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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 10:40

Les Figures de l'ombre (Hidden Figures) est un drame biographique américain coécrit, coproduit et réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016.

Il s'agit de l'adaptation du livre intitulé Hidden Figures de Margot Lee Shetterly mettant en scène les calculatrices afro-américaines Katherine JohnsonDorothy Vaughan et Mary Jackson qui ont contribué aux programmes aéronautiques et spatiaux de la National Aeronautics and Space Administration (NASA).

 

Le film montre comment Katherine Johnson en arrive à calculer les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11 vers la Lune en 1969, comment Dorothy Vaughan devient responsable du département de calculs informatiques et Mary Jackson la première Afro-Américaine ingénieure en aéronautique.

 

Avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monae, Kevin Costner, Kirsten Dunst et Jim Parsons.

 

Source : Wikipédia

Les figures de l'ombre
Les figures de l'ombre

Synopsis

 

Dans les années 1920, les parents de Katherine Coleman apprennent que leur fille possède un don pour les sciences, qu'elle doit parfaire en fréquentant une école pour Noirs (les écoles étant séparées selon la couleur de peau, à cette époque) car elle est dotée d'aptitudes intellectuelles supérieures. En 1962, devenue mathématicienne, Katherine Coleman (désormais Goble) travaille au sein d'un groupe de calculatrices humaines, sur le campus ouest du Centre de recherche Langley à Hampton, en Virginie, aux États-Unis, avec deux amies et collègues : l'aspirante ingénieure Mary Jackson et la superviseure d'équipe Dorothy Vaughan. À la suite du lancement réussi de Spoutnik 1, Al Harrison, directeur du Space Task Group, exige encore plus d'efforts de la part des employés sous sa supervision, de crainte que les Soviétiques ne mettent en orbite une bombe H pouvant exploser au-dessus du sol américain. Goble est envoyée dans son groupe pour vérifier les calculs, devenant la première Afro-Américaine à participer à ce groupe de recherche. Au début, elle est ignorée de ses collègues blancs et doit travailler à partir de données partiellement masquées (Goble n'ayant pas le niveau d'habilitation nécessaire) sous les ordres de Paul Stafford, un homme croyant en sa supériorité intellectuelle et refusant de reconnaître le travail de Katherine.

De son côté, Vaughan demande à Vivian Mitchell, sa supérieure blanche, que son travail de superviseure soit officiellement reconnu, une demande perpétuellement rejetée. Pour sa part, à la suite d'un échec en soufflerie, Jackson propose à l'ingénieur Kazimierz Czarnecki des mesures correctrices. Après quelques semaines de collaboration, ce dernier lui conseille d'étudier pour devenir ingénieure. Elle rejette sa proposition au motif qu'elle est Noire dans un État pratiquant la ségrégation, mais il réplique qu'il est juif polonais, qu'il a échappé aux camps d'extermination nazis et que, pourtant, il travaille à l'élaboration d'une fusée qui ira dans l'espace.

Lors d'une fête familiale, Katherine rencontre le militaire américain Jim Johnson. Les deux sont attirés l'un par l'autre, mais Katherine réagit négativement lorsque Jim doute qu'une femme puisse être une mathématicienne de talent. Plus tard, au centre de calculs, Harrison demande pourquoi Goble quitte les locaux pendant quarante minutes deux fois par jour. Lorsqu'elle revient, il exprime sa colère et elle réplique que le seul bâtiment ayant des toilettes pour personnes de couleur se trouve dans un autre bâtiment à 800 mètres de là, qu'elle doit se servir à une cafetière pour gens de couleur et laisse éclater brièvement sa colère du fait que son statut de femme noire subordonnée à une équipe d'hommes blancs lui est constamment renvoyé. La même journée, Harrison abolit les toilettes pour personnes de couleur. Quelques jours plus tard, il invite ses subordonnés à résoudre un problème mathématique pour lequel il n'existe aucune équation. À l'étonnement de Stafford, Goble propose une méthode purement numérique basée sur la méthode d'Euler, créée deux siècles plus tôt mais délaissée depuis.

Le centre reçoit la visite des futurs astronautes, dont John Glenn qui salue en personne les calculatrices humaines. Le temps passant, les collègues de Goble commencent à montrer plus d'ouverture. Malgré l'opposition de Stafford pour des raisons de règlement, Harrison accepte qu'elle participe aux réunions de planification des lancements de fusées. Lors de la première réunion, elle démontre son expertise en calculant devant les hommes réunis la position de rentrée d'une capsule spatiale. Cependant, malgré tous ses succès, Stafford refuse de reconnaître l'expertise de Goble (tous les rapports sont seulement signés de son nom à lui).

