Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 10:40

Les Figures de l'ombre (Hidden Figures) est un drame biographique américain coécrit, coproduit et réalisé par Theodore Melfi, sorti en 2016.

Il s'agit de l'adaptation du livre intitulé Hidden Figures de Margot Lee Shetterly mettant en scène les calculatrices afro-américaines Katherine JohnsonDorothy Vaughan et Mary Jackson qui ont contribué aux programmes aéronautiques et spatiaux de la National Aeronautics and Space Administration (NASA).

 

Le film montre comment Katherine Johnson en arrive à calculer les trajectoires du programme Mercury et de la mission Apollo 11 vers la Lune en 1969, comment Dorothy Vaughan devient responsable du département de calculs informatiques et Mary Jackson la première Afro-Américaine ingénieure en aéronautique.

 

Avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monae, Kevin Costner, Kirsten Dunst et Jim Parsons.

 

Source : Wikipédia

Les figures de l'ombre
Les figures de l'ombre

Synopsis

 

Dans les années 1920, les parents de Katherine Coleman apprennent que leur fille possède un don pour les sciences, qu'elle doit parfaire en fréquentant une école pour Noirs (les écoles étant séparées selon la couleur de peau, à cette époque) car elle est dotée d'aptitudes intellectuelles supérieures. En 1962, devenue mathématicienne, Katherine Coleman (désormais Goble) travaille au sein d'un groupe de calculatrices humaines, sur le campus ouest du Centre de recherche Langley à Hampton, en Virginie, aux États-Unis, avec deux amies et collègues : l'aspirante ingénieure Mary Jackson et la superviseure d'équipe Dorothy Vaughan. À la suite du lancement réussi de Spoutnik 1, Al Harrison, directeur du Space Task Group, exige encore plus d'efforts de la part des employés sous sa supervision, de crainte que les Soviétiques ne mettent en orbite une bombe H pouvant exploser au-dessus du sol américain. Goble est envoyée dans son groupe pour vérifier les calculs, devenant la première Afro-Américaine à participer à ce groupe de recherche. Au début, elle est ignorée de ses collègues blancs et doit travailler à partir de données partiellement masquées (Goble n'ayant pas le niveau d'habilitation nécessaire) sous les ordres de Paul Stafford, un homme croyant en sa supériorité intellectuelle et refusant de reconnaître le travail de Katherine.

De son côté, Vaughan demande à Vivian Mitchell, sa supérieure blanche, que son travail de superviseure soit officiellement reconnu, une demande perpétuellement rejetée. Pour sa part, à la suite d'un échec en soufflerie, Jackson propose à l'ingénieur Kazimierz Czarnecki des mesures correctrices. Après quelques semaines de collaboration, ce dernier lui conseille d'étudier pour devenir ingénieure. Elle rejette sa proposition au motif qu'elle est Noire dans un État pratiquant la ségrégation, mais il réplique qu'il est juif polonais, qu'il a échappé aux camps d'extermination nazis et que, pourtant, il travaille à l'élaboration d'une fusée qui ira dans l'espace.

Lors d'une fête familiale, Katherine rencontre le militaire américain Jim Johnson. Les deux sont attirés l'un par l'autre, mais Katherine réagit négativement lorsque Jim doute qu'une femme puisse être une mathématicienne de talent. Plus tard, au centre de calculs, Harrison demande pourquoi Goble quitte les locaux pendant quarante minutes deux fois par jour. Lorsqu'elle revient, il exprime sa colère et elle réplique que le seul bâtiment ayant des toilettes pour personnes de couleur se trouve dans un autre bâtiment à 800 mètres de là, qu'elle doit se servir à une cafetière pour gens de couleur et laisse éclater brièvement sa colère du fait que son statut de femme noire subordonnée à une équipe d'hommes blancs lui est constamment renvoyé. La même journée, Harrison abolit les toilettes pour personnes de couleur. Quelques jours plus tard, il invite ses subordonnés à résoudre un problème mathématique pour lequel il n'existe aucune équation. À l'étonnement de Stafford, Goble propose une méthode purement numérique basée sur la méthode d'Euler, créée deux siècles plus tôt mais délaissée depuis.

