Temps présent - Les évangéliques à la conquête du pouvoir
Dans le monde entier, les évangéliques sont déjà plus de 600 millions. En Suisse, ils ont gagné des dizaines de milliers de fidèles, alors que d'autres églises se vident. Aux Etats-Unis, ave...
Les évangéliques à la conquête du pouvoir
Dans le monde entier, les évangéliques sont déjà plus de 600 millions. En Suisse, ils ont gagné des dizaines de milliers de fidèles, alors que d’autres églises se vident. Aux Etats-Unis, avec Donald Trump, ils n’ont jamais été aussi proche d’un président. Au Brésil, ils ont réussi à imposer le populiste d’extrême-droite Jair Bolsonaro, à la tête de l’Etat. Dans cette grande famille issue du protestantisme, certains se concentrent sur la quête du pouvoir politique, pour imposer leurs valeurs morales à la société. Alors sont-ils dangereux, intolérants ? Faut-il avoir peur des évangéliques ?
Un reportage de Florence Fernex et Françoise Weilhammer
Image : Denis Jutzeler et Henri Guereschi Son : Sébastien Fawer et François Wolf Montage : Ana Acosta
Suite au reportage de la RTS, dans son émission Temps Présent du 20 juin 2019 que vous pouvez visualiser ci-dessus, mon frère en Christ et ami, Philippe Decourroux, a adressé une lettre ouverte à la RTS.
En effet, j'ai également vu ce reportage et la RTS a dépeint les mouvements évangéliques comme des extrémistes fanatiques, voire dangereux en ciblant certaines assemblées, notamment aux Etats-Unis et en Amérique du Sud. Les personnes responsables de ce reportage ont fait des amalgames que je ne peux pas cautionner.
Je vous laisse donc prendre connaissance de cette lettre de Philippe (voir ci-dessous), lettre que j'approuve à 100% car comme expliqué dans un précédent article que j'ai écrit en 2006 et ce, au risque de me répéter, le mouvement évangélique est fondé sur la Parole de Dieu. Dès lors, il est évident que cela dérange fortement les humanistes, les évolutionnistes, les anarchistes, les gauchistes, les mouvements LGBT, etc. et par conséquent les médias (notamment les journaleux) qui traitent les chrétiens qui fréquentent des assemblées évangéliques, la plupart du temps, de chrétiens fondamentalistes ou extrémistes, pour ne pas dire dérangés, intolérants et pire encore.
Si être un chrétien fondamentaliste ou extrémiste c’est suivre Jésus, mettre en pratique ce que nous enseigne la Bible, avoir de la compassion et de l’amour pour son prochain, alors je suis un chrétien fondamentaliste. Par contre, si être un chrétien fondamentaliste, c’est être un terroriste en devenir, alors je vous rassure et je dis NON ! Je ne suis pas un terroriste et je ne le serai jamais.
Bien à vous !
Georges Musy
Madame, Monsieur,
Le reportage diffusé dans votre émission Temps Présent, du jeudi 20 juin, sur le thème « ÉVANGÉLIQUES À LA CONQUÊTE DU POUVOIR », était supposé répondre aux questions que vous posiez dans la présentation : Les évangéliques sont-ils dangereux, intolérants ? Faut-il en avoir peur ?
Subtilement, dès le début, avec une musique et des effets semblant tout droit tirés d’un film apocalyptique, vous avez affiché un parti pris faisant fi de toute impartialité et de toute déontologie journalistique.
Dans un amalgame maladroit entre les pires dérives de certains mouvements ultraconservateurs américains et des chrétiens qui consacrent leur vie au service de leur prochain, vous êtes passés de l’information à la christianophobie. Est-il correct de stigmatiser et discriminer ainsi la minorité évangélique de notre pays ? En tant qu’artiste faisant partie des représentants de cette minorité, je suis profondément affecté de votre manière de faire.
Néanmoins, vous nous aurez offert une occasion concrète de mettre en pratique cet enseignement de Jésus :
« Heureux serez-vous lorsqu’on vous outragera et qu’on dira de vous toute sorte de mal, à cause moi. Réjouissez-vous parce que votre récompense sera grande dans les cieux ».
Je termine mon court message avec cette prière faite par Jésus à la Croix. Une prière adressée à Celui devant qui nous devrons tous un jour rendre compte pour chacune de nos actions.
« Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
Avec l’assurance de ma pleine compassion.