Résumé du livre :
Entre les mois d’août et novembre 1888, au moins sept femmes furent assassinées à Londres dans le quartier de Whitechapel. La nature effroyable de ces meurtres provoqua la panique et la terreur dans l’East-End, et donna naissance au surnom qui allait devenir synonyme de serial killer (tueur en série) : Jack l’Éventreur (Titre original : Portrait of a killer : Jack the ripper - case closed). Pendant cent quinze ans, ces meurtres ont constitué une des plus grandes énigmes criminelles du monde.
C’est lors d’une visite à Scotland Yard, en mai 2001, que Patricia Cornwell s’est intéressée à « l’affaire » Jack l’Éventreur et à la personnalité ambiguë et inquiétante de Walter Sickert, un peintre impressionniste britannique célèbre à la fin du XIXe siècle.
Très vite, elle a eu l’intime conviction que Sickert et l’Éventreur ne faisaient qu’un. Après avoir mis en piste les plus fins enquêteurs et experts en médecine légale, l’auteur nous livre les résultats de son enquête et, comme un véritable témoin à charge, présente ses preuves.
Grâce à sa connaissance des enquêtes criminelles, à l’étendue de sa documentation et à ses talents de romancière, Patricia Cornwell reconstitue l’arrière-plan de cette sinistre affaire : l’Angleterre à l’époque victorienne.
Patricia Cornwell réussit un véritable thriller, avec une parfaite maîtrise et une conviction sans faille.
Pour avoir vécu et travaillé à Londres pendant douze mois, de janvier à décembre 1985, je me souviens parfaitement de certains lieux décrits dans cet ouvrage et je vois encore les quelques stations du Tube (métro de Londres) évoquant le quartier de Whitechapel ; Aldgate East, Whitechapel, Stepney Green, Mile End, Bow road, Bethnal Green, etc.
A l’époque de Jack l’Éventreur, le quartier de Whitechapel était surpeuplé. Il était également le plus misérable de Londres et les vendeurs de quatre-saisons et les commerçants proposaient bruyamment leurs marchandises et leurs services sept jours par semaine, pendant que des enfants en haillons traînaient dans des rues fétides en quête de nourriture ou de la moindre occasion pour soutirer une pièce à un étranger. Whitechapel était le domaine du « peuple de la poubelle », ainsi que les victoriens surnommaient les pauvres qui vivaient là.
A ce propos, je me souviens, en 1985, qu’une série télévisée intitulée « East-Enders » était très populaire à Londres. Elle se déroulait justement en grande partie dans le quartier de Whitechapel. Et les habitants y parlaient un dialecte qui est d’ailleurs toujours actuel, le « cockney ! » Inutile de vous dire que je ne comprenais rien à ce qui se disait car il fallait vraiment être « du coin » pour saisir les tenants et aboutissants des intrigues de cette série.
En 1888, ce quartier regorgeait de prostituées, de « malheureuses » comme elles étaient appelées familièrement par les londoniens de l’époque. C’est donc dans ces rues sordides que rôdait Jack l’Éventreur.
Bien à vous !
Georges Musy
Plan du métro de Londres : www.enligne.fr/plan-metro-paris/plan-metro-londres.php
Site officiel de Patricia Cornwell : www.patriciacornwell.com