Voici l'un de mes sketches préférés de Monsieur Fraize... C'est vraiment du grand art...
Je vous laisse regarder et rire... pas comme Madame Barma qui est une grande coincée...
Bien à vous !
Georges Musy
Voici l'un de mes sketches préférés de Monsieur Fraize... C'est vraiment du grand art...
Je vous laisse regarder et rire... pas comme Madame Barma qui est une grande coincée...
Bien à vous !
Georges Musy
Lors de son deuxième passage à On n'demande qu'à en rire, le 5 avril 2011, Monsieur Fraize a fait un nouveau tabac avec le public...
Je vous laisse visionner ce grand moment de pur bonheur...
Bien à vous !
Georges Musy
Avec Céline nous sommes allés voir le spectacle de Monsieur Fraize le samedi 3 mars 2012 au Théâtre du Château à La Tour-de-Peilz.
A noter, en passant, que les responsables du théâtre sont fort sympathiques et très accueillants. En effet, à peine arrivé, nous avons pu boire et grignoter quelque chose dans la buvette qui se situe en-dessous de la salle, tout en parlant avec eux et l’humoriste du jour, Monsieur Fraize.
La salle de spectacle est plutôt petite (environ 55m2 et 75 à 90 places selon la configuration de la scène), mais elle permet d’être très près des artistes, comme dans un cabaret-théâtre : en fait, il s’agit d’un théâtre de poche.
Et pour ce qui concerne la prestation de Monsieur Fraize, c‘était idéal car rien ne nous échappait : ses mimiques, ses sourires, son regard…
Pour celles et ceux qui ne le connaissent pas, Marc Fraize (c’est son vrai nom) est un humoriste français né le 1er juillet 1974.
Même si jusqu’à ce jour il a déjà effectué plus de 800 spectacles depuis qu’il est devenu professionnel en 2000, il est encore jeune… et a une très belle carrière devant lui !
C’est en participant à l’émission animée par Laurent Ruquier « On n’demande qu’à en rire » sur France 2, le 22 mars 2011, qu’il se fait connaître du grand public.
D’ailleurs il s’est fait remarqué de suite car il n’a pratiquement pas parlé durant les 3/4 de son sketch sur le mariage de Kate et William… Avec Céline nous nous en souvenons comme si c’était hier car nous avions beaucoup rigolé devant notre petit écran…
Le 15 décembre 2011, après son 10ème passage, il annonce sur sa page Facebook qu’il ne participera plus à l’émission de Laurent Ruquier. D'ailleurs, voici ce qu'il déclare dans une interview reprise sur le Forum ONDAR de F2.
A titre personnel, je ne peux que le féliciter pour son heureuse initiative car cette émission est devenue vraiment du n’importe quoi… et surtout elle porte de plus en plus mal son titre car, depuis plusieurs mois, on rit de moins en moins, voire même pas du tout… C’est pourquoi nous l’enregistrons car ainsi nous pouvons sélectionner les artistes et les sketchs présentés car certain(e)s ne savent que plaisanter au-dessous de la ceinture et nous n’apprécions pas du tout ce genre d’humour, même s’il plait au plus grand nombre des spectateurs présents au studio du Moulin Rouge ainsi qu’aux téléspectateurs.
Par le passé, j’ai eu l’occasion d’aller voir Coluche (Halle des fêtes de Payerne en 1978), Jean-Marie Bigard et François Silvant (Salle de la Prillaz à Estavayer-le-lac vers la fin des années 1980), mais depuis, mon style d’humour a changé et avec Marc Fraize, c’est un humour vraiment différent et au-dessus de la ceinture (Merci Monsieur Fraize !)…
Voici d’ailleurs ce que nous pouvons lire à son sujet sur son propre site internet :
"Inclassable, hors course, un humoriste hors normes qui fait rire avec... rien ! Un mélange d'absurde, de tendresse, de spontanéité et avant tout une performance d'acteur exceptionnelle. Monsieur Fraize nous dévoile une zone inconnue du comique, hors des sentiers battus."
