« Car je pardonnerai leur faute et je ne me souviendrai plus de leur péché. » (Jérémie 31 ; 34)
Comment puis-je différencier Dieu de tous les autres dieux adorés dans le monde entier ? Premièrement, le Dieu que j’aime et que je sers est au-dessus de tout autre dieu, différent en toute chose et il se distingue néanmoins par un point essentiel ; c’est un Dieu de pardon ! Aucun autre dieu n’a le pouvoir de pardonner si ce n’est le Dieu de la Bible ! (David Wilkerson)
La Parole de Dieu me révèle que Dieu est, entre autres, un Dieu saint, un Dieu qui guérit, un Dieu d’amour, un Dieu de paix, un Dieu de justice, un Dieu qui pourvoit à mes besoins, un Dieu qui me conduit, bref un Dieu vivant et il est également un Dieu qui pardonne. De ce fait, il est le seul Dieu qui ait la puissance nécessaire pour me pardonner :
« Qui est Dieu comme toi, pardonnant la faute et passant sur le crime en faveur du reste de ton héritage ? Il ne garde pas sa colère à toujours, car il prend plaisir à la bienveillance. Il aura encore compassion de nous, Il mettra nos fautes sous nos pieds ; Tu jetteras au fond de la mer tous leurs péchés. » (Michée 7 ; 18)
« Mais toi, tu es un Dieu qui pardonne (litt. : le Dieu des pardons), qui est compatissant et qui fait grâce, lent à la colère et riche en bienveillance, et tu ne les as pas abandonnés. » (Néhémie 9 ; 17)
Au travers le pardon, je suis libéré, purifié, justifié, réconcilié. C’est une chose merveilleuse que de pouvoir pardonner et être pardonné.
Jésus lui-même nous demande de nous pardonner :
« Si vous pardonnez aux hommes leurs fautes (chutes), votre Père céleste vous pardonnera aussi, mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes. » (Matthieu 6 ; 14-15)
Plus tard, il nous montre encore l’exemple alors qu’il se trouve sur la Croix et que beaucoup l’injurient ou lui crachent dessus en disant :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font… » (Luc 23 ; 34)
« Ces paroles prononcées par Jésus sur la Croix ont triomphé à tout jamais de la haine, de l’injustice et de la violence des hommes. Il a parfaitement et définitivement payé le prix. Pardonnés, ne pourrions-nous pas, à notre tour, pardonner à tous ceux qui nous ont offensés, quel qu’en soit le prix ?
Nous sommes appelés à nous pardonner réciproquement, comme Dieu nous a pardonné en Jésus-Christ. (Éphésiens 4 ; 32)
« Il y a bien des méthodes, dans ce monde, pour essayer de libérer l’homme de sa culpabilité, mais le seul chemin de vraie délivrance est le pardon de Dieu. Le pardon est la clé de toutes nos relations avec Dieu. Et quand Dieu nous pardonne, Il fait disparaître nos péchés comme si ils n’avaient jamais existé. Il nous libère ! Nous sommes entièrement purifiés par le pardon de Dieu. Dieu ne peut et ne veut avoir de communion avec un être souillé. Il nous purifie !
Désormais, à travers le pardon, nous pouvons nous présenter devant Dieu comme Jésus se présente devant Son Père, sans aucun sentiment de culpabilité, d’infériorité et de crainte. Il nous justifie ! Il fait de nous une nouvelle créature, il nous fait renaître !
Il n’y a pas de plus lourd fardeau dans ce monde que d’essayer de porter la peine de ses péchés. Tant que nous le ferons, nous n’expérimenterons jamais le pardon libérateur de Dieu. Le sacrifice de Jésus à la Croix a réconcilié l’homme avec Dieu !
Notre pardon permet donc à Dieu d’agir dans nos vies. Il augmente notre foi et notre capacité d’accomplir l’œuvre que Dieu nous a confiée. C’est un canal par lequel nous pouvons apporter la miséricorde de Dieu aux autres. Il faut savoir pardonner en priant.
Aussi longtemps que notre moi occupe la place centrale, le pardon et l’unité de l’Esprit ne pourront jamais pleinement se manifester. Mais quand le moi est crucifié, que Christ et Sa Parole prennent la place centrale et que nous commençons à nous pardonner les uns les autres, la paix et l’unité de l’Esprit se réaliseront pleinement dans l’Église. » (Extraits tirés du livre « le pardon, une puissance qui libère » de Samuel et Dorothée Hatzakortzian, 1980, Éditions Compassion, Challes-les-Eaux)
Jésus me demande d’aimer mes ennemis, de faire du bien à ceux qui me haïssent, de bénir ceux et qui me maudissent et de prier pour ceux qui me maltraitent :
« Mais je vous dis, à vous qui écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. » (Luc 6 ; 27-28)
Parfois, la grâce est plus difficile à accomplir que la loi, n’est-ce pas ? Avant c’était, entre autre, la loi du talion « œil pour œil, dent pour dent ». Maintenant c’est : « Si quelqu’un te frappe sur une joue, présente-lui aussi l’autre. » (Luc 6 ; 29)
Il n’est donc pas toujours aisé de bénir ceux qui nous veulent du mal ou qui nous font du mal, ceux qui nous maudissent ou encore d’aimer nos ennemis. Je vous avoue que j’ai eu beaucoup de peine à pardonner à certaines personnes. Si cela m’arrive encore, je fais d’abord cette prière : « Seigneur Dieu, tu me demandes de pardonner alors je désire t’obéir, même si cela m’est très difficile dans cette situation. Je te demande donc déjà de pardonner à cette personne et je te demande de m’aider à lui pardonner rapidement tout le mal qu’elle m’a fait. » En principe, dans les heures ou les jours qui suivent je suis vraiment prêt à pardonner, de manière sincère, à la personne qui m’a fait du mal. Il suffit de m’approcher du cœur de Dieu et de lui demander de m’aider et croyez-moi, dès qu’il s’agit du pardon, Dieu est prompt à exaucer ma prière.
Je suis très attristé quand j’entends une personne dire : « Jamais je lui pardonnerai ce qu’il m’a fait ! Jamais ! »
Toutefois, au vu de certaines circonstances tels que le viol, le meurtre, le vol, un accident mortel suite à un abus d’alcool du conducteur, une trahison etc., je comprends mieux la réaction humaine et surtout je ne porte aucun jugement, mais je suis profondément attristé car alors je repense au sacrifice de Jésus, lui, l’Agneau de Dieu sans défaut, sans tache, saint, innocent, le Fils de Dieu, le Juste qui a été crucifié pour moi, l’injuste, afin de m’amener à Dieu. Je repense à ses paroles : « Père, pardonne-leur… »
Si vous avez de la difficulté à pardonner à quelqu’un, alors osez demander à Dieu de vous aider à le faire de manière sincère car le pardon n’est pas une option, mais un commandement de Dieu. Le pardon libère non seulement celui qui pardonne mais également celui qui est pardonné !
Voici, pour terminer, ci-dessous, une magnifique chanson de Philippe Decourroux qui parle du pardon...
Bien à vous !
Georges Musy