Professeur de Torah, d'hébreu biblique et conférencier Jacques Colant a parcouru les nations depuis près de 40 années.
Il est avec son épouse le fondateur de l'association "la Voix de l'Excellence".
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Professeur de Torah, d'hébreu biblique et conférencier Jacques Colant a parcouru les nations depuis près de 40 années.
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Professeur de Torah, d'hébreu biblique et conférencier Jacques Colant a parcouru les nations depuis près de 40 années.
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PAIN DE VIE - MARIO MASSICOTTE
Résumé du message
Les disciples du seigneur étaient montés vers Jérusalem pour célébrer la fête de Pâque. Mais, ils ne s’attendaient pas à vivre une semaine si dure. Peut-être ont-ils trouvé étrange que Jésus partage le repas de Pâque plus tôt que d’habitude ?
Puis, durant cette même nuit, très tôt le matin, Jésus se rendit avec eux au Jardin de Gethsémané. Il fut alors arrêté, jugé, battu et finalement crucifié sur une croix.
Toutefois, trois jours et trois nuits après sa mort, les disciples furent très étonnés par le message de quelques femmes, affirmant que le tombeau était vide ! Rapidement, ils ont réalisé que Jésus était ressuscité !
Ils vécurent alors une période de cinquante jours, laquelle fut très particulière. À la cinquantième journée de cette période, le Saint-Esprit est descendu sur les disciples qui étaient restés à Jérusalem.
À cette époque, les jours entre la fête des Prémices et celle de la Pentecôte étaient soigneusement comptés. On appelait cela : compter le Omer. Effectivement, il y a exactement cinquante jours entre ces fêtes.
Tout d’abord, ils passèrent quarante jours avec Jésus-Christ. Il a vaincu la mort et il vit maintenant dans un corps glorieux avec des attributs surnaturels – Actes des apôtres 1; 3.
À la fin de ces quarante jours, il est retourné au ciel vers Dieu le Père. Dix jours plus tard, les disciples firent l’expérience de l’effusion du Saint-Esprit et ce fut le début de la construction de l’Église.
Plusieurs événements se sont déroulés durant ces quarante jours et il est apparu plusieurs fois à de nombreuses personnes. Voici une chronologie de ses apparitions :
1. Tout d’abord à Marie de Magdala – Jean 20; 11 à 18
2. Au groupe de femmes qui accompagnaient Marie de Magdala – Matthieu 28; 9
3. À Pierre seul – Luc 24 ; 34
4. À Jacques seul – 1 Corinthiens 15 ; 7
5. Aux douze apôtres – 1 Corinthiens 15 ; 7, Luc 24 ; 33 à 43, Jean 20 ; 19 à 29
6. Aux deux disciples d’Emmaüs – Luc 24 ; 13 à 35
7. Aux disciples sur le bord de la mer de Galilée – Jean 21 ; 1 à 14
8. Sur la montagne en Galilée – Matthieu 28 ; 7-10-16
9. À plus de cinq cents frères et sœurs – 1 Corinthiens 15 ; 6
10. Sur la montagne des Oliviers – Luc 24 ; 50 à 53; Actes des apôtres 1 ; 9 à 11, Marc 16 ; 19
Étant sur le sommet de la montagne des Oliviers, il bénit ses disciples et, avant de monter vers son Père, il donna ses ordres. Un de ces ordres, c’était de ne pas quitter la ville de Jérusalem avant d’avoir reçu le Saint-Esprit qu’il leur avait promis.
Puis, c’est l’ascension. Les disciples avaient les yeux fixés sur le ciel et deux hommes vêtus en blanc leur apparurent et leur dirent : « Pourquoi vous arrêtez-vous à regarder au ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, REVIENDRA de la même manière que vous l’avez vu allant au ciel » – Actes des apôtres 1 ; 11.
Cent vingt disciples obéirent à l’ordre du Seigneur et dix jours plus tard, à neuf heures précisément, un vent impétueux souffla dans la Chambre Haute et ils furent tous baptisés du Saint-Esprit.
Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut et l’apôtre Pierre prêcha le premier message de l’Église qui venait de naître.