Avec Céline, nous vous encourageons à découvrir cet immense talent qui a déjà récolté plusieurs récompenses importantes, notamment celles-ci :
Bien à vous !
Georges Musy
Si vous désirez passer 4 minutes de pure détente, je vous invite à écouter ce sketch de Roland Magdane "le régime Quiberon" qui figure dans son dernier spectacle... Un vrai délice !
Comme à son habitude, donc sans vulgarité, Roland Magdane nous régale à travers l'un de ses meilleurs sketch de la dernière décennie ! Alors, amusez-vous bien en cliquant sur cette vidéo
Bien à vous !
Georges Musy
Comme quoi, on peut en dire des choses dans une simple lettre... même si on se trouve à l'armée pour l'écrire...
J'écris une lettre à ma mère.
Chère maman, je suis bien arrivé à la guerre. Hier on a tiré les rois. C'est moi qui ai eu la fève.
Elle mesurait environ 7 cm de long et elle a pénétré très, très profondément dans mon bras gauche.
Après l'opération, j'ai bu du champagne, ça pique.
J'ai cassé ma montre.
Là, ma mère, elle va gueuler.
Il me reste plus que la petite aiguille, ça ne me gène pas trop mais je redoute que quelqu'un me demande l'heure.
On est passé par Amsterdam, dans le port y a des marins qui chantent et qui pissent relativement fort, de préférence sur des femmes infidèles.
Tu sais maman que, ici, je trouve plein de champignons.
Comme je suis souvent à plat ventre je les vois plus facilement.
Mais il va falloir que j'arrête de gratter la terre avec mon fusil, ça bouche le canon.
Il n'est pas méchant le capitaine, mais il crie très fort.
L'autre jour il s'est vraiment fâché très, très fort.
Je suis allé directement en prison, je ne suis pas passé par la case départ, et je n'ai même pas reçu 20 milles.
J'ai eu 6 mois de cachot. 6 mois de cachot ça parait très long mais j'ai trouvé une combine.
En dormant 12 à 13 heures par jour je n'ai fait que 3 mois effectifs.
Ici on ne peut faire confiance à personne, on est très mal entouré.
En fait on est complètement encerclé.
Ce matin, en me levant, j'ai marché sur une mine, mais du pied gauche.
Dis à mon frère, qu'il arrête de m'envoyer des paquets et des colis vides.
Au début je trouvais ça drôle, et j'ai d'ailleurs beaucoup ri.
A présent mes nerfs lâchent un petit peu.
Le général vient de nous annoncer que nous serions rapidement tous exterminés.
Peux-tu regarder le mot exterminer dans le dictionnaire et m'en donner la signification exacte ?
Répond-moi le plus rapidement possible.
Signé : ton petit Zorro qui t'aime très fort.
(c) Roland Magdane
Voici, ci-dessous, pour celles et ceux qui ne le connaîtrait pas encore, un de mes sketchs préféré de Roland Magdane. J'avais à cœur de vous le faire découvrir... ou redécouvrir !
La langue française est quand même bizarre.
Pourquoi dit-on UN tabouret et pourquoi UNE chaise ? Pourquoi UN tabouret ?
Le tabouret a-t-il des petits attributs que je n'aurais point vus ?
Pourquoi dès que c'est UNE galère, c'est tout de suite au féminin ? LA pluie, LA neige, LA grêle, LA tempête, tout ça, c'est pour vous les filles. Ah ben oui !
Nous, c'est LE soleil et LE beau temps, voyez ?
Mais vous, vous avez pas de pot : LA cuisine, LA bouffe, LA poussière, LA pattemouille.
Nous, c'est LE café dans LE fauteuil avec LE journal, et ça pourrait être LE bonheur si vous ne veniez pas nous foutre LA merde.
Ah, j'ai rien inventé, la langue française est quand même bizarre... Mais ne voyez aucun sexisme là-dedans, oh non !
