Pour une meilleure compréhension de ce handicap, je vous invite à vous rendre directement sur le site suivant :
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=dyspraxie
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Arthur et Bénédicte ont accepté de témoigner sur le handicap invisible d'Arthur, enfant multi-dys.
L'école, le regard et l'incompréhension des autres, la scolarisation autant de problèmes racontés sans tabou pour que nous puissions comprendre la vie de ces enfants et leurs parents au quotidien et peut être changer notre regard sur eux.
Les troubles dys touchent environ un enfant sur 10 en Suisse. Ils regroupent un ensemble de troubles: dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie, etc., selon le domaine touché ...
https://www.rts.ch/decouverte/sante-et-medecine/maladies-et-traitements/les-troubles-dys/
Les troubles "dys" touchent environ un enfant sur 10 en Suisse. Ils regroupent un ensemble de troubles: dyslexie, dyscalculie, dysorthographie, dyspraxie, dysphasie, etc., selon le domaine touché (écriture, calcul, orthographe, motricité, parole).
Dans ce dossier, découvrez ces différents troubles, leurs causes, leur prise en charge et les problèmes qu'ils posent au quotidien.
Source : RTS-Découverte
Ils ont du mal à lire, à écrire, à compter, à coordonner leurs gestes ou encore à s’exprimer de manière cohérente. Nous nous intéressons aujourd’hui aux enfants atteints de ce que l’on appelle les « troubles dys ».
Qu’il s’agisse de dyslexie, de dyspraxie, de dysphasie, de dyscalculie, de dysorthographie, ils seraient en France entre 10 et 15% à souffrir de tels troubles de l’apprentissage. Des handicaps invisibles, qui peuvent aboutir à un échec scolaire massif et à une grande souffrance morale s’ils ne sont pas bien pris en charge.
Pour comprendre à quel point ces troubles occupent une place importante dans la vie des enfants qui en sont atteints, Fred va rencontrer de jeunes patients et les adultes impliqués dans leur accompagnement.
Jamy, lui, va installer son laboratoire au Neurospin, un centre de référence en imagerie cérébrale près de Paris, où l’on étudie notamment le fonctionnement du cerveau des personnes «dys».
La dysgraphie est une difficulté à accomplir les gestes particuliers de l'écriture, contrairement à l'agraphie qui est une perte complète de la capacité à écrire. Ces troubles surviennent indépendamment des capacités à lire et ne sont pas liés à un trouble psychologique.
La dysgraphie est un handicap de transcription, ce qui signifie que c'est un trouble graphique associé à des gestes graphiques handicapants, au codage orthographique (orthographe), et au mouvement des doigts lors de l'écriture. Ce trouble peut s'accompagner d'autres troubles comme le trouble de la parole, de déficit de l'attention, ou dyspraxie développementale. Dans le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV), la dysgraphie est caractérisée par un trouble d'apprentissage dans la catégorie des expressions écrites. Le terme dysgraphie vient des mots grecs dys signifiant « handicap » et graphia, « écrire des lettres avec la main. »
Selon le neuropsychiatre français Julian de Ajuriaguerra, est dysgraphique « un enfant chez qui la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique ou intellectuel n’explique cette déficience. »
Classification
Il existe trois sous-types connus de la dysgraphie : la dysgraphie dyslexique, la dysgraphie motrice et la dysgraphie spatiale. De façon générale, peu d'informations sont disponibles sur ces différents types de dysgraphie. Certains enfants pourraient associer plusieurs de ces sous-types.
La dysgraphie est souvent accompagnée d'autres troubles d'apprentissage comme la dyslexie ou le déficit de l'attention.
Conséquences
La dysgraphie est un trouble qui affecte l’écriture dans son tracé. Elle peut apparaître à l’école primaire ou plus tard à n’importe quel moment de la vie. Chez l’enfant ou l’adolescent elle est souvent à l’origine de l’échec scolaire. Chez l’adulte elle atteint la personnalité dans ce qu’elle a de plus intime, l’écriture, et peut entraîner de grandes difficultés tant dans la vie privée que dans la vie professionnelle. Par contre, la dysgraphie, au même titre que la dyslexie, est reconnue comme handicap par les autorités scolaires de certains pays et peut donner lieu à la possibilité d'aménagements raisonnables comme la possibilité d’utiliser le tiers-temps lors des examens.