Le centre reçoit la visite des futurs astronautes, dont John Glenn qui salue en personne les calculatrices humaines. Le temps passant, les collègues de Goble commencent à montrer plus d'ouverture. Malgré l'opposition de Stafford pour des raisons de règlement, Harrison accepte qu'elle participe aux réunions de planification des lancements de fusées. Lors de la première réunion, elle démontre son expertise en calculant devant les hommes réunis la position de rentrée d'une capsule spatiale. Cependant, malgré tous ses succès, Stafford refuse de reconnaître l'expertise de Goble (tous les rapports sont seulement signés de son nom à lui).

De son côté, Jackson obtient d'un juge le droit de suivre des cours du soir en ingénierie dans une école réservée aux Blancs. Vivian Mitchell informe Vaughan que les calculatrices humaines seront remplacées par un ordinateur IBM 7090. Cette dernière s'intéresse alors de près au langage de programmation Fortran, qu'elle enseigne aux femmes sous sa supervision. Étant parvenue à faire fonctionner l'ordinateur, ce que les techniciens d'IBM ne parvenaient pas à faire, elle obtient le droit de programmer. Son travail étant jugé essentiel, elle fait en sorte que ses subordonnées soient transférées à la division des calculs informatiques, sous ses ordres. Plus tard, Vivian félicite Dorothy de ses succès et déclare qu'elle n'a jamais été ségrégationniste, mais Dorothy exprime habilement son doute. Entre-temps, Jim Johnson s'excuse auprès de Katherine ; les deux se marieront plus tard, Jim acceptant également de devenir le père des trois filles de Katherine qu'elle a eues avec son premier mari décédé.

Lors des derniers préparatifs du lancement de Friendship 7 qui amènera John Glenn en orbite, Goble apprend que ses services ne sont plus requis et qu'elle est réassignée à l'unité des calculatrices humaines. En guise de cadeau de départ, ses collègues lui ont acheté un collier de perles. Quelques minutes avant le lancement, Stafford observe des divergences dans les calculs informatiques. Glenn exige que Goble revoie immédiatement les calculs et qu'il partira seulement si elle les valide. Goble calcule à nouveau et en urgence les paramètres, qu'elle remet à Harrison et qui l'invitera à entrer dans la salle de contrôle de la mission.

Après un lancement réussi, la capsule spatiale éprouve des problèmes avec son bouclier thermique. Les hommes au sol décident qu'elle doit rentrer dans l'atmosphère après seulement trois orbites complètes au lieu des sept programmées. Katherine Johnson (Goble) travaille de son côté sur les nouveaux paramètres de rentrée orbitale, qui s'avéreront corrects puisque la capsule de Glenn tombera dans l'océan Atlantique à quelques kilomètres d'un navire de guerre américain, dans la zone de récupération prévue. Glenn est ensuite fêté comme un héros national.

Mary Jackson a entre-temps obtenu sa licence en ingénierie. L'épilogue révèle que Katherine Goble calculera les trajectoires des missions du programme Mercury et d'Apollo 11. En 2015, elle reçoit la médaille présidentielle de la Liberté, alors que l'année suivante, la division responsable des calculs du Centre de recherche Langley sera nommée « Katherine G. Johnson Computational Research Facility ». Elle est toujours mariée avec Jim Johnson.

 

Source : Wikipédia

Les figures de l'ombre

La véritable histoire des figures de l'ombre

 

Le film «Les figures de l'ombre» retrace les destins de Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan, trois femmes noires dont les travaux ont permis de grandes avancées pour la NASA.

 

Trois femmes exceptionnelles enfin célébrées. Le film «Les figures de l’ombre» rend hommage à Katherine Johnson, Mary Jackson et Dorothy Vaughan, trois femmes noires dont les travaux ont permis de grandes avancées pour la Nasa, mais qui ont été oubliées pendant de longues années. Le long-métrage adapté du livre de Margot Lee Shetterly mêle ainsi les destinées de ces «ordinateurs en jupes» à l’histoire de la conquête spatiale américaine, en parallèle de l'abolition des lois anti-ségrégation aux Etats-Unis.