D'ailleurs, entre parenthèses, je vous signale que le mot sexe n'a pas de féminin. On ne dit pas UNE sexe, on dit LE sexe d'UNE femme, ça fait quand même plus sérieux, eh oui!
D'ailleurs, dès que c'est sérieux, comme par hasard, c'est tout de suite au masculin... On dit UNE rivière, UNE p'tite rivière, mais UN fleuve, on dit UNE voiture, mais UN avion avec UN réacteur et pas UNE hélice de merde, là !
Et quand il y a un problème dans un avion, c'est tout de suite UNE catastrophe, hé ! hé !
Alors, c'est toujours à cause d'UNE erreur de pilotage, d'UNE mauvaise visibilité, bref à cause d'UNE connerie.
Et alors, attention, dès que la connerie est faite par un mec, tout de suite, ça s'appelle plus UNE connerie, ça s'appelle UN impondérable !
Enfin, moi, si j'étais vous les filles, je ferais une pétition. Et il faut faire très très vite parce que votre situation s'aggrave de jour en jour : y'a pas si longtemps, vous aviez LA logique, LA bonne vieille logique féminine. Ça, les mecs, ça leur a pas plu, ils ont inventé LE logiciel.
Mais vous avez quand même quelquefois de petits avantages... On a LE mariage, LE divorce... vous avez LA pension.
Vous avez LA carte de crédit, on a LE découvert...
Mais en général, le type qui a inventé la langue française ne vous aimait pas beaucoup. Il n'a pas pu s'empêcher de mettre UN accouchement... Vachement masculin, UN accouchement !
Ah ça, des erreurs comme ça, il en a fait plein... UN sac à main, ça c'est viril à mort ça! UN soutien-gorge, ça c'est un truc de camionneur !
LE maquillage, LE rouge à lèvres... Il s'est trompé dans l'autre sens aussi... UNE moustache, ça c'est la féminité poussée à son comble. LA virilité... et UNE couille !!!
Alors là, je sais pas comment il a fait pour se tromper, parce que très tôt dans la vie, on découvre qu'UNE couille c'est pas ce qu'il y a de plus féminin. Même les aveugles font la différence. Ben lui, il a rien vu : "Hein? UNE couille? Kécecéça ? Oh ben ça doit être un truc féminin, en tout cas, moi j'ai rien du tout. "
Et là, ça expliquerait tout...
Ça expliquerait LA virilité, LE maquillage, LE rouge à lèvres, LE sac à main, LE soutien-gorge... LE travesti !
Veuillez donc noter que la langue française a été inventée par un travelo.
Depuis que je sais ça, je fais très attention quand je parle à ma femme, pour ne pas la vexer.
Maintenant je fais LE cuisine, après je fais LE vaisselle, et je regarde LE télé en me grattant UN couille.
(c) Roland Magdane
Je ne peux que vous recommander de visionner le DVD tiré du spectacle « Magdane craque ! »...
J'en ai encore les larmes aux yeux tellement j'ai rigolé ! Voici une infime partie, pour vous faire envie... le spectacle dure environ 1h30 !
Parce que moi quand je commence à parler, je ne sais pas du tout ce que je vais dire...
Pendant que je parle, je ne sais pas du tout ce que je dis...
Et quand j'ai fini de parler, je ne me souviens plus de ce que je viens de dire...
J'aurai pu faire de la politique, moi...
(Roland Magdane - tiré du spectacle : Magdane craque !)
Un petit rendez-vous chez le dentiste, ça vous tente ? Après avoir lu (et ri) avec le sketch qui suit, je pense que vous y repenserez lors de votre prochain rendez-vous chez votre dentiste préféré...
MAGDANE : Vous êtes tous allé chez le dentiste ?
Vous allez voir, ça va vous rappeler de très très bons souvenirs...
PATIENT : Ah ! j'ai mal, j'ai mal docteur ... la grosse au fond à droite, hou ! j'ai mal, au fond à droite, à droite, à droite, à droite, merde, non mais c'est pas la peine de trifouiller par la gauche il n'y a rien à gauche. AÏE! Oh le con j'avais rien à gauche!