Troubles associés
La dysgraphie est fréquemment associée à la dyslexie qui provoque une mauvaise analyse visuelle et, par conséquent, une mauvaise graphie, mais aussi à la dyspraxie et dans de plus rare cas a une dysorthographie rendant les deux troubles de l'apprentissage plus graves.
Diagnostic
Plusieurs échelles d'évaluation de la dysgraphie ont été mises au point. Reprenant les travaux d'Ajuriaguerra et al., l'échelle d’évaluation rapide de l’écriture chez l’enfant (BHK) ou chez l'adolescent (BHK Ado) sont couramment utilisées. Elles s'inscrivent dans une évaluation globale des compétences pouvant influencer l'écriture au niveau de la qualité et de la vitesse (tonus musculaire, difficulté d'analyse...).
Traitements
Le traitement de la dysgraphie consiste en une rééducation de l'écriture, qui sera à adapter à la fois en fonction du type de dysgraphie présentée par le patient, mais également au patient lui-même.
La graphomotricité traite la dysgraphie sous toutes ses formes. Il faut travailler sur la décontraction du geste, la posture, la tenue de l’instrument, la forme des lettres, la motricité fine. Le but n’est pas de changer l’écriture de la personne mais de la réconcilier avec l’écrit en lui faisant trouver ou retrouver le plaisir d’écrire.
La rééducation des troubles graphomoteurs (à l'exception du langage écrit) fait partie du champ de compétences du psychomotricien (selon son Décret d'acte no 88-659 du ) qui détient un diplôme d'État, et de l'orthophoniste (Décret no 2002-721 du relatif aux actes professionnels et à l'exercice de la profession d'orthophoniste). Un enfant dysgraphique peut être pris en charge par un psychomotricien, un ergothérapeute : l'ergothérapeute évalue la tache graphique sous plusieurs modes : évaluation de la composante gestuelle (posture, des coordinations œil main, la qualité du déliement du geste, des coordinations unimanuelles), la composante visuo-spatiale, la composante exécutive (mise en route, alternance et inhibition des paterns(modèles) moteurs automatisés du geste graphique) ainsi que des épreuves multimodales (évaluation de la qualité et quantité/rapidité de l'écriture). Puis, il y a une rééducation en fonction des troubles ciblés par l'évaluation de l'ergothérapeute. (à développer), et éventullement une ou des compensation(s) : même si l'enfant acquiert une écriture fonctionnelle à l'issue de la rééducation, elle peut ne pas répondre aux exigences scolaires en termes de lisibilité ou de rapidité et nécessite une compensation en mettant en place l'outil informatique. L'orientation vers l'un ou l'autre de ces professionnels dépendra des objectifs de prise en charge.
Source : Wikipedia
Ajoutée le 15 nov. 2018
Cette vidéo, diffusée sur la chaîne franco-allemande ARTE en 2011, est la vidéo qui a permis de remettre au goût du jour une thérapie déjà pratiquée depuis longtemps. Vous découvrirez à travers cette vidéo les aspects historiques et scientifiques qui attestent de la cohérence de cette approche.
Rejeté de notre arsenal de soin, elle a depuis retrouvé ses lettres de noblesse et un nombre croissant de personnes l'utilisent pour recouvrer sa forme physique et son bien-être, en particulier pour le traitement d'un grand nombre de maladies chroniques.
Vous pouvez compléter cette vue en lisant le livre (voir ci-dessous) de l'auteur du rapport, Thierry de Lestrade.
Et s'il existait une alternative au "tout médicament" ? En Russie, en Allemagne et aux États-Unis, médecins et chercheurs étudient les effets étonnants du jeûne sur les patients. Une enquête aussi rigoureuse que troublante.
Dans les pays occidentaux, les cas de diabète, d’hypertension, d’obésité, de cancers se multiplient et la consommation de médicaments explose. Et s'il existait une autre voie thérapeutique ?