De son côté, Jackson obtient d'un juge le droit de suivre des cours du soir en ingénierie dans une école réservée aux Blancs. Vivian Mitchell informe Vaughan que les calculatrices humaines seront remplacées par un ordinateur IBM 7090. Cette dernière s'intéresse alors de près au langage de programmation Fortran, qu'elle enseigne aux femmes sous sa supervision. Étant parvenue à faire fonctionner l'ordinateur, ce que les techniciens d'IBM ne parvenaient pas à faire, elle obtient le droit de programmer. Son travail étant jugé essentiel, elle fait en sorte que ses subordonnées soient transférées à la division des calculs informatiques, sous ses ordres. Plus tard, Vivian félicite Dorothy de ses succès et déclare qu'elle n'a jamais été ségrégationniste, mais Dorothy exprime habilement son doute. Entre-temps, Jim Johnson s'excuse auprès de Katherine ; les deux se marieront plus tard, Jim acceptant également de devenir le père des trois filles de Katherine qu'elle a eues avec son premier mari décédé.

Lors des derniers préparatifs du lancement de Friendship 7 qui amènera John Glenn en orbite, Goble apprend que ses services ne sont plus requis et qu'elle est réassignée à l'unité des calculatrices humaines. En guise de cadeau de départ, ses collègues lui ont acheté un collier de perles. Quelques minutes avant le lancement, Stafford observe des divergences dans les calculs informatiques. Glenn exige que Goble revoie immédiatement les calculs et qu'il partira seulement si elle les valide. Goble calcule à nouveau et en urgence les paramètres, qu'elle remet à Harrison et qui l'invitera à entrer dans la salle de contrôle de la mission.

Après un lancement réussi, la capsule spatiale éprouve des problèmes avec son bouclier thermique. Les hommes au sol décident qu'elle doit rentrer dans l'atmosphère après seulement trois orbites complètes au lieu des sept programmées. Katherine Johnson (Goble) travaille de son côté sur les nouveaux paramètres de rentrée orbitale, qui s'avéreront corrects puisque la capsule de Glenn tombera dans l'océan Atlantique à quelques kilomètres d'un navire de guerre américain, dans la zone de récupération prévue. Glenn est ensuite fêté comme un héros national.

Mary Jackson a entre-temps obtenu sa licence en ingénierie. L'épilogue révèle que Katherine Goble calculera les trajectoires des missions du programme Mercury et d'Apollo 11. En 2015, elle reçoit la médaille présidentielle de la Liberté, alors que l'année suivante, la division responsable des calculs du Centre de recherche Langley sera nommée « Katherine G. Johnson Computational Research Facility ». Elle est toujours mariée avec Jim Johnson.

 

Source : Wikipédia

Les figures de l'ombre

La véritable histoire des figures de l'ombre

 

Le film «Les figures de l'ombre» retrace les destins de Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan, trois femmes noires dont les travaux ont permis de grandes avancées pour la NASA.

 

Trois femmes exceptionnelles enfin célébrées. Le film «Les figures de l’ombre» rend hommage à Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan, trois femmes noires dont les travaux ont permis de grandes avancées pour la Nasa, mais qui ont été oubliées pendant de longues années. Le long-métrage adapté du livre de Margot Lee Shetterly mêle ainsi les destinées de ces «ordinateurs en jupes» à l’histoire de la conquête spatiale américaine, en parallèle de l'abolition des lois anti-ségrégation aux Etats-Unis.

 

Katherine Johnson, la prodige des calculs

Véritable prodige des mathématiques, Katherine Johnson (interprétée par Taraji P. Henson) a grandement contribué au succès du premier vol orbital autour de la planète de l’astronaute John Glenn. Mais avant d’être reconnue pour cela, elle a effectué un parcours scolaire impressionnant : diplômée du lycée à 14 ans, de l'université à 18 ans. Un parcours encore plus impressionnant quand on sait les difficultés éprouvées par une jeune femme noire en pleine période de ségrégation en Virginie.

 

Pendant un temps, elle a enseigné les mathématiques dans une école noire de son Etat de naissance. Elle est entrée au sein du Comité consultatif national pour l’aéronautique (National Advisory Committee for Aeronotics, soit Naca, l'ancêtre de la Nasa) en 1953, après avoir eu trois filles avec son premier mari. Rapidement après son arrivée, elle a intégré au Département de guidage et de navigation tant les besoins étaient grands au sein du programme spatial américain. En dépit des épreuves face à elle, Katherine Johnson a fait parler son talent et est devenue indispensable, même après l'arrivée des ordinateurs qui calculaient bien plus rapidement que les humains.