MAGDANE : En cinq minutes t'as mal à droite et à gauche ; Et là arrive la piqûre.
PATIENT : Oh non...
MAGDANE : Là il te montre la seringue et il te dit :
DENTISTE : Vous voyez c'est rien du tout.
PATIENT : V-vous avez rien de plus petit ?
MAGDANE : Chez un docteur normalement la piqûre ça va très vite, chez un dentiste c'est différent ; Quand il retire la seringue t'es carrément allongé dans le fauteuil ; Et là il y a la piqûre qui commence à faire de l'effet, t'as l'impression que ta lèvre pèse trois kilos
DENTISTE : Ça va vous vous sentez bien ?
PATIENT : (dit comme s'il il avait la lèvre qui pendait) Ah ouais, bien...
MAGDANE : Et là le dentiste se met de dos, il trifouille dans le coin, t'as l'impression qu'il bosse, c'est faux le dentiste se retourne parce qu'il se fout de ta gueule, et franchement il y a de quoi. Et là il revient et il te met dans la bouche le crochet du capitaine fracasse ; (comme s'il avait quelque chose dans la bouche) Et là, comme t'es très à l'aise pour parler, il commence à te poser des questions.
DENTISTE : Alors, où allez vous en vacances cet été ?
PATIENT : A chabalabala
DENTISTE : Où ça ?
PATIENT : A chabalabala !
DENTISTE : Vous me dites si je vous fais mal
PATIENT : Non vous inquiétez pas ; AÏE!
DENTISTE : Je ne vous ai pas touché !
PATIENT : Ah bon ? (Comme s'il avait quelque chose dans la bouche) ch'uis nerveux.
DENTISTE : Comment ?
PATIENT : (comme s'il avait quelque chose dans la bouche) nerveux !
DENTISTE : Pardon ?
PATIENT : A chabalabala
MAGDANE : Et là il prend la roulette.
DENTISTE : Ouvrez la bouche
PATIENT : Non
DENTISTE : Ouvrez la bouche !
PATIENT : NOON !
DENTISTE : Oh ! Ne faites pas l'idiot, ouvrez la bouche sinon je ne peux pas vous soigner !
PATIENT : Je m'en fous ! Vous n'avez qu'à passer pas derrière ; débrouillez-vous, trépanez moi.
DENTISTE : Enfin ne faites pas l'idiot ouvrez la bouche !
PATIENT : On y va doucement alors hein ?!
DENTISTE : Ouvrez la mieux que ça !
MAGDANE : Et là, il attaque. (il imite le bruit d'une roulette électrique) Là, à chaque coup de roulette, t'as les fesses qui décollent de vingt centimètres, c'est comme si le nerf de la dent était directement relié aux muscles fessiers ; Et puis à un moment il va à fond (il imite le bruit d'une roulette électrique plus fort) là il commence à y avoir de la fumée qui sort de ta bouche.
PATIENT : Aaah ! pschpsch (comme s'il avait quelque chose dans la bouche) y'a de la fumée qui sort de ma bouche !
DENTISTE : Pardon ?
PATIENT : Y'A DE LA FUMEE ! AU FEU ! LES POMPIERS !
DENTISTE : Mais où les pompiers?
PATIENT : Dans ma bouche !
DENTISTE : Enfin il pose la roulette
PATIENT : Ouvrez la bouche !
MAGDANE : Là t'ouvres la bouche puisqu'il a reposé la roulette t'es décontracté ; à ce moment là il t'envoie de l'air froid sous pression juste sur le nerf à vif.
PATIENT : C'est FROID ! Enfoiré!!
DENTISTE : Comment ?!
PATIENT : A chabalabala ; Ah z'a vé maaal !
MAGDANE : Et là l'arrivée de l'assistante super sexy super décolleté genre Marilyne Monroe
ASSISTANTE : Ça va vous avez pas trop mal ?