 

Katherine Johnson, la prodige des calculs

Véritable prodige des mathématiques, Katherine Johnson (interprétée par Taraji P. Henson) a grandement contribué au succès du premier vol orbital autour de la planète de l’astronaute John Glenn. Mais avant d’être reconnue pour cela, elle a effectué un parcours scolaire impressionnant : diplômée du lycée à 14 ans, de l'université à 18 ans. Un parcours encore plus impressionnant quand on sait les difficultés éprouvées par une jeune femme noire en pleine période de ségrégation en Virginie.

 

Pendant un temps, elle a enseigné les mathématiques dans une école noire de son Etat de naissance. Elle est entrée au sein du Comité consultatif national pour l’aéronautique (National Advisory Committee for Aeronotics, soit Naca, l'ancêtre de la Nasa) en 1953, après avoir eu trois filles avec son premier mari. Rapidement après son arrivée, elle a intégré au Département de guidage et de navigation tant les besoins étaient grands au sein du programme spatial américain. En dépit des épreuves face à elle, Katherine Johnson a fait parler son talent et est devenue indispensable, même après l'arrivée des ordinateurs qui calculaient bien plus rapidement que les humains.

 

En 1962, alors que le départ de John Glenn approche, l’astronaute a personnellement demandé aux techniciens à ce que Katherine Johnson vérifie elle-même les chiffres calculés par l’IBM, prononçant cette phrase : «Si elle dit qu’ils sont bons, alors je suis prêt à partir.» Elle a rendu un vibrant hommage à celui qui a mis sa vie entre ses mains en décembre dernier, au moment de son décès : «Un homme bien a quitté la Terre pour la dernière fois. On se souviendra de la vie de John Glenn pour le temps qu’il a passé dans l’espace, son courage et les services qu’il a rendus aux Américains», avait-elle déclaré dans un communiqué.

 

Katherine Johnson est la seule des «figures de l’ombre» encore vivante aujourd’hui, elle est âgée de 99 ans. Barack Obama lui a remis la médaille de la liberté, la plus prestigieuse récompense civile américaine, en novembre 2015, près de 30 ans après son départ en retraite, après avoir également contribué au succès de la mission Apollo, qui avait comme destination... la Lune.

 

Elle se trouvait sur la scène des Oscars le mois dernier, cérémonie au cours de laquelle elle a présenté le prix du meilleur documentaire au côté de Taraji P. Henson, qui l’incarne dans le film, Octavia Spencer et Janelle Monáe.

 

Mary Jackson, l'ingénieure combative

Mary Jackson (interprétée par Janelle Monáe) a intégré l’aile ouest de l’unité d’informatique de la Naca en 1951, sous les ordres de Dorothy Vaughan. Avant d’obtenir ce poste, la mathématicienne a vécu plusieurs vies : diplômée en mathématique et physique (en 1942), elle a enseigné les maths avant de devenir bibliothécaire puis réceptionniste. Elle a pris une pause à la naissance de son fils, à l’issue de laquelle elle a été secrétaire pour l'armée, puis est entrée à la Naca, où elle a évolué de l'unité d'informatique à celle d'ingénierie où elle a travaillé sur une soufflerie supersonique. Mais elle ne pouvait prétendre à un diplôme d'ingénieur.

 

Son combat, soutenu notamment par l’ingénieur aéronautique polonais travaillant pour la Naca, Kazimierz Czarnecki, a été d’obtenir le droit de suivre un cursus plus poussé en mathématiques et en physique, brisant pour cela les lois ségrégationnistes interdisant aux Noirs l'accès à de telles études. A l’issue de cette poursuite de ses études, Mary Jackson est devenue la première ingénieure noire de la Nasa. Dans les années 1970, pour inciter de jeunes filles à se diriger vers des études scientifiques, elle avait contribué à la création d'une soufflerie au sein du centre communautaire de Hampton, sa ville natale.

 

Après avoir occupé son poste d'ingénieure jusqu'en 1979, Mary Jackson a quitté ses fonctions pour travailler en faveur de l’égalité des chances, pour la promotion des minorités au sein de la Nasa, jusqu'à sa retraite en 1985.

 

Elle est décédée en février 2005, à l’âge de 83 ans.

 

Dorothy Vaughan, l'informaticienne pionnière

Comme ses deux collègues, Dorothy Vaughan (interprétée par Octavia Spencer) a démarré sa carrière comme professeure de mathématiques. Elle est entrée à la Naca en 1943, quittant son poste de professeure de mathématiques pour ce qu’elle pensait être une mission temporaire jusqu’à la fin de la guerre.

