Matthieu Demoncheaux, ci-dessous, a été victime de la grippe H1N1 en 2010.
Olivier Delacroix avait d'ailleurs réalisé un excellent reportage en 2011 intitulé "Quand la vie bascule" avec Matthieu dans son émission sur France 2 : "Dans les yeux d'Olivier."
De son histoire, qui a pour point de départ Montreuil-sur-mer, petite sous-préfecture du Pas-de-Calais, dans le Nord de la France, Matthieu en a écrit un livre de 198 pages en collaboration avec Philippe Valcq intitulé : "Déconne pas Matthieu..."
Résumé du livre :
"Pendant plus de 70 jours, Matthieu a fait le funambule sur la frontière de la mort. Nombre de fois, il a pénétré dans ce monde interdit d'où, paraît-il, nul ne revient. Pourtant aujourd'hui, il est là, plus fort et plus assoiffé de la vie que jamais.
En avril 2010, il est victime de la grippe H1N1. Le jour même de son hospitalisation, il est plongé dans un coma artificiel nécessaire à la mise en place des soins médicaux. Tout est mis en oeuvre pour le sauver, et ce n'est que 2 mois et demi plus tard que Matthieu se réveillera, alors même que la décision de le "débrancher" vient d'être prise...
Son calvaire n'en était pas terminé pour autant. Qui aurait pu parier qu'il s'en sortirait ? Qu'il n'en garderait aucune séquelle ? Certainement pas le corps médical.
Cette maladie bouleversa l'existence de Matthieu et de sa famille, une famille qui découvrit la puissance des liens qui les unissaient. Pas un jour où l'un d'eux ne fit le trajet entre Montreuil-sur-Mer et Lille, pas un jour où il ne fut soutenu, encouragé, entouré.
Cette histoire est aussi celle d'une renaissance. Dans sa deuxième vie, Matthieu a traversé le miroir, abandonnant son existence passée pour devenir le garçon qu'il est aujourd'hui.
C'est un livre d'amour, qui vous prouvera que grâce à lui, on peut tout."
Personnellement, j'avais déjà été très touché par le reportage effectué par Olivier Delacroix en avril 2011. En lisant ce livre, ce qui m'a le plus impressionné, c'est l'unité et l'amour de la famille de Matthieu dans cette période éprouvante; l'amour qui est le meilleur des remèdes dans ces situations où personne ne peut dire si c'est le malade qui va vaincre la maladie... ou le contraire !
Matthieu est parfaitement conscient du privilège, pour ne de pas dire de la grâce, qu'il a eu de s'en sortir aussi bien face à une telle maladie qui, en principe, ne fait pas de cadeau. Désormais, il peut laisser derrière lui une première partie de vie souvent très chaotique (ce sont ses propres termes), être reconnaissant d'avoir une deuxième vie, de pouvoir mettre les priorités au bon endroit et s'occuper de sa famille.
Je ne peux que recommander la lecture de ce livre car il nous transporte dans une belle histoire d'amour.
Bien à vous !
Georges Musy