Source : Pain de Vie
A la veille de cette fête de Pâques, fête qui célèbre la mort et la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ, j'avais à cœur de vous transmettre l'histoire ci-après :
Jérémie était né avec un corps difforme, un esprit retardé et une maladie incurable qui le tuait lentement tout au long de sa jeune vie. Malgré cela, ses parents avaient essayé de lui permettre de vivre une vie à peu près normale et l’avaient inscrit à l’école élémentaire Ste-Thérèse. À l’âge de 12 ans, Jérémie n’était qu’en CE 2, démontrant d’énormes difficultés d’apprentissage. Son enseignante, Mme Dupont, s’impatientait souvent envers lui. Il bougeait constamment sur sa chaise, émettait toute sorte de grognements et de bruits. Parfois, il lui arrivait de parler distinctement, comme si une lumière venait soudainement éclairer les ténèbres de son cerveau. Toutefois, la majorité du temps, Jérémie irritait son enseignante.
Un jour, elle appela les parents de Jérémie et les convoqua à une rencontre. Tandis que les parents de Jérémie écoutaient patiemment madame Dupont, celle-ci leur dit : « Jérémie appartient vraiment à une école spécialisée. Ce n’est pas juste envers lui que de le laisser avec des élèves beaucoup plus jeune que lui et qui n’ont aucune difficulté d’apprentissage. Il y a plus de 5 ans d’âge de différence entre lui et les autres élèves. »
La maman de Jérémie pleurait en silence tandis que son mari dit : « Madame, il n’y a aucune école spécialisée dans les environs et ce serait un choc terrible pour Jérémie si nous devions le retirer de l’école. Nous savons qu’il se plait vraiment ici avec vous. » Doris demeura longuement pensive après le départ des parents de Jérémie. Elle voulait sympathiser avec les parents. Après tout, leur fils unique avait une maladie incurable. Mais ce n’était pas juste de le garder dans sa classe. Après tout, elle avait 18 élèves à enseigner et Jérémie était une cause de distraction. Plus encore, il n’apprendrait jamais à lire ni à écrire, ce qui représentait une perte de temps inutile. En réfléchissant à la situation, elle se sentit soudainement coupable. « O Dieu ! dit-elle, me voici en train de gémir sur mes problèmes qui sont si peu en comparaison à cette pauvre famille. Aide-moi à être plus patiente envers Jérémie. » À partir de ce jour, elle essaya d’ignorer tous les bruits que faisait Jérémie. Puis un jour, Jérémie vint vers elle en boitant et lui dit : « Je vous aime madame Dupont ». Il le dit assez fort pour que toute la classe l’entende. Le visage de madame Dupont devint rouge. Elle lui dit : « C’est très gentil Jérémie, maintenant retourne à ta place.
À l’arrivée du printemps, les enfants parlaient avec excitation de la fête de Pâques qui approchait à grand pas. Madame Dupont leur raconta l’histoire de Jésus et dans le but de leur expliquer la nouvelle vie qu’Il apportait, elle remis à chaque enfant, un gros œuf en plastique et leur dit de le rapporter le lendemain avec quelque chose à l’intérieur qui représenterait une nouvelle vie.
Comprenez-vous bien ce que je vous demande ? Oui, les enfants répondirent en chœur, à l’exception de Jérémie. Il ne faisait qu’écouter attentivement, son regard fixant madame Dupont. Avait-il compris ce qu’elle avait expliqué au sujet de Jésus, de Sa mort et de Sa résurrection ? Avait-il bien compris la tâche à accomplir pour le lendemain ?
Le lendemain matin, 19 élèves arrivèrent riant et parlant alors qu’à tour de rôle, ils venaient déposer leur œuf en plastique dans le grand panier en osier sur le bureau de madame Dupont. Après le cours de mathématique, vint enfin le temps d’ouvrir les œufs. Dans le premier œuf qu’elle ouvrit, madame Dupont découvrit une belle fleur. Ah! Oui, une fleur est certainement un signe de nouvelle vie. Lorsque les fleurs sortent, nous savons que le printemps est arrivé. Une jeune fille dans la première rangée leva la main et dit : c’est à moi, madame.
L’œuf suivant contenait un papillon. Madame Dupont dit : nous savons tous que la chenille se transforme en magnifique papillon. Oui, cela représente vraiment une nouvelle vie. La petite Julie sourit timidement et dit : c’est à moi, madame. Puis madame Dupont ouvrit l’œuf suivant. Il était vide. Ce doit certainement être l’œuf de Jérémie, pensa-t-elle. Il n’a certainement pas compris ce qu’il fallait faire. Donc, afin de ne pas le mettre dans l’embarras, elle déposa l’œuf et entrepris d’ouvrir le suivant. Soudainement, Jérémie s’écria : « Madame Dupont, n’allez-vous pas parler de mon œuf à moi ?
