Nombreuses sont les légendes qui ont été écrites sur Jack l’Éventreur. Par exemple, certaines personnes ont déclaré que son identité ne pourrait jamais être dévoilée car en fait Jack l’Éventreur appartenait, de près ou de loin, à la famille royale, ou alors il s'agissait d'un notable très connu qui faisait partie de la haute aristocratie ou encore qu’il avait été protégé par Scotland Yard pour des raisons liées à son rang ou à sa célébrité dans la société de l'époque, etc. Que de balivernes !
Dans son enquête très poussée, Patricia Cornwell nous prouve que le peintre très connu, Walter Sickert, était Jack l’Éventreur. Vous allez me dire : « Ce n’est pas très sympa, vous nous donnez l’identité du tueur avant même que nous puissions lire le livre… » Alors, je vous rassure car Patricia Cornwell commence justement par dévoiler qui est Jack l’Éventreur et elle parle de Walter Sickert dans les premières pages déjà.
Je n’ai pas encore terminé la lecture de ce livre passionnant, mais tout accuse le peintre impressionniste de génie et graveur, élève de James Abott McNeill Whistler et disciple d’Edgar Degas et bien entendu ami d’autres personnalités connues de son époque.
Walter Sickert, en dehors du fait de sa célébrité en tant qu'artiste à la fin du XIXe siècle, était à coup sur un psychopathe et un tueur en série. A ce propos, il est intéressant de relever que les psychopathes sont différents les uns des autres, de la même manière que les individus diffèrent les uns des autres.
Patricia Cornwell écrit ceci : « Un psychopathe décidé à tuer utilise n’importe quel moyen pour éliminer sa victime. Faire naître la confiance avant le meurtre fait partie de son scénario, et cela signifie jouer la comédie, peu importe que cette personne ait déjà mis les pieds sur une scène ou non. Quand on a vu les victimes d’un psychopathe, vivantes ou mortes, il est difficile d’appeler ce meurtrier une personne. Pour commencer à comprendre Jack l’Éventreur, il faut comprendre les psychopathes et « comprendre » ne veut pas nécessairement dire accepter. » (Jack l’Éventreur, affaire classée, page no 50, livre de poche).
Si vous êtes intéressé(e) par la lecture de cet ouvrage, je peux déjà vous dire que vous ne serez pas déçu(e) car, dans son style si particulier, Patricia Cornwell nous conduit dans une enquête absolument sublime et authentique.
Je ne peux que vous souhaiter « Bonne lecture ! » Et surtout osez me faire part de vos commentaires sur ce blog…
Bien à vous !
Georges Musy