 

En 1962, alors que le départ de John Glenn approche, l’astronaute a personnellement demandé aux techniciens à ce que Katherine Johnson vérifie elle-même les chiffres calculés par l’IBM, prononçant cette phrase : «Si elle dit qu’ils sont bons, alors je suis prêt à partir.» Elle a rendu un vibrant hommage à celui qui a mis sa vie entre ses mains en décembre dernier, au moment de son décès : «Un homme bien a quitté la Terre pour la dernière fois. On se souviendra de la vie de John Glenn pour le temps qu’il a passé dans l’espace, son courage et les services qu’il a rendus aux Américains», avait-elle déclaré dans un communiqué.

 

Katherine Johnson est la seule des «figures de l’ombre» encore vivante aujourd’hui, elle est âgée de 99 ans. Barack Obama lui a remis la médaille de la liberté, la plus prestigieuse récompense civile américaine, en novembre 2015, près de 30 ans après son départ en retraite, après avoir également contribué au succès de la mission Apollo, qui avait comme destination... la Lune.

 

Elle se trouvait sur la scène des Oscars le mois dernier, cérémonie au cours de laquelle elle a présenté le prix du meilleur documentaire au côté de Taraji P. Henson, qui l’incarne dans le film, Octavia Spencer et Janelle Monáe.

 

Mary Jackson, l'ingénieure combative

Mary Jackson (interprétée par Janelle Monáe) a intégré l’aile ouest de l’unité d’informatique de la Naca en 1951, sous les ordres de Dorothy Vaughan. Avant d’obtenir ce poste, la mathématicienne a vécu plusieurs vies : diplômée en mathématique et physique (en 1942), elle a enseigné les maths avant de devenir bibliothécaire puis réceptionniste. Elle a pris une pause à la naissance de son fils, à l’issue de laquelle elle a été secrétaire pour l'armée, puis est entrée à la Naca, où elle a évolué de l'unité d'informatique à celle d'ingénierie où elle a travaillé sur une soufflerie supersonique. Mais elle ne pouvait prétendre à un diplôme d'ingénieur.

 

Son combat, soutenu notamment par l’ingénieur aéronautique polonais travaillant pour la Naca, Kazimierz Czarnecki, a été d’obtenir le droit de suivre un cursus plus poussé en mathématiques et en physique, brisant pour cela les lois ségrégationnistes interdisant aux Noirs l'accès à de telles études. A l’issue de cette poursuite de ses études, Mary Jackson est devenue la première ingénieure noire de la Nasa. Dans les années 1970, pour inciter de jeunes filles à se diriger vers des études scientifiques, elle avait contribué à la création d'une soufflerie au sein du centre communautaire de Hampton, sa ville natale.

 

Après avoir occupé son poste d'ingénieure jusqu'en 1979, Mary Jackson a quitté ses fonctions pour travailler en faveur de l’égalité des chances, pour la promotion des minorités au sein de la Nasa, jusqu'à sa retraite en 1985.

 

Elle est décédée en février 2005, à l’âge de 83 ans.

 

Dorothy Vaughan, l'informaticienne pionnière

Comme ses deux collègues, Dorothy Vaughan (interprétée par Octavia Spencer) a démarré sa carrière comme professeure de mathématiques. Elle est entrée à la Naca en 1943, quittant son poste de professeure de mathématiques pour ce qu’elle pensait être une mission temporaire jusqu’à la fin de la guerre.

 

En vertu des lois Jim Crow sur la ségrégation, Dorothy Vaughan et toutes les mathématiciennes noires de la Nasa ont ainsi dû travailler dans une partie isolée du campus, où elles étaient déployées au service de diverses recherches -tout en devant se plier aux lois ségrégationnistes, comme l'usage de toilettes séparées... De 1949 à 1958, Dorothy Vaughan a ainsi dirigé l’aile ouest de l’unité d’informatique, jusqu’à ce que la Naca devienne la Nasa, alors en pleines recherches pour envoyer pour la première fois des hommes dans l’espace, et que les traitements différents en vertu de couleurs de peau ne soient abolis. Elle était devenue la première manager noire de l'histoire de l'agence.

 

Sachant que les calculateurs humains seraient rapidement dépassés par les ordinateurs, Dorothy Vaughan a alors appris le langage de programmation FORTRAN,

 

Elle est partie à la retraite en 1971, à l’âge de 61 ans, ne réussissant pas à obtenir de poste de dirigeant au sein du Centre de recherche mais laissant derrière elle une trace indélébile sur toutes les calculatrices qu'elle a inspirées. Dorothy Vaughan est décédée en novembre 2008, à l’âge de 98 ans.

 

Source : Paris Match

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