Quelque peu décontenancé, madame Dupont répondit : Mais ton œuf est vide ! Jérémie la regarda dans les yeux et lui dit : Oui, mais le tombeau de Jésus était vide lui aussi.
Le temps s ‘arrêta. Lorsqu’elle put parler à nouveau, elle demanda à Jérémie : « Sais-tu pourquoi le tombeau était vide ? » Oh oui ! répondit Jérémie. Jésus fut tué et mis au tombeau. Puis Son Père l’a ressuscité ! La cloche de l’école sonna. Tandis que les élèves quittaient la classe en poussant des cris, madame Dupont pleura doucement.
Trois mois plus tard, Jérémie décéda de sa maladie. Tous ceux qui vinrent à la chambre funéraire furent étonnés de voir sur son cercueil, 19 œufs de plastiques… tous vides.
Et vous, tout comme Jérémie, avez-vous compris que le Christ est mort et est ressuscité et qu’Il revient bientôt chercher ceux qui croient en Lui ?
Personnellement, j'y crois ! En effet, contrairement à ce que j'ai entendu dernièrement lors d'un jeu télévisé diffusé sur France 2, Jésus-Christ ne se trouve pas dans le tombeau du Saint-Sépulcre à Jérusalem, mais Il est RESSUSCITE et Il est VIVANT aujourd'hui... Et il va bientôt revenir chercher son Eglise...
Joyeuses Pâques à toutes et à tous !
Bien à vous !
Georges Musy
C’est le mot latin « pascal », autrement dit « passion » - en hébreu « pessa’h » ou « pésah », ce qui signifie passage - qui a donné « Pâques » dans les langues romanes comme l’espagnol et le français. Le passage dont on parle est celui que vécut Jésus en passant de la mort (crucifixion) à la vie (résurrection).
Par contre, en anglais le mot « Easter » vient d’une déesse anglo-saxonne du printemps et de la fertilité : Eoster.
A noter que la Pâque juive commémore la sortie de l’Égypte pour le peuple hébreu qui était retenu captif depuis 400 ans avant que Moïse le fasse sortir avec l’aide de Dieu (lire Exode 12 et Exode 13).
Bien avant cela, Dieu avait révélé à Abraham que son peuple serait esclave des égyptiens durant 4 siècles :
« L’Eternel dit à Abraham : Sache que tes descendants seront des immigrants dans un pays qui ne sera pas le leur ; ils y seront esclaves, et on les maltraitera pendant quatre cents ans. » (Genèse 15 ; 13)
Pâques faisait initialement partie de la Pâque Juive, étant donné que Jésus-Christ a été crucifié...
et est ressuscité (500 témoins peuvent le confirmer selon 1 Corinthiens 15; 6-7 en plus de plusieurs femmes et disciples) durant la semaine de la Pâque (Matthieu 26 ; 1-30).
Les chrétiens considèrent que Christ est l’Agneau de la Pâque dont parle le livre de l’Exode, puisqu’il est devenu le sacrifice parfait et sans péché (Hébreux 4 ; 15), capable de pardonner les péchés de tous les hommes et de toutes les femmes.
Initialement, les chrétiens qui choisirent de suivre Jésus honorèrent le jour de Pâques au cours des années qui suivirent l’événement. Mais avec l’expansion du christianisme dans des nations non chrétiennes, la célébration de Pâques s’est progressivement mélangée avec les rites païens de la fête du printemps. De ce fait, les célébrations modernes telles que le lapin de Pâques...
l’arbre de Pâques...
et les œufs...
sont le résultat de ce compromis. Autrement dit, dans ce cas particulier, de par son laxisme la religion a fait un choix entre plusieurs solutions dont aucune n’est totalement satisfaisante aux yeux des véritables disciples de Christ.
A noter que l’œuf contient la vie et, depuis l’ère chrétienne, la vie (petit poussin) qui jaillit de l’œuf est devenue une grossière substitution de la résurrection de Jésus-Christ. D’autre part, au printemps, plus particulièrement à la période de Pâques, la nature (les animaux, les fleurs) se réveille ; elle revit. Comme l’œuf, le lapin est un symbole de vie. Pourquoi ? Parce que le lapin est le premier animal que l’on voit dans les prés et qui s’accouple. C’est pour cette raison qu’il est devenu le symbole de la vie qui réapparaît, du réveil de la nature.