Depuis un demi-siècle, en Russie, en Allemagne et aux États-Unis, des médecins et des biologistes explorent une autre piste : le jeûne. Réputé pour sa source d'eau chaude, le sanatorium de Goriachinsk, dans la plaine sibérienne, est aussi connu pour son centre de jeûne, créé en 1995. Atteints d'asthme, de diabète, de rhumatisme, d'allergie… les patients, très encadrés, n'ingurgitent rien à part de l'eau durant douze jours en moyenne mais la cure se prolonge parfois trois semaines. Après la douloureuse crise d'acidose des débuts, ils se sentent plus en forme et les deux tiers voient leurs symptômes disparaître après une ou plusieurs cures. Remboursé, ce traitement s'appuie sur quarante ans d'études scientifiques, malheureusement non traduites, qui ont démarré sous l'ère soviétique. Bien qu'elles soient inconnues hors de Russie, des médecins et chercheurs occidentaux creusent aussi ce sillon, même si, aux pays du médicament-roi, ils bénéficient de peu de subventions.
Source : Boutique ARTE
Merci à Julie pour cette vidéo et ces explications sur l'autisme et le syndrome d'Asperger qui remet l'église au milieu du village quant aux idées reçues et aux préjugés qui accompagnent l'autisme en général...
A noter que l'autisme n'est PAS une maladie mentale, tout comme l'épilepsie !
Bien à vous !
Georges Musy
Source : http://emoiemoietmoi.over-blog.com/
Le pronostic du cancer du sein dépend de la taille et du stade de la tumeur (étendue, métastases), ainsi que du type de tumeur. Les femmes dont la tumeur a été découverte à un stade précoce (petite tumeur, pas d'atteinte des ganglions lymphatiques, pas de signe permettant de penser que la tumeur est agressive) ont les plus grandes chances de guérison.
D'où l'importance de la détection précoce.
Malheureusement, le cancer du sein, souvent très agressif, est aussi souvent découvert à un stade avancé, lorsqu'il a déjà fait des métastases. Dans ce cas, seules quelques patientes guérissent. Toutefois, les traitements dont nous disposons aujourd'hui nous permettent de faire régresser la tumeur pendant de nombreuses années, d'aider les patientes à conserver une vie de qualité et de soigner les symptômes douloureux ou handicapants. Les femmes ont largement contribué à ces progrès thérapeutiques en acceptant de participer aux études cliniques.
La recherche aujourd'hui
Les scientifiques tentent de déterminer avec plus de précision les facteurs de risque du cancer du sein (facteurs héréditaires, environnementaux, alimentaires et autres), de trouver des moyens de prévenir le cancer du sein (par exemple à l'aide de médicaments pour les femmes à risques), de développer des techniques chirurgicales moins agressives afin d'éviter le sentiment de mutilation, et d'améliorer l'efficacité de la chimiothérapie et de l'hormonothérapie afin d'augmenter le taux de guérison et d'aider les femmes atteintes d'un cancer du sein à conserver une vie de qualité.
Chaque année en Suisse, 1700 femmes environ meurent d'un cancer du sein. Cette maladie est responsable du 23 pour cent des décès par cancer chez la femme, qui sont estimés à 7300. Le graphique montre l'âge des femmes atteintes d'un cancer du sein au moment de leur décès.
Les femmes souffrant d'un excès pondéral devraient perdre du poids. On suppose par ailleurs qu'une alimentation riche en légumes et pauvre en graisses animales diminue le risque de cancer du sein, bien qu'il soit impossible de prévenir réellement le cancer du sein. En revanche, il est important de détecter et soigner le cancer du sein à un stade précoce d'autant plus que les petites tumeurs bien localisées offrent de plus grandes chances de guérison que les tumeurs avancées. De plus, le traitement des petites tumeurs n'implique pas toujours une ablation de la glande mammaire (mastectomie). Enfin, les femmes qui possèdent des facteurs de risque doivent accorder à la détection précoce toute l'importance qu'elle mérite.
Toutes les femmes devraient palper attentivement leurs seins une fois par mois (juste après les règles ou le même jour du mois après la ménopause) et consulter leur médecin sans tarder en cas de modification suspecte. Les femmes qui souhaitent savoir comment pratiquer l'autopalpation du sein peuvent se procurer le dépliant ad hoc intitulé "observer-prévenir" auprès de la Ligue contre le cancer, où elles pourront également louer une vidéo.
