Comment recevoir le salut et comment le comprendre ? C’est certainement des questions que vous vous posez… et c’est tout à fait légitime ! J’espère que vous trouverez les réponses à vos questions dans les lignes qui suivent à travers les différents thèmes qui y sont développés.
Tout d’abord, le salut est un cadeau que Dieu me donne. C’est un don gratuit de Dieu pour la vie éternelle ! Je ne peux ni le mériter, ni l’acheter. Je ne peux pas me sauver par moi-même, par mes propres moyens, mes propres forces :
« C’est par la grâce en effet que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. » (Ephésiens 2 ; 8-9)
« Nous hésitons devant la grandeur de ce don immérité. Nous avons de la peine à y croire ; nous sommes portés à penser que nous devons le mériter d’une manière ou d’une autre. Mais cela conduit à deux graves erreurs. Premièrement, cela entretient la présomption d’une certaine classe de personnes qui persistent à croire que quelque chose en elles leur donne le droit d’être sauvées. Deuxièmement, cela renforce la souffrance de ceux qui, regardant à leur propre cœur et à leur vie, ne trouvent rien qui puisse mériter la faveur divine. Dans les deux cas, l’erreur consiste à regarder en soi-même plutôt que de lever les yeux vers le Sauveur. » (tiré de la brochure « Le salut, un don gratuit », Editions Bibles et Littérature Chrétienne 4, rue du Nord, 1800 Vevey 1, Suisse, réf. T3400)
Alors, imaginez que vous êtes au pied de la Croix et que vous tournez votre regard vers Jésus. Ce supplice, la crucifixion, est atroce et pourtant le Seigneur vous regarde. Ses yeux sont remplis d’amour pour vous et là il vous dit : « Je le fais pour toi ! » Puis, vous vous mettez à genoux devant lui, vous posez tous vos fardeaux au pied de cette Croix et vous vous adressez à lui à haute voix : « Seigneur Dieu, tu connais le fond de mon cœur. Je suis coupable et me repends sincèrement pour toute ma vie de péchés. Je me repends également pour tout le mal que j’ai pu faire volontairement ou involontairement. Je te demande pardon de tout mon cœur, Seigneur Dieu. Je crois que ton Fils, Jésus-Christ, s’est sacrifié pour me purifier de toutes mes iniquités et pour me guérir de toutes mes maladies à travers ses meurtrissures. Merci parce que je sais que tu m’as pardonné et que tu vas pourvoir à tous mes besoins. Amen »
Cette prière est déjà un bon début pour vous approcher de Dieu, pour entrer dans sa présence. Je vous encourage à prier à haute voix car vous entendez réellement ce que vous dites et cela vous aide à en prendre pleinement conscience. Ensuite vous pouvez continuer de la manière suivante en vous adressant, cette fois-ci, directement à Jésus, toujours à haute voix : « Seigneur Jésus, à partir de ce jour, je te remets les rênes de ma vie car je veux te suivre. Je te confie tout ce qui me pèse et te prie de briser les chaînes qui me retiennent captif. Donne-moi la force de renoncer au mal et de persévérer dans l’obéissance de ta volonté ! Je crois que ton sang versé, que ta mort et ta résurrection étaient aussi pour moi. Je crois que tu es le Fils de Dieu. Je te demande maintenant de devenir mon Sauveur et mon Seigneur. Je te remercie pour l’offre du salut et la vie éternelle par ta grâce. Amen ! »
« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu’il ait la vie éternelle. » (Jean 3 ; 16)
« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit (en moi) a la vie éternelle. » (Jean 6 ; 47)
« Et voici ce témoignage : Dieu nous a donné la vie éternelle, et cette vie est en son Fils. Celui qui a le Fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie. Cela, je vous l’ai écrit, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. Et si nous savons qu’il nous écoute, quoi que ce soit que nous demandions, nous savons que nous possédons ce que nous lui avons demandé. » (1 Jean 5 ; 11-15)
Et maintenant, si vous désirez vraiment suivre Jésus-Christ, vous devez demander au Saint-Esprit de vous aider à mettre de l’ordre dans votre vie. Il vous aidera à confesser (avouer) vos péchés à Dieu, à prendre conscience de ce que vous étiez et de ce que vous êtes devenus et à haïr le péché.
D’autre part, je vous encourage à observer trois règles importantes dont je reparlerai plus en détail dans le prochain chapitre intitulé « Comment rester chrétien ? » :
- lisez la Bible, la Parole de Dieu chaque jour (Dieu vous parle directement)
- priez régulièrement (vous parlez directement à Dieu)
- témoignez de ce que Dieu a fait dans votre vie (vous parlez en faveur de Dieu)
Beaucoup de personnes ont grandi dans un climat religieux – c’est mon cas - et se disent qu’elles n’ont pas besoin de se convertir puisqu’elles connaissent Dieu depuis leur plus tendre enfance. Elles ont été baptisées par aspersion et sans qu’on leur demande leur avis, elles ont fait leur première communion (pour les catholiques) ou ont confirmé leur baptême (pour les protestants), mais jamais elles n’ont accepté Jésus-Christ dans leur cœur, dans leur vie, comme leur Sauveur et leur Seigneur, comme le Roi des rois. Jamais elles ne se sont véritablement détachées de ce monde qui est dirigé par Satan. Et lorsqu’on leur parle de la mort, elles ne sont pas certaines de leur salut. Pire encore, elles sourient ou rigolent en prétendant que l’enfer n’existe pas et qu’en définitif Dieu sauvera tout le monde. En agissant de la sorte, elles ne reconnaissent pas qu’elles sont pécheresses ! Souvenez-vous, ce fut mon cas avant ma conversion. Et pourtant Dieu était déjà à mes côtés car il savait que j’avais soif de la vérité.
