Le pronostic du cancer du sein dépend de la taille et du stade de la tumeur (étendue, métastases), ainsi que du type de tumeur. Les femmes dont la tumeur a été découverte à un stade précoce (petite tumeur, pas d'atteinte des ganglions lymphatiques, pas de signe permettant de penser que la tumeur est agressive) ont les plus grandes chances de guérison.
D'où l'importance de la détection précoce.
Malheureusement, le cancer du sein, souvent très agressif, est aussi souvent découvert à un stade avancé, lorsqu'il a déjà fait des métastases. Dans ce cas, seules quelques patientes guérissent. Toutefois, les traitements dont nous disposons aujourd'hui nous permettent de faire régresser la tumeur pendant de nombreuses années, d'aider les patientes à conserver une vie de qualité et de soigner les symptômes douloureux ou handicapants. Les femmes ont largement contribué à ces progrès thérapeutiques en acceptant de participer aux études cliniques.
La recherche aujourd'hui
Les scientifiques tentent de déterminer avec plus de précision les facteurs de risque du cancer du sein (facteurs héréditaires, environnementaux, alimentaires et autres), de trouver des moyens de prévenir le cancer du sein (par exemple à l'aide de médicaments pour les femmes à risques), de développer des techniques chirurgicales moins agressives afin d'éviter le sentiment de mutilation, et d'améliorer l'efficacité de la chimiothérapie et de l'hormonothérapie afin d'augmenter le taux de guérison et d'aider les femmes atteintes d'un cancer du sein à conserver une vie de qualité.
Chaque année en Suisse, 1700 femmes environ meurent d'un cancer du sein. Cette maladie est responsable du 23 pour cent des décès par cancer chez la femme, qui sont estimés à 7300. Le graphique montre l'âge des femmes atteintes d'un cancer du sein au moment de leur décès.