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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 11:30
Reconnaître ses limites et ses faiblesses

Dans notre société, il n’est pas toujours facile de reconnaître ses limites et ses faiblesses, y compris dans le « sacro-saint » domaine des Ressources Humaines (RH).

 

Reconnaître ses limites et ses faiblesses passe avant tout par l’humilité vis-à-vis de soi-même, puis devant les autres. Il faut du courage, du cran à un homme pour faire preuve d’humilité.

 

«On peut déléguer beaucoup de choses, mais pas la responsabilité personnelle» : Gottfried Locher, théologien et président de la Fédération des Églises protestantes de Suisse (FEPS), a livré sa réflexion sur le management lors du premier Forum des Décideurs chrétiens à Berne, en mars dernier. 

 

« Un bon chef sait qu’il est parfois un mauvais chef », analyse le théologien, en se basant sur ce texte de l’apôtre Paul : « Car je ne sais pas ce que je fais : je ne fais point ce que je veux, et je fais ce que je hais. » (Épître aux Romains 7 ; 15)

 

C’est en reconnaissant ses limites et ses propres erreurs que le manager, l’entrepreneur et finalement tout croyant « fait un pas significatif vers la cohérence personnelle » ajoute Gottfried Locher qui exhorte les décideurs à adopter l’humilité comme un état d’esprit, un style de vie : « Elle est cette vertu qui m’amène à prendre conscience que, contrairement à Dieu, je ne suis pas tout puissant. L’humilité relativise mon action et influence positivement sur mon propre fonctionnement. »

 

Il faut du courage pour miser sur l’humilité, mais comme le dit le diction allemand « Mut tut gut », le courage fait du bien. Et en même temps, le Royaume de l’humilité donne du courage à ceux dont les chefs ont la responsabilité.

 

Le théologien poursuit en déclarant ceci : les valeurs sont à la mode. Tout le monde les brandit ou s’en réclame : les entreprises, les patrons, etc. Mais « une valeur demeure impersonnelle. Elle existe sans moi, elle est universelle. Du coup, elle ne me concerne pas directement », développe Gottfried Locher. « A l’inverse, la vertu m’implique. Elle est le reflet de mes choix et de mes actions. » Concrètement, la vertu conduira un chef à adopter une attitude humble plutôt que fière : elle amènera aussi à la reconnaissance de ses propres erreurs plutôt qu’à l’arrogance.

 

Je ne peux qu’approuver les propos susmentionnés car je suis passé par les différents tamis de l’humilité. Désormais je connais mes limites et mes faiblesses. Toutefois, je connais également mes forces et je peux les développer à travers la vertu car elle m'implique dans mes choix et mes actions.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 

 

« La route des hommes droits, c’est de s’écarter du mal ; qui veille sur sa voie, garde son âme. L’orgueil précède le désastre, et un esprit arrogant précède la chute. Mieux vaut s’abaisser avec les humbles que de partager le butin avec les orgueilleux. » (Proverbes 16 ; 17-19)

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