D’autres ont grandi dans un milieu évangélique. Leurs parents sont chrétiens nés de nouveau mais elles-mêmes n’ont pas encore fait le choix de suivre Jésus. Elles vont régulièrement au culte et autres diverses réunions, mais elles ont des chaînes qui les lient ou les retiennent dans le monde.
Souvent, les personnes athées sourient quand on leur parle du diable et de Jésus. Elles disent ne pas avoir besoin de « ça » pour vivre. Elles se suffisent à elles-mêmes et affirment qu’elles vivent très bien ainsi. Toutefois, en regardant de plus près, la plupart de ces personnes croient souvent à la réincarnation, aux sciences occultes (voyance, spiritisme, etc.), aux extraterrestres et autres balivernes. Elles sont souvent blasées, angoissées, dépressives… mais elles vous affirment qu’elles ne croient en rien du tout (vraiment ?) et qu’elles se fichent de ce qui se passera après leur vie. Pourtant, bon nombre d’entre elles s’empressent d’accuser Dieu de tous les maux de l’univers et elles oublient qu’elles doivent la beauté d’un lever ou d’un coucher de soleil, la naissance de leur propre enfant et leur propre vie à ce même Dieu qu’elles dénigrent, jugent ou condamnent.
J’ai constaté qu’il arrive que certaines femmes - je précise que ce n’est pas la majorité - offrent une forte résistance à la Bonne Nouvelle. Elles ont sans doute peur, du moins pour certaines, qu’une fois après avoir accepté Jésus-Christ dans leur vie elles doivent effectuer des « corvées » dépassant leurs limites, qu’elles ne pourront plus être les mêmes, bref qu’elles seront enfermées dans un carcan. Même si elles ne se démarquent pas comme étant des « féministes pures et dures », elles ont parfois de la peine à se dégager des préceptes mensongers de ce monde. Inutile de vous dire que lorsque nous leur parlons de la Bible, elles la critiquent (la plupart du temps sans l’avoir lue, donc forcément sans la connaître) en déclarant que c’est un « livre machiste » ! Elles se réfèrent, pour la plupart, à l’Ancien Testament (pour le peu qu’elles en connaissent) en ignorant combien Jésus leur a accordé de l’importance et s’imaginent en « femmes esclaves soumises » à leurs maris pour le reste de leur vie. Combien elles se trompent, n’est-ce pas ?
La vie sur cette terre est courte, parfois même très (trop) courte ! Le choix de passer mon éternité (vie éternelle) aux côtés de mon Père Céleste ou en enfer aux côtés de l’ange déchu m’appartient. Toutefois, je me souviens de témoignages poignants de personnes qui ont eu des visions (songes, rêves) de l’enfer et elles ne voudraient pas y séjourner, ne serait-ce qu’une seule minute !
Alors, si je vous pose la question suivante : « Si vous mourez aujourd’hui, savez-vous où vous allez ? » Pouvez-vous répondre oui ? Si ce n’est pas le cas, alors il est temps pour vous de faire un choix entre la vie…et la mort ! Il est temps de savoir si vous désirez changer de direction (conversion) ou si vous désirez rester dans le péché avec les conséquences qui en résulteront.
Pour recevoir le salut, ce don gratuit de Dieu, il est nécessaire de :
- se repentir, prendre conscience de ses péchés, regretter ses péchés et confesser - autrement dit avouer - ses péchés à Dieu, le Père (= repentance réelle)
- demander pardon à Dieu, le Père
- croire que Jésus-Christ est le seul et unique Sauveur
Permettez-moi de vous rappeler l’histoire des deux malfaiteurs qui furent crucifiés aux côtés de Jésus et d’y méditer :
« L’un des malfaiteurs suspendus en croix blasphémait contre lui (Jésus) : N’es-tu pas le Christ ? Sauve-toi toi-même, et sauve-nous ! Mais l’autre lui fit des reproches et dit : Ne crains-tu pas Dieu, toi qui subis la même condamnation ? Pour nous, c’est justice car nous recevons ce qu’ont mérité nos actes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Et il dit : Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne. Jésus lui répondit : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23 ; 39-43)
Pensez-vous que ce brigand a eu le temps de descendre de sa croix, de s’approcher d’une vieille dame et de l’aider à traverser la route sur un passage clouté ? Pensez-vous qu’il a pu faire une bonne œuvre (action) pour se justifier auprès de Dieu ?
Non, il a cru que Jésus était le Fils de Dieu et c’est de cette manière qu’il a reçu le salut et par-là, l’accès à la vie éternelle !
C’est aujourd’hui le jour de votre salut… ne remettez pas au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui.
Osez vous retirer dans votre chambre (ou un autre endroit silencieux) et vous mettre devant Dieu.
Osez lui demander s'il existe vraiment, qu’il vous le démontre, qu’il se manifeste dans votre vie.
Osez vous approcher de lui et il s’approchera de vous.
Bien à vous !
Georges Musy