Les femmes âgées de plus de cinquante ans sont vivement encouragées à se soumettre tous les deux ou trois ans à une mammographie (tous les ans si elles ont des facteurs de risque). La quantité de rayons X émis pendant cet examen ne représente aucun danger pour la santé.
Au contraire, la mammographie permet de détecter de toutes petites tumeurs à un stade très précoce, lorsqu'elles ne sont pas encore palpables. De plus, elle est très utile pour poser un diagnostic lorsque la palpation se révèle incertaine ou difficile, par exemple lorsque le sein contient de nombreux nodules ou lorsque son volume est très important, parce qu'elle permet de mettre en évidence la taille et la localisation exacte de la tumeur.
Confirmation du diagnostic
Les tumeurs suspectes découvertes à la palpation ou à la mammographie doivent faire l'objet d'une biopsie (prélèvement de cellules ou de fragments de tissus pour les soumettre à l'analyse microscopique) afin de confirmer le diagnostic de cancer et définir le type de la tumeur. Il convient par ailleurs de déterminer l'étendue de la maladie en pratiquant diverses investigations de la peau, des ganglions lymphatiques, du squelette, ainsi qu'une radiographie du thorax et des examens de laboratoire.
Traitement
Le traitement est chirurgical dans 85 pour cent des cas, chez toutes les femmes dont la tumeur ne dépasse pas le sein ni les ganglions lymphatiques axillaires du côté atteint. L'opération consiste à ôter complètement la masse tumorale et les ganglions axillaires. Les femmes qui doivent subir une ablation complète de la glande mammaire peuvent bénéficier, juste après l'opération ou plus tard, d une reconstruction à l'aide d'une greffe (prélèvement de tissu au niveau de l'abdomen ou d'un muscle du dos) ou d'un implant (par exemple en silicone). La reconstruction d'un sein nécessite généralement plusieurs interventions pour donner des résultats satisfaisants sur le plan esthétique. Les prothèses de silicone sont aujourd'hui remplies d'un liquide très épais et recouvertes d'une surface spéciale permettant d'éviter la fuite de liquide ou la formation d'une capsule fibreuse autour de l'implant.
La chirurgie conservatrice a cependant remplacé les grosses amputations d'autrefois. Les femmes atteintes d'une petite tumeur, isolée et n'ayant pas encore envahi tous les ganglions lymphatiques, peuvent conserver une partie de leur sein et de leurs ganglions lymphatiques, moyennant une radiothérapie postopératoire qui consiste à irradier la glande mammaire, la paroi thoracique et dans certains cas le creux axillaire.
On recommande par ailleurs aux femmes qui ont un gros risque de récidive de se soumettre à une chimiothérapie de courte durée ou à une hormonothérapie après l'opération. Il convient également de bloquer la production d'œstrogènes par les ovaires. Après la ménopause, la prise de Tamoxifen, médicament qui bloque l'action des œstrogènes, permet d'inhiber la croissance de la tumeur.
Au stade avancé, le cancer du sein peut faire des métastases (migration des cellules cancéreuses) dans de nombreux autres organes, principalement les os, les ganglions lymphatiques, les tissus mous, les poumons, le foie, les ovaires et le cerveau. Le traitement consiste alors à aider la patiente à conserver une vie de qualité en soignant les symptômes de la maladie par l'administration de cytostatiques, d'hormones, de médicaments (antalgiques) ou par une radiothérapie.
Suivi médical et soutien psychologique
Les femmes qui ont été opérées d'un cancer du sein doivent généralement se soumettre à un contrôle radiologique une ou deux fois par année (selon le risque de récidive) et à des examens de sang. Le cas échéant, des exercices de gymnastique permettront de retrouver la mobilité du bras et de l'épaule du côté opéré, et de prévenir ou soigner le lymphoedème (gonflement de la peau dû à la diminution du nombre de ganglions lymphatiques).
Les femmes qui ont subi une mastectomie et qui n'ont pas pu bénéficier d'une reconstruction mammaire devraient porter un soutien-gorge spécial, pour des raisons à la fois médicales, psychologiques et esthétiques.