 

En vertu des lois Jim Crow sur la ségrégation, Dorothy Vaughan et toutes les mathématiciennes noires de la Nasa ont ainsi dû travailler dans une partie isolée du campus, où elles étaient déployées au service de diverses recherches -tout en devant se plier aux lois ségrégationnistes, comme l'usage de toilettes séparées... De 1949 à 1958, Dorothy Vaughan a ainsi dirigé l’aile ouest de l’unité d’informatique, jusqu’à ce que la Naca devienne la Nasa, alors en pleines recherches pour envoyer pour la première fois des hommes dans l’espace, et que les traitements différents en vertu de couleurs de peau ne soient abolis. Elle était devenue la première manager noire de l'histoire de l'agence.

 

Sachant que les calculateurs humains seraient rapidement dépassés par les ordinateurs, Dorothy Vaughan a alors appris le langage de programmation FORTRAN,

 

Elle est partie à la retraite en 1971, à l’âge de 61 ans, ne réussissant pas à obtenir de poste de dirigeant au sein du Centre de recherche mais laissant derrière elle une trace indélébile sur toutes les calculatrices qu'elle a inspirées. Dorothy Vaughan est décédée en novembre 2008, à l’âge de 98 ans.

 

Source : Paris Match

Les figures de l'ombre
Les figures de l'ombre
Les figures de l'ombre
Partager cet article
Repost0
5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 08:33

La Couleur de la victoire (Race), ou 10 secondes de liberté au Québec, est un film franco-germano-canadien réalisé par Stephen Hopkins, sorti en 2016. Il revient sur le parcours de l'athlète Afro-Américain Jesse Owens qui à lui seul, a contrarié les discours raciaux d'Adolf Hitler et empêché la glorification du Troisième Reich lors des Jeux Olympiques de 1936 à Berlin.

 

Le film a reçu le soutien de la famille Owens, de la Fondation Jesse Owens et du Luminary Group.

 

Dans les années 30, Jesse Owens (Stephan James), jeune afro-américain issu du milieu populaire, se prépare à concourir aux Jeux d’été de 1936 à Berlin. Cependant, alors qu’Owens lutte dans sa vie personnelle contre le racisme ambiant, les Etats-Unis ne sont pas encore certains de participer à ces Jeux, organisés en Allemagne nazie.

 

Le débat est vif entre le président du Comité Olympique, le juge Jeremiah T. Mahoney (William Hurt) et le grand industriel Avery Brundage (Jeremy Irons). Pourtant, la détermination de Jesse à se lancer dans la compétition est intacte…

 

Avec Jeremy Irons, William Hurt, Jason Sudeikis, Giacomo Gianniotti, Barnaby Metschurat, Stephan James, Carice van Houten et David Kross.

 

Genre : Drame - Biopic - Historique

 

Titre Original : Race

 

Source : Wikipedia

La couleur de la victoire

Synopsis

 

En 1934, en pleine période de ségrégation raciale, Jesse Owens arrive à l'université d'État de l'Ohio pour travailler avec les meilleurs entraîneurs de l'époque. Ce petit‐fils d’esclave va y développer une relation étonnante avec un entraîneur blanc, Larry Snyder. Devenu entraîneur d’avant‐garde, obsédé par la réussite, il ne fait aucune distinction de couleur entre ses protégés, contrairement à ses collègues. Les deux athlètes n'ont qu'un objectif : les Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin.

Devant le racisme dans son propre pays ainsi qu'au cœur de l’Allemagne du Troisième Reich, Jesse Owens va finalement battre tous les records de médailles (4 médailles d’or : 100 m, longueur, 200 m, relais 4x100 m) et prouver qu’un homme seul peut être le grain de sable qui fait déraper une machinerie de propagande monstrueuse que ce soit en Allemagne ou aux États-Unis.

 

Source : Wikipedia

La couleur de la victoire
La couleur de la victoire

Le film La couleur de la victoire raconte l'épopée d'un athlète noir américain, Jesse Owens, embarqué dans l'aventure des Jeux olympiques de 1936 accueillis à Berlin par les nazis avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Ce récit est basé sur une histoire authentique survenue à Jesse Owens.

