. Il était un croyant fidèle et dévoué. Il a servi l'Éternel avec joie. Mais à un moment donné, il est tombé dans les affres de l'immoralité.
Un homme de Dieu reste un homme avec ses qualités et ses défauts. Il est fait de chair et de sang, comme vous et moi, et il a aussi le droit de se tromper et de décevoir. Cela est valable (et vérifiable) pour chacun(e) d’entre nous !
Pour en revenir à David, il avait le sentiment que Dieu prenait en compte ses iniquités. Il ne pouvait échapper au sentiment obsédant que le Seigneur prenait note de chacune de ses fautes. David savait qu’il ne survivrait jamais à un tel jugement. Il pleurait en disant : « Dieu, si tu dois me juger selon la loi, je n’ai aucune chance. J’ai violé chacun de tes commandements. Si tu gardes la trace de tous mes manquements, les accumulant pour le jour de mon jugement, je ne m’en sortirai pas. Je n’ai aucun espoir. Je suis déjà condamné. Si tu retiens nos fautes, Seigneur, qui pourrait subsister ? Qui peut être sauvé puisque nous avons tous péché ? Nous sommes tous condamnés. »
Qui vient nous montrer du doigt notre péché, notre iniquité ?
- notre conscience (nous dit : attention, tu as péché…)
- le diable (condamne, accuse)
- parfois même les hommes (accusent)
Soudain, le Saint-Esprit va sortir David des profondeurs de son désespoir, de ses tourments. Comment s’y est-il pris ? Il donna à David une révélation de la personne de Dieu et David déclara triomphalement : « Mais le pardon se trouve auprès de toi, afin qu’on te craigne » (Psaume 130 ; 4)
David avait ainsi été délivré de sa terreur par une révélation du nom de Dieu : « Notre Seigneur pardonne. Son Nom est Pardon. » Et dès cet instant, le désespoir de David s’envola.
D’où était venu ce désespoir dans le cœur de David ? Il venait de sa pensée que Dieu était en colère après lui. Il était convaincu que le Seigneur lui en voulait parce qu’il avait failli, péché et commis des actes graves. Mais la révélation que Dieu donna à David était qu’il trouverait le pardon auprès de Lui, afin qu’il puisse le craindre.
David disait à sa façon : « Seigneur, j’étais sur le point de m’écrouler sous le poids de mon péché. J’allais abandonner. Mais tu m’as révélé ton amour et ton pardon. Avant cela, tout ce que pouvais voir, c’était cette liste que tu gardais de mes péchés. A présent, je vois que tu les as pardonnés et effacés. Je peux donc revenir vers toi pour t’adorer. Je peux te servir à nouveau. Je peux t’obéir et t’honorer, animé d’une sainte crainte de Toi. »
Voici donc la clé pour être délivré de la culpabilité et de la condamnation. Il nous faut croire de toute notre être que notre Seigneur est un Dieu qui pardonne notre péché. En vérité, c’est le seul recours qui puisse apaiser une conscience qui ploie sous la culpabilité et l’accusation.
En dépit de tout ce que nous connaissons sur la miséricorde de Dieu, la victoire de Jésus à la Croix, notre rédemption par le sang de Christ et le fait d’être accepté par Sa seule grâce, une bonne partie de chrétiens vivent toujours dans l’incertitude du pardon de Dieu.
Néhémie, Moïse et David (pour ne citer qu’eux) ne connaissaient pas le sacrifice de Jésus sur la Croix. Ils vivaient tous au temps de la loi. Et pourtant, Dieu leur a montré qu’Il était un Dieu de pardon ! Il leur a montré que Son Nom est Pardon.
Vous me direz peut-être : « Mais, frère, tu ne sais pas ce que j’ai fait. Si seulement tu savais ce que j’ai commis dans le secret. Tu ne sais rien de ma dureté, de ma rébellion, de mes mauvaises pensées, de mes mauvaises habitudes. Tu ne peux pas imaginer les blasphèmes dont je suis coupable. Je fais des choses contre nature, méprisables, souillées. Mon cœur est si sale. Et je retombe si souvent dans mon péché. Cela ne vaut même plus la peine que je m’approche de Dieu pour demander pardon. Je suis allé trop loin. »
Mes frères et sœurs, souvenez-vous qu’il est écrit :
« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront pas le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les dépravés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les insulteurs, ni les accapareurs n’hériteront le royaume de Dieu. Et c’est là que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6 ; 9-11).
« Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme de rien ses pensées ; qu’il retourne à L'Éternel, qui aura compassion de Lui, à notre Dieu, qui pardonne abondamment. » (Esaïe 55, 7)
Il se peut que malgré tout vous pensiez encore ainsi : « Je savais qu’il ne fallait pas le faire. J’étais pleinement convaincu. Et j’ai fait tant de promesses à Dieu, mais à présent je suis retombé. Et cette fois, je crois bien que c’était la fois de trop. Il est impossible que Dieu puisse me pardonner alors que j’ai agi en pleine connaissance de cause. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai peut-être péché contre le Saint-Esprit. Je l’ai attristé tant de fois. Comment Dieu pourrait-il bien me pardonner encore, après que je sois replongé dans ce péché tant et tant de fois ? »
A plus forte raison, au vu de tout ce que nous connaissons, prenons du temps, seul à seul, avec Dieu, dans notre chambre et osons Lui demander de nous pardonner. Osons Lui demander pardon ! Osons nous repentir pour nos péchés, nos iniquités. Osons Lui confesser nos péchés, même si Il les connaît déjà. Le pardon de Dieu passe par une sincère repentance. Ne jouons pas avec Sa grâce, mais repentons-nous d’un cœur sincère et demandons-Lui pardon avec foi ! Car son Nom est Pardon ! Amen ! Et demandons-Lui de nous éloigner de tout ce qui nous éloigne de Lui. Demandons-Lui de nous conduire dans le droit chemin. Déchargeons-nous sur Lui de tout et laissons-Le agir dans notre vie entière.
Je vous encourage à retourner à la Parole de Dieu, à abandonner vos mauvaises voies en revenant au Seigneur dans la repentance. Et surtout, croyez qu’Il vous pardonnera abondamment encore une fois.
Dieu n’abandonne pas les pécheurs. Sa Parole dit qu’Il ne veut pas qu’aucun périsse, pas un seul. Et Il vous appelle à la repentance. Il veut que vous Le connaissiez par Son Nom : le Dieu qui pardonne, parce qu’il veut vous guérir et vous délivrer.
Son Nom est Pardon ! Amen !
Bien à vous !
Georges Musy
Ce message est tiré d’après un enseignement de David Wilkerson « Que tes noms soient sanctifiés », chapitre 10, pages 195 à 216.