Il convient enfin d'accorder toute l'importance qu'il mérite au soutien psychologique, qui doit être offert à toutes les femmes et à leurs conjoints dès le diagnostic, avant et après l'opération, au moment du choix du traitement (radiothérapie ou chimiothérapie) et après le retour à domicile. Outre sa relation privilégiée avec son médecin, la patiente pourra bénéficier de la fréquentation d'un groupe d'entraide, qui lui offrira un soutien psychologique d'une forme un peu particulière, en lui permettant de rencontrer d'autres femmes atteintes de la même maladie. La Ligue contre le cancer se tient par ailleurs à la disposition de toutes les personnes qui souhaitent recevoir des adresses et des numéros de téléphone, ou la brochure intitulée "Vivre comme avant" spécialement écrite à l'intention des femmes ayant subi une mastectomie.
Le cancer du sein est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la glande mammaire. Il ne doit pas être confondu avec les nombreuses autres nodosités palpables, généralement bénignes, qui se développent dans le tissu conjonctif ou graisseux du sein. Ces nodosités ne sont pas non plus des précurseurs du cancer.
Fréquence
Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme et touche chaque année en Suisse environ 3600 d'entre elles (100 sur 100 000). Le diagnostic est posé
une fois sur cinq chez des femmes âgées de 35 à 49 ans, deux fois sur cinq entre 50 et 70 ans, et à nouveau deux fois sur cinq après 70 ans. Le cancer du sein touche très rarement les hommes.
(Source. Association suisse des registres des cancers, 1983-1987)
Symptômes
L'induration ou la nodosité palpable, généralement indolore mais comme "fixée" à la peau, constitue généralement le symptôme le plus fréquent du cancer du sein. Elle est parfois accompagnée de douleurs ou d'une sensation de tension ou de lourdeur. Les modifications palpables du sein ne sont pas toutes des cancers mais doivent toujours être examinées par un médecin, seule personne apte à poser un diagnostic.
D'autres signes peuvent apparaître, par exemple une rougeur ou une rétraction de la peau, une lésion du mamelon ou (rarement) un écoulement sanguinolent. La majorité des femmes atteintes d'un cancer du sein ne présentent aucun signe d'altération de l'état général et se sentent "en bonne santé" au moment du diagnostic.
Au stade avancé, les symptômes du cancer du sein sont très variables et dépendent principalement de la localisation et de l'étendue de la tumeur. Ils peuvent se manifester sous la forme de gros ganglions dans le creux axillaire du côté atteint, de douleurs dorsales (métastases osseuses), d'une toux d'irritation accompagnée d'une gêne respiratoire (métastases pulmonaires), d'une perte de l'appétit, d'une perte pondérale, d'un ictère (jaunisse, métastases hépatiques), etc. Tous ces symptômes doivent faire immédiatement consulter un médecin, même s'ils ne sont pas forcément le signe d'un cancer du sein.
Causes
Les causes exactes du cancer du sein ne sont pas connues. En revanche, nous savons qu'il existe de nombreux facteurs de risque qui augmentent la probabilité d'avoir un jour un cancer du sein. Outre les cancers du sein chez les femmes de la famille proche, qui constituent le principal facteur de risque, il faut signaler l'apparition précoce des premières règles, l'absence de grossesse, une première grossesse tardive, une ménopause tardive, certaines formes de "mastopathies" (indurations nodulaires bénignes, partiellement kystiques, survenant dans le corps glandulaire) ainsi que les tumeurs malignes du gros intestin, de l'utérus et des ovaires survenant chez la femme jeune. En outre, les femmes qui ont déjà eu un cancer du sein ont un risque plus élevé d'avoir un cancer dans l'autre sein. Enfin, l'excès de poids et une nourriture riche en graisses animales semblent également favoriser l'apparition du cancer du sein.
La pilule contraceptive et l'allaitement ne constituent en aucun cas des facteurs de risque de cancer du sein. Quant au traitement hormonal proposé aux femmes après la ménopause, il n'augmente pas le risque de cancer du sein mais ne devrait pas être prescrit avant d'avoir exclu la présence d'un cancer. En effet, l'apport d'œstrogènes seuls pourrait favoriser l'évolution d'un cancer déjà existant.