 

Jesse Owens, premier noir américain à devenir capitaine d'une équipe d'athlétisme dans des États-Unis tolérant encore la Ségrégation, a failli ne pas aller aux très polémiques J.O. de Berlin en 1936. Le jeune athlète a dû vaincre un autre afro-américain favori, Eulace Peacock qui l'avait pourtant battu lors de sept des dix courses où ils s'étaient affrontés. Peacock, forfait au J.O. pour cause de blessure, c'est Jesse Owens qui a embarqué avec la délégation américaine pour Berlin. L'athlète y a multiplié les victoires face aux "aryens" qu'Hitler et ses conseillers espéraient mettre en vedette.

 

Quatre soleils sinon rien

Le 3 août 1936, Jesse Owens a remporté la médaille d'or du 100 m, l'épreuve reine de la compétition. Mais il ne va pas en rester là : le jeune natif de l'Alabama, petit fils d'esclave et affligé durant son enfance de pneumonies chroniques, n'avait rendez-vous en 1936 qu'avec l'or. Le 4 août, les nazis espèrent la revanche au saut en longueur : Jesse Owens est en effet opposé à un champion allemand, Lutz Long que les nazis chérissent et qui est en super forme. Owens démarre péniblement et frôle même l'élimination tandis que Lutz Long réussit une "perf" à 7,87 m. Mais Owens se voit pousser des ailes et l'athlète américain, peu après, pulvérise le record du monde avec un saut à 8,06 m, une performance qui restera inégalée durant 25 ans ! Les jours qui suivent, Jesse Owens complète sa collection de médailles en emportant le 200 m et le relais 4 x 100 m. Quatre médailles, toutes en or, les nazis et leurs théories fumeuses sur les "sous-hommes" fulminent.

 

Le refus d'Hitler

De cette performance exceptionnelle, deux légendes tenaces sont nées. La première voudrait qu'Hitler, furieux, ait refusé de serrer la main de Jesse Owens. L'histoire est inexacte : le chef nazi s'était simplement fait rappeler par les autorités olympiques qu'il ne pouvait saluer, comme il l'avait fait au début de la compétition, les seuls athlètes allemands. C'était tout le monde ou personne. Hitler a choisi la seconde option.

 

Ainsi, malgré sa fureur de voir un athlète noir triompher, Hiltler n’a jamais refusé de serrer la main à Owens, comme on peut ici le voir. Dans ses mémoires,  l’athlète a expliqué que loin de le snober, Hitler lui avait fait un signe de la main au moment où il passait devant sa loge (Source : Première).

 

L'amitié avec Lutz Long

Autre légende, née d'un moment de complicité avec Lutz Long, l'athlète allemand venu, au grand dam des autorités nazies, féliciter Jesse Owens à la fin du concours. La légende veut que les deux hommes aient entretenu une longue amitié : en fait il s'agira plutôt d'un courtois et épars échange de lettres, jusqu'à la mort de Lutz Long, qui, sous uniforme allemand, perdra la vie lors de la bataille de Monte Cassino au printemps 1944.

 

Retour scandaleux

Après pareil exploit, on imagine une liesse de folie au retour de Jesse Owens à son retour aux États-Unis. Jesse Owens aura bien droit à une grande parade à New York, mais pas un mot, pas la moindre félicitation du président Roosevelt. Le soir venu, le héros et sa femme se sont aussi vus remerciés par un refus obtus d'accéder à un quelconque hôtel, sauf s'ils passaient par l'entrée de service...

 

Une vie de lutte

Jesse Owens ne pourra plus guère briller par la suite en matière sportive. Après avoir refusé une tournée en Scandinavie suivant son exploit berlinois, il s'est vu disqualifier à vie à seulement 24 ans. Plus tard, le président Eisenhower saura être plus reconnaissant en nommant Jesse Owens représentant de la Maison-Blanche pour le Tiers Monde. Jesse Owens se battra, sa vie durant, pour les droits civiques des Afro-Américains avant de s'éteindre le 30 mars 1980, emporté à 66 ans par le cancer.