Pourtant, Pâques est souvent la fête que de nombreuses personnes choisissent pour se rendre à l’église et où, en principe, ils entendent la « Bonne Nouvelle » de la résurrection de Jésus-Christ.
C’est également lors de la fête de Pâques que l’on peut réunir toute la famille autour d’un bon repas et partager la joie de la résurrection de Jésus-Christ. Toutefois, du moins en Occident, cette tradition chrétienne s’est beaucoup perdue durant ces dernières décennies et à notre époque, le commun des mortels se réjouit d’avoir 4 jours de congé pour aller « s’éclater » une dernière fois sur les pistes de ski quand il y a encore de la neige ou aller se bronzer au soleil dans le Sud…
Nous sommes très loin des temps et de la manière où les premiers chrétiens célébraient la résurrection de Jésus le 14ème jour du mois de Nisan, soit en mars-avril pour nous, qui correspond à la date de la Pâque juive. Par la suite, certains commencèrent à célébrer la Pâques le premier jour de la semaine, donc le dimanche – jour où le Seigneur est ressuscité – le plus proche de la Pâque juive. Cette habitude s’installa surtout dans la partie occidentale de l’Empire romain. Toutefois, à Rome, on célébrait Pâques à des dates différentes, selon les congrégations.
Pendant les trois premiers siècles de l’Église, peu d’efforts furent faits pour uniformiser les dates des fêtes chrétiennes car les chrétiens étaient fortement persécutés. Cependant, l’empereur Constantin – lui-même converti -, qui légalisa le christianisme, souhaitait le séparer totalement du judaïsme. Il convoqua donc le Concile de Nicée en 325 et décida que Pâques serait célébré le dimanche suivant la première pleine lune de l’équinoxe du printemps, mais jamais lors de la Pâque juive.
Cette décision ne fut pas immédiatement acceptée partout. Finalement, l’Église accepta que la fête ait lieu entre le 22 mars et le 25 avril et au 16ème siècle, Grégoire XIII – pape qui succéda à Pie V le 14 mai 1572 - réforma le calendrier julien en Occident, d’où son nom : le calendrier grégorien. Les églises orientales et russes le conservèrent et Pâques fut à nouveau célébré à des dates différentes.
L’origine de Pâques peut également être retracée dans la cérémonie de la Pâque Juive. Les théologiens bibliques considèrent que Christ est caché dans l'Ancien Testament, alors qu’Il est révélé dans le Nouveau Testament. On peut comparer les éléments de la Pâque Juive à la lumière de la vie de Christ. Traditionnellement, on choisissait l’agneau pour le sacrifice de la Pâque quatre jours avant de le sacrifier. Jésus est entré dans Jérusalem quatre jours avant qu’Il ne soit crucifié.
D’autre part, il était de coutume d’égorger l’agneau à 3 heures de l’après-midi lors de la Pâque. Jésus, quant à lui, a prononcé les mots « tout est accompli » (Jean 19 ; 30) et il est mort sur la croix à 3 heures de l’après-midi (traditionnellement reconnu comme vendredi Saint ; mais de nombreux chrétiens ont déterminé que la crucifixion a probablement eu lieu le mercredi ou le jeudi, soit la veille du Grand Sabbat qui eut lieu cette année-là).
En effet, La fête des « Pains sans levain » commençait au coucher du soleil. Un des rituels était de faire le sacrifice d’une offrande de céréales, ce qui représentait les premiers fruits de la récolte. Dans son épître aux Corinthiens, l’apôtre Paul écrit ceci : « Mais maintenant, Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. » (1 Corinthiens 15 ; 20).
Pâques, (également appelé Jour de la Résurrection) est l’élément pivotant de la foi chrétienne. L’apôtre Paul, initialement appelé Saul, un juif qui persécutait les chrétiens, s’est converti quand il a rencontré Jésus sur le chemin de Damas (Actes 9 ; 1-30). En tant que témoin oculaire de Christ, Paul a affirmé très clairement que sans la résurrection, la foi en Christ n’a pas de fondement :
« Or, si l'on prêche que Christ est ressuscité des morts, comment quelques-uns parmi vous disent-ils qu'il n'y a point de résurrection des morts ? S'il n'y a point de résurrection des morts, Christ non plus n'est pas ressuscité. Et si Christ n'est pas ressuscité, notre prédication est donc vaine, et votre foi aussi est vaine » (1 Corinthiens 15 ; 12-14).