PATIENT : Nooooon... je suis complètement insensible à la douleur
ASSISTANTE : Ça tombe bien parce que ça risque de vous faire un petit peu mal.
MAGDANE : Et là l'autre, il est derrière, il réattaque avec la roulette (il imite le bruit d'une roulette électrique) ta main gauche s'enfonce dans le bras du fauteuil définitivement, tu peux rentrer avec le fauteuil chez toi (il imite le bruit d'une roulette électrique) ; pendant que la main droite essaye désespérément d'attraper les testicules du dentiste ; là comme par hasard la roulette s'arrête.
PATIENT : Euh ça ne vous gène pas si je joue un peu avec vos testicules ?
DENTISTE : Non, si ça peux vous détendre.
MAGDANE : Et là il t'envoie un coup de roulette (imite le bruit du coup de roulette) tu tires dessus raah ! et t'as la roulette qui dérape sur la gencive.
Alors là quand ils font une connerie ils disent tous la même chose :
DENTISTE : Rincez !
MAGDANE : Tu prends le petit gobelet tu te l'envoies derrière la cravate, c'est vraiment le cas de le dire, car vu l'état de ta lèvre inférieure, t'as le liquide qui tombe direct sur le costume.
DENTISTE : Crachez !
PATIENT : C'est déjà fait...
DENTISTE : Faites pas l'idiot rincez-vous !
MAGDANE : Tu prends le gobelet pour allez plus vite et tu te l'envoies direct sur le costard
DENTISTE : Crachez !
PATIENT : Euh...
MAGDANE : Tu te retrouves avec un petit filet de bave d'environ vingt cinq centimètres qui te relie directement à la cuvette ; Là tu te dis : il faut que je m'en débarrasse le plus vite possible, avant que l'assistante Marilyn Monroe revienne ; Plus qu'une seule solution : faut je que j'me jette en arrière d'un coup sec, tu te jettes en arrière et la Marilyn Monroe revient, elle te retrouve allongé sur le fauteuil avec un filet de bave d'environ deux mètres qui te relie toujours à la cuvette !
(c) Roland Magdane
Ce sketch de Roland Magdane est l'un de mes préférés... Je m'y suis reconnu à 100%. Et vous ?
Je ne sais pas vous, mais moi, à chaque fois que je vais dans une grande surface, je tombe toujours sur le chariot qui couine... Le chariot avec la roue bloquée par la feuille de salade. Je me fais toutes les allées en dérapage et plus je charge mon chariot et moins j'arrive à le diriger.
Au bout d'un moment ça devient la lutte de l'homme contre la machine et là d'un coup je vise l'allée des surgelés et j'ai tout le train arrière qui part dans les fruits et légumes ; et là je me retrouve bloqué par les quatre feuilles de salades, sur les quatre roues. Impossible de faire marche arrière, obligé, pour revenir à la caisse qui est à deux mètres derrière, de refaire tout le tour du magasin tout en crabe.
Allons-y hein, t'arrives à la caisse, à la file d'attente, et là, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais dans les magasins il y a une grande loi :
peu importe la file d'attente que tu choisis, c'est toujours celle d'à-côté qui avance plus vite !
Celle que t'as choisie avant que tu arrives elle avançait super bien depuis qui tu y es elle avance plus. Y a comme un blocage. Finalement tu fais la queue pendant une heure, il ne reste plus qu'une personne devant toi et là y a une autre loi dans les supermarchés :
le mec qui est devant toi c'est toujours le plus mou du monde !
Il y a un truc aussi : il a toujours un article où il n'y a pas le prix dessus... Il y avait 400 fourchettes en promotion il en a pris une. Il a juste pris celle sur laquelle n'y avait pas d'étiquette !