 

Source : Téléstar

La couleur de la victoire
La couleur de la victoire
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2019 4 03 /10 /octobre /2019 11:06

Samuel Peterschmitt est le pasteur principal de l'église de la Porte Ouverte Chrétienne de Mulhouse. Marié à Dominique, ils ont 6 enfants et plusieurs petits-enfants.

 

Prédication du 29 septembre 2019 par le pasteur Samuel Peterschmitt sur le thème "Une église de disciple."

 

Ce message est à voir à partir de 1'10'15''.

 

 

Matthieu 28:18-20 Louis Segond (LSG)

18 Jésus, s'étant approché, leur parla ainsi: Tout pouvoir m'a été donné dans le ciel et sur la terre.

19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit,

20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde.

Partager cet article
Repost0
1 octobre 2019 2 01 /10 /octobre /2019 10:34
La Bible Juive complète
La Bible Juive complète

Résumé

Pourquoi cette Bible est-elle différente des autres ? Parce que c’est la seule version française de la Bible dont la présentation et le style sont totalement juifs. Elle comprend à la fois le Tanakh (« Ancien Testament ») et la Brit Hadachah (Nouvelle Alliance, « Nouveau Testament »). Par son titre même, la Bible juive complète invite à la fois Juifs et chrétiens à reconnaître que toute la Bible est juive, la Brit Hadachah comme le Tanakh. Pour les Juifs, cela implique que le Tanakh seul est une Bible incomplète.

Quant aux chrétiens, ils doivent réaliser qu’ils sont unis au peuple juif par la foi dans le Messie juif, Yéchoua (Jésus) ; le christianisme ne peut pas être bien compris sans une ­perspective ­juive,­ ce­ qui­ exclut­ définitivement­ et ­pour toujours ­l’antisémitisme.­

En résumé, la Bible juive complète restaure l’unité juive de la Bible. De plus, pour la première fois, les informations nécessaires aux lectures faites à la synagogue incluent la Brit Hadachah, en plus de la Torah et des Prophètes.

 

Note de l’éditeur

Nous conseillons à nos lecteurs de ne pas faire l’impasse sur l’introduction (47 pages d'explications qui méritent d'être lues) de cette bible qui leur permettra de se plonger pleinement et aisément dans la Parole.

Son prix est de 70 euros (couverture rigide avec ou sans onglets) ou 90 euros (simili cuir souple avec onglets).

Les Editions Emeth: CLC France

Pour la Suisse : La Maison de la Bible

CHF 75.00 à CHF 120.00

La Bible Juive complète
La Bible Juive complète
Partager cet article
Repost0
28 septembre 2019 6 28 /09 /septembre /2019 09:06
Le lâcher prise

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2019 1 16 /09 /septembre /2019 10:35
A méditer

Partager cet article
Repost0
15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 16:11
Le pardon n’est pas synonyme de réconciliation
Le pardon n’est pas synonyme de réconciliation

Encore une fausse idée !

 

Qu’est-ce qui établit et maintient une relation ? La confiance mutuelle. Si la confiance est trahie, elle ne peut revenir par simple décision de la volonté. La confiance se gagne, se mérite, se construit, en l’occurrence doit se reconstruire. Deux amis qui se blessent sévèrement ne peuvent pas décider que tout va continuer comme avant, d’un claquement de doigt.

 

Réconciliation et pardon ne sont pas identiques. La réconciliation est une suite du pardon, à souhaiter, mais ce n’est pas systématique.

 

À la suite d’une blessure, il faut décider : est-ce que je continue cette relation ? Est-ce que je peux l’approfondir ? Sinon, elle s’arrêtera, tout simplement, car elle a été rompue.

 

Source : atoi2voir

 

 

Ce matin, nous avons reçu un excellent enseignement sur le pardon lors de notre culte du dimanche et j'avais très à cœur de vous partager un petit fragment. Il y a notamment été question de la réconciliation. Est-ce que le pardon amène systématiquement à la réconciliation ?

 

L'orateur du jour, Philippe, a choisi de nous projeter une photo d'un pont levant semblable aux images ci-dessus pour nous expliquer que pour que la réconciliation puisse avoir lieu, il faut que le pont soit à nouveau rabaissé au même niveau (voir image ci-dessous).

