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2 juin 2008 1 02 /06 /juin /2008 12:00
Carton rouge à la prostitution forcée !

A la veille de l’Euro 2008 qui se déroule en partie sur sol helvétique, donc chez nous, est-il utile de rappeler que pendant 3 semaines des femmes seront livrées en pâture par des proxénètes sans état d’âme et sans morale à des supporters avides de se « détendre » entre deux matches même si les médias relativisent ce risque ?

 

L’expression “ traite des personnes ” désigne le recrutement, le transport, le transfert, l’hébergement ou l’accueil de personnes, par la menace de recours ou le recours à la force ou à d’autres formes de contrainte, par enlèvement, fraude, tromperie, abus d’autorité ou d’une situation de vulnérabilité, ou par l’offre ou l’acceptation de paiements ou d’avantages pour obtenir le consentement d’une personne ayant autorité sur une autre aux fins d’exploitation. L’exploitation comprend, au minimum, l’exploitation de la prostitution d’autrui ou d’autres formes d’exploitation sexuelle, le travail ou les services forcés, l’esclavage ou les pratiques analogues à l’esclavage, la servitude ou le prélèvement d’organes.

 

Les femmes sont les premières victimes de la traite des êtres humains, notamment pour l’exploitation sexuelle. Elles sont d’autant plus vulnérables qu’elles sont peu protégées. Les pays d’Asie du Sud et du Sud-est ainsi que les pays d’Europe centrale et de l’Ex-Urss sont les principaux pourvoyeurs de ces esclaves des temps modernes. Elles sont le plus souvent enlevées, quand elles ne sont pas vendues par leur propre famille.

 

Chaque année, plusieurs centaines de femmes et adolescentes victimes de la traite sont amenées de l’ex-Union soviétique pour travailler dans l’industrie du sexe en Israël. Dans bien des cas, les femmes victimes de la traite dans les pays de l’ex-Union soviétique sont achetées et vendues en Israël pour d’importantes sommes d’argent ; certaines sont maintenues en servitude pour dettes. Beaucoup de femmes sont séquestrées par leurs “propriétaires” dans des appartements dont elles ne peuvent sortir sans être accompagnées. Selon certaines sources, les passeports des femmes victimes de la traite sont confisqués pour les empêcher de quitter Israël. Ces femmes sont souvent menacées, notamment de viol et d’autres formes de sévices sexuels, ou victimes de tels agissements.

 

Si certaines femmes sont enlevées ou contraintes, un grand nombre quittent initialement leur pays de plein gré, croyant que le travail qui leur est offert - en Europe occidentale, leur est-il dit généralement - leur permettra d’échapper à la pauvreté, à la violence ou aux exactions qu’elles subissent. La violation systématique de leurs droits débute fréquemment dès le départ : cette stratégie vise à les rendre totalement dépendantes de leurs trafiquants et, plus tard, de leurs “propriétaires”. Le voyage se poursuivant, elles comprennent de mieux en mieux que le travail qui leur a été proposé ne correspond pas aux promesses ; elles sont dépouillées de leurs papiers, parfois battues, et à peu près certainement violées si elles commencent à protester LE MARIAGE BLANC Le mariage est parfois utilisé pour attirer les jeunes filles. Elles quittent leur village, pensant qu’elles vont se marier et de fait, parfois elles se marient avec un homme qui les met ensuite sur le marché du sexe. Elles acceptent souvent de se marier parce qu’elles pensent avoir ainsi une sécurité financière. C’est aussi un moyen pour avoir des papiers et donc une possibilité de rester sur le territoire de l’Union européenne. Malheureusement une fois mariées, leur mari leur confisque le passeport et les prostitue. Ce trafic existe par exemple entre l’Amérique latine et les Pays-Bas.

 

En Belgique, dans le milieu agricole en Flandre, on trouve des mariages blancs avec des jeunes filles thaïlandaises ou Philippines qui vivent parfois dans des situations de détresse indescriptibles, totalement isolées (très souvent elles ne parlent pas la langue) et souvent victimes de maltraitances.

 

Attention, les mariages blancs n’impliquent pas forcément des buts de trafic ou de prostitution, ni des mauvais traitements : souvent, il ne s’agit que de régulariser le séjour d’une personne sans papiers. (Amnesty international)

 

Personnellement, je ne peux pas cautionner la prostitution forcée, que ce soit ici en Suisse, ou ailleurs. Une femme n’est pas une marchandise ! C’est un être humain qui mérite le respect et la dignité... au même titre qu'un homme !

 

Bien à vous !

 

Georges Musy 

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