Bon finalement c'est à toi. Il s'en va, c'est à toi ! Tu sors ton petit merdier tu le mets devant la caissière. Et là la caissière elle te fait : « Non, non, non, non, non »
« Comment ça : « Non, non, non, non, non ? »
« Non, non, non, non, non, ici c'est la caisse 5 articles maximum »
« Oh non !!! »
« Faut que vous fassiez demi-tour »
« Il faut que je fasse demi-tour ? Oh non ! »
Là tu commences à faire ton demi-tour avec ton chariot dans un couloir de 80 centimètres de large avec un chariot qui doit bien faire 1 mètre 20 et tout en faisant ton demi-tour tu te promets de revenir un petit peu plus tard, pour poignarder la caissière avec une des 400 fourchettes en promotion !
Alors là tu te retrouves dans la bonne file d'attente, 50 personnes devant toi, 50 chariots bourrés à mort et là y a ta femme qui est allée chercher du pain qui revient ! Elle t'avait laissé à 5 minutes avant t'es à 50 centimètres de la caisse elle te retrouve t'es à 50 mètres derrière et dans une autre file, et là ça commence ! « Non mais ça va pas non ! Tu crois que j'ai que ça à faire ? Attendre mon mari qui recule dans les files ? Bon moi je m'en vais ! »
« C'est ça casse-toi, laisse-moi dans la merde va le bouffer à la maison ton pain étouffe toi avec ! »
Faut voir dans quel état de nerf on finit les courses.
Bon, une heure après, ton état de nerf s'est considérablement amélioré ! « Grrra » et là tu ouvres un oeil y a plus qu'une personne devant toi. Et tu te dis avec le pot que j'ai aujourd'hui ils vont fermer la caisse juste derrière elle. C'est très sympa aussi.
Tu fais deux heures de queue : « Changement de caisse » « Oh non ! »
Remarquez un jour y aura plus de caisse, plus de caissière, plus de supermarché. On ferra les courses chez nous devant la télé et y aura un bras électronique qui nous prendra le pognon directement dans la poche. Là pour l'instant, on en est à la caisse électronique, très sympa.
« biiip biiip » Très sympa pour savoir le prix de ce que tu achètes.
« Combien ça coûte mademoiselle ? »
« Biiip biiip »
« Ça drôlement augmenté ! »
Et ça va très vite. D'ailleurs maintenant quand tu poses tes affaires, commence un concours de vitesse, entre la caissière et son tapis roulant d'un coté, et toi, et tes sacs en plastiques de l'autre.
« Biiip, biiiip », « Non attendez je suis pas prêt là, non, non », « Biiip, biiip », « Stop, stop », « Biiip, biiip », « Vous avez pas un petit sac ? », « Biiip,biiip », « un petit carton ? », « Biiip, biiip », « C'est pas la peine, tout est en train de se casser la gueule au bout du tapis roulant »
Là elle te fait l'addition d'un montant total de : « Biiip, biiip » et des poussières.
Tu lui donnes un chèque qu'elle rempli elle-même ce qui fait que quand tu sors de là tu ne sais même pas combien ça t'as coûté. T'es fatigué. Oui quand on fait les courses on est fatigué. D'ailleurs j'ai trouvé pourquoi. C'est une histoire de manipulation.
Tu prends ton produit tu le mets dans ton panier : 1 fois.
Arrivé à la caisse tu le ressors du panier : 2 fois.
Tu paies tu le remets dans ton panier : 3 fois.
Après tu le mets dans ta voiture : 4 fois.
Tu arrives chez toi, tu le descends de ta voiture : 5 fois.
Tu le rentres chez toi et tu le sors du sac : 6 fois.
Tu le mets dans ton placard. 7 fois.
Quand tu sors une boîte de petits pois le soir même ça fait déjà 8 fois qu'elle te passe dans les mains.
Tu la mets dans une casserole, 9 fois.
Tu la mets sur la table 10.
Ta boîte de petits pois elle pèse 10 kilos ! T'as le bras comme ça !
Et là y a toujours un con autour de la table qui dit : « Des petits pois c'est tout ce qu'il y a à bouffer ce soir ? »
(c) Roland Magdane