 

En effet, tant que la personne qui a été pardonnée n'est pas prête à comprendre et/ou accepter la démarche de celle qui pardonne, la réconciliation n'est pas envisageable. Si une seule des parties du pont levant est en bas et que l'autre partie reste élevée, la relation ne peut pas être rétablie. 

 

J'ajouterai qu'il est très possible de pardonner à quelqu'un et que celle-ci s'en fiche éperdument, même si vous lui écrivez une lettre pour lui expliquer votre démarche ou si vous la croisez dans la rue, ou sur votre lieu de travail.

 

Je suis toujours effaré et attristé de constater que dans de nombreuses assemblées chrétiennes, la réconciliation est souvent prêchée comme étant synonyme de pardon alors que ce n'est pas biblique ! Il en va de même pour les pasteurs ou autres anciens qui déclarent : "tu dois pardonner et tout rentrera dans l'ordre ou il faut que tu pardonnes et tu seras entièrement libéré !", ce qui est hélas faux, la plupart du temps, car le plus souvent les blessures restent présentes et les personnes blessées/offensées ont un grand besoin d'être guéries en profondeur sans quoi l'amertume et la rancœur peuvent refaire surface à tout instant dans un futur plus ou moins proche. A méditer...

 

A noter qu'il est écrit ceci dans la Bible :  "Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. S'il est possible, autant que cela dépend de vous, soyez en paix avec tous les hommes. Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur. " (Romains 12; 17-18)  

 

Si vous désirez aller plus loin avec le pardon, je vous laisse le soin de visionner les enseignements du pasteur Samuel Peterschmitt sur ce même blog (voir la catégorie pardon ou Samuel Peterschmitt) et vous souhaite d'être béni(e)s par ces précieux messages qui donnent des réponses bibliques aux questions sur le pardon.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Le pardon n’est pas synonyme de réconciliation
Partager cet article
Repost0
15 septembre 2019 7 15 /09 /septembre /2019 15:37
Ce que le pardon n'est pas - Eric Célérier
Ce que le pardon n'est pas - Eric Célérier

Lorsque nous sommes blessés, lorsqu’il est difficile de pardonner, bien souvent la peur s’installe : "Si je pardonne, nous allons forcément nous réconcilier !"

Non, ce n'est pas obligatoire ! Le processus du pardon se joue avant tout entre Dieu et vous. C'est un acte d'obéissance à Dieu.

"Supportez-vous les uns les autres et, si l'un de vous a une raison de se plaindre d’un autre, pardonnez-vous réciproquement. Tout comme Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi." (Colossiens 3.13)

Dieu nous demande de pardonner pour nous réconcilier avec... lui ! Et pas forcément pour redevenir ami(e) avec la personne qui nous a fait du mal !

Bien sûr, si cela arrive, c’est une très bonne chose de reprendre une relation saine. Mais si cela n’arrive pas, ce n’est pas un péché ! Ce que Dieu vous demande, à vous, c’est de pardonner.

Lorsque nous gardons de l’amertume contre une personne, l'état de notre cœur ne permet pas au Saint-Esprit d'avoir une action puissante et bénéfique dans notre vie. C’est l'acte de pardonner à l'autre qui rétablit la connexion entre notre cœur et celui de notre Père céleste.

Mon ami(e), tandis que vous traversez des temps difficiles, j’aimerais vous encourager à choisir ce qui est important pour Dieu. Le chemin du pardon n’est pas le plus facile, mais pardonner, c’est vous faire un cadeau… à vous-même !

Merci d'exister,

Eric Célérier

 

 

PS: Le texte d'Eric Célérier est librement inspiré du livre "Pardonner pour une guérison intérieure" de Sara Horn, paru aux Editions Vida.

Ce que le pardon n'est pas - Eric Célérier
Ce que le pardon n'est pas - Eric Célérier
Partager cet article
Repost0
10 septembre 2019 2 10 /09 /septembre /2019 16:32

Eglise Momentum, Bordeaux avec le pasteur Patrice Martorano.

 

A travers cet excellent message, Patrice Martorano nous encourage à nous abandonner entre les mains de Dieu car Dieu voit plus loin que nous.

 

Dieu a un un plan pour chacun d'entre nous et Il est capable de débloquer toutes les situations, même celles qui nous paraissent inextricables...