Par sa naissance, Jésus-Christ a accompli plusieurs prophéties de l’Ancien Testament concernant le Messie. Et au moment de sa crucifixion, de sa résurrection et de son ascension auprès du Père, plus de 300 prophéties avaient trouvé leur accomplissement. Ces chiffres à eux seuls apportent l’évidence que Jésus est le Messie promis. C’est donc avec raison que les chrétiens du monde entier considèrent Pâques comme un événement très spécial.
Au début de l’Église, les premiers chrétiens étaient, pour la plupart, des Juifs convertis. Et parce que Jésus a été crucifié et est ressuscité durant la période de la Pâque juive, leur célébration de la résurrection de Christ était marquée durant l’observance de la délivrance de l’esclavage en Égypte.
Les Juifs chrétiens (ou les Juifs Messianiques) considèrent la Pâque comme un temps symbolique de libération. Christ a libéré de l’oppression du péché (par sa mort sur la croix) tous ceux qui croient et il les a aussi libérés de la mort éternelle (par sa résurrection d’entre les morts).
Le mot fête signifie réjouissance. C’est un événement pour fêter quelque chose ou quelqu’un. De ce fait, Pâques (résurrection de Jésus-Christ) et Pentecôte (descente du Saint-Esprit sur les hommes) sont deux fêtes chrétiennes qui ont vraiment une immense valeur pour tous les chrétiens répartis dans le monde.
Le Vendredi-Saint commémore la crucifixion de Jésus-Christ. Donc ce n’est pas une réjouissance en soi, excepté le fait que Jésus est mort pour le pardon de nos péchés.
Le sang que Jésus a versé pour vous et pour moi est l’accomplissement de la promesse du Père pour notre salut éternel.
La vie éternelle, ce n’est pas seulement la vie après la mort. C’est la vie du Royaume de Dieu, déjà présente en nous qui croyons, et qui ne cessera jamais.
Il nous appartient de notre vivant de faire le choix d’accepter Jésus comme Sauveur et Seigneur de notre vie. Une fois mort, nous ne pouvons plus faire ce choix et personne d’autre ne peut le faire pour nous car Dieu nous a créé libre.
« Jésus lui dit : Moi, je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14 ; 6)
« Le salut ne se trouve en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvé. » (Actes 4 ; 12)
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes, le Christ Jésus homme, qui s’est donné lui-même en rançon pour tous… » (1 Timothée 2 ; 5-6)
Permettez-moi donc de vous souhaiter Joyeuses Pâques car Jésus-Christ est vraiment ressuscité !
Bien à vous !
Georges Musy
Sources :
Christian History Institute, Glimpses no 100
Journal de Payerne (avril 1995)
Pour les chrétiens, dont je suis, Pâques est la fête qui commémore la résurrection de Jésus-Christ 3 jours et 3 nuits après sa crucifixion ! (Matthieu 12; 40)
Toutefois, à l'origine, la Pâque - de l'hébreu Pessa'h - est une fête juive qui commémore la sortie de l'Egypte pour le peuple hébreu qui était retenu captif. (Exode 12 et Exode 13).
Le dimanche de Pâques, ainsi que les fêtes qui y sont liées - comme par exemple l'ascension (40 jours après Pâques) - se déroulent à des dates variables du calendrier grégorien comprises entre le 22 mars et le 25 avril. À titre d'exemple, les dates contemporaines de Pâques sont les dimanches suivants :
Ces dates sont celles du calendrier grégorien, qui suit le mouvement du soleil et les saisons. En fait, elles sont basées sur le calendrier lunaire, comme celui utilisé par les Juifs, pour fixer notamment la date de la Pâque juive.
Pour moi, Pâques, c'est la résurrection de Jésus-Christ !
En effet, Jésus-Christ a vaincu la mort en se sacrifiant pour chacun/e d'entre nous. Il a payé notre dette pour que nous puissions nous aussi vaincre la mort et passer notre éternité à ses côtés...
Ce choix, qui est personnel, se fait de notre vivant et je vous encourage à le faire maintenant car c'est aujourd'hui le jour du salut !
Jésus dit : "Voici, en effet, la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle; et je le ressusciterai au dernier jour." (Jean 6; 40)
Joyeuses Pâques à vous toutes et à vous tous !
Georges Musy