 

Entre tes mains, Seigneur, j'abandonne tout ce que j'appelle mien car tout t'appartient Seigneur !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

Partager cet article
Repost0
10 septembre 2019 2 10 /09 /septembre /2019 07:39
Le combat spirituel - Michel Allard
Le combat spirituel - Michel Allard

Présentation du livre :

 

Nous sommes en guerre ! L'évidence est tout autour de nous. Enfants abusés. Dépendance épidémique de drogues et alcool. Corruption de nos gouvernements. Rébellion, meurtres gratuits, cris, violences, attentats à la bombe sont partout. Effondrement des valeurs, angoisse sur toute la terre. La liste s'allonge comme jamais auparavant.

 

Pourquoi Dieu n'intervient-il pas ? Vers quoi cela va-t-il nous conduire ? Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire ?

 

Ce livre offre des réponses fascinantes à toutes ces questions en révélant de façon parfois choquante, LA VÉRITÉ.

 

"Car ce n'est pas seulement de notre combat à nous qu'il s'agit. Nous n'avons pas à lutter uniquement contre notre nature terrestre, ni contre de simples ennemis mortels, mais contre les puissances occultes, contre une organisation spirituelle satanique, contre les dictateurs invisibles qui, dans les ténèbres, veulent contrôler et régir notre monde, contre la légion des esprits démoniaques dans les sphères surnaturelles, véritables agents du quartier général du mal."

 

 

Avec ce livre, l'évangéliste Michel Allard veut donner à chaque chrétien, les armes nécessaires pour devenir un plus que vainqueur.

 

Personnellement, j'ai lu ce livre en novembre ou décembre 1998 déjà pour la première fois alors que Michel était en Suisse, notamment pour donner son témoignage lors d'une soirée organisée par les Hommes d'Affaires du Plein Évangile (FGBMFI) dont je faisais partie.

 

Notre vie chrétienne est un combat de tous les jours et nous devons tenir de manière ferme contre l'Ennemi de nos âmes et prendre position au quotidien contre ses tentatives de nous faire échouer, de nous faire manquer la cible et ainsi passer à côté des bénédictions de Dieu, voire même à côté de ce que Dieu a planifié pour nous.

 

"C'est pour la liberté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes, et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de l'esclavage." (Galates 5; 1)

 

"Enfin, mes frères et sœurs, fortifiez-vous dans le Seigneur et dans sa force toute-puissante. Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu afin de pouvoir tenir ferme contre les manœuvres du diable. En effet, ce n'est pas contre l'homme que nous avons à lutter, mais contre les puissances, contre les autorités, contre les souverains de ce monde de ténèbres, contre les esprits du mal dans les lieux célestes. C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu afin de pouvoir résister dans le jour mauvais et tenir ferme après avoir tout surmonté.Tenez donc ferme: ayez autour de votre taille la vérité en guise de ceinture; enfilez la cuirasse de la justice; mettez comme chaussures à vos pieds le zèle pour annoncer l’Évangile de paix; prenez en toute circonstance le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre toutes les flèches enflammées du mal; faites aussi bon accueil au casque du salut et à l'épée de l'Esprit, c'est-à-dire la parole de Dieu. Faites en tout temps par l'Esprit toutes sortes de prières et de supplications. Veillez à cela avec une entière persévérance et en priant pour tous les saints. (Éphésiens 6; 10-18)

 

 

Je vous recommande vivement la lecture de ce livre car Michel nous donne des clés pour combattre et ne pas se tromper d'ennemi.

 

A noter que ce livre a été imprimé en mai 1998 et qu'il est plus que jamais d'actualité.

 

Bien à vous !

 

Georges Musy

 


Réf. 77194 / 144 pages / 14 x 21 cm

ISBN: 9782912185471

 

RDF-Editions et Emeth-Editions

Le combat spirituel - Michel Allard
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Bienvenue sur notre blog !
  • : Blog familial où vous êtes toutes et tous les bienvenu(e)s ! Nous vous invitons, par exemple, à découvrir la Galice, ce qu'est le burn-out (avec des pistes pour s'en sortir), la traite des femmes en Suisse, qui est vraiment Jésus-Christ, quelques humoristes, etc.
